Chapitre 36 : Bonne nouvelle
2 ° partie
Le lendemain matin, Sakura et les deux garçons se rendirent
à l’hôpital pour un prélèvement
de sang pour analyse. L’après-midi, ils allèrent
sur le terrain de foot pour l’entraînement quotidien.
Le soir venu, Genzô et Sakura durent suivre Karl-Heinz et
Hermann pour aller à une boite de nuit. Ils fêtèrent
justement le passage en 2nde division. Il n’y avait non
seulement Genzô mais Karl-Heinz et Hermann qui passaient
en 2nde division. Malgré cela, Sakura regrettait de ne
pas être seule avec SGGK qui ressentait la même chose.
Dès que le kaiser et le maître d’œuvre
leur tournèrent le dos pour aller danser, SGGK et la fleur
de cerisier en profitèrent pour se serrer dans les bras
l’un de l’autre.
Genzô : Tu ne trouves pas qu’ils exagèrent
un peu ?
Sakura : Si. Ils auraient pu aller que tous les deux…
Genzô : Bah tant pis !
Sakura : T’es marrant, toi !
Au lieu de répliquer, Genzô décida de la
prendre au dépourvu en l’embrassant d’abord
sur le front puis il descendit tout en continuant à la
couvrir de baisers jusqu’à la joue, côté
où il était assis, avant de se diriger vers ses
lèvres… Au moment où il allait vraiment le
faire, SGGK vit du coin de l’œil ses amis revenir ce
qui l’obligea à se séparer de Sakura, frustré.
La jeune fille détourna alors la tête de manière
à ne pas voir Genzô, les joues en feu.
Hermann : Vous ne vous êtespas ennuyés
?
Genzô : Non. Je me demande
ce que Sakura pense en ce moment…
Sakura : Mais qu’est ce qu’il lui a pris de me
faire ça ?! Mais qu’est ce c’est cette sensation
étrange que je ressente au bas ventre… C’est
terrible… je ne sais si c’est mal ou si c’est
bien… Ça me fait horriblement peur ! Mais qu’est
ce que je ressens réellement pour Genzô ? Est ce
vraiment de l’amitié ? Il est déjà
si craquant, si beau… je ne peux me passer de sa présence…
Je me sens en sécurité quand il me tient dans ses
bras…
Genzô : Pourquoi a-t-il fallu qu’ils arrivent
comme ça juste pour savoir si on ne s’ennuyait pas
? On dirait que Kartz joue les grands-frères protecteurs…
Mais à l’égard de qui ?
Karl-Heinz : Kinomoto ? Tout va bien ?
Sakura : Oui pourquoi ?
Karl-heinz : Tu es toute rouge… Tu
n’es pas malade ?
Sakura : Non je vais parfaitement bien.
Karl-Heinz : Kinomoto, si ça ne va
pas, il vaudrait mieux que tu m’en parles…
Le kaiser s’approcha et murmura à l’oreille
de la jeune fille qui devint rouge pivoine. Ils s’éloignèrent
un peu plus loin pour parler tranquillement…
Karl-Heinz : Bon qu’est ce qui se
passe, Kinomoto ?
Sakura : Tu sais que j’ai une très
grande estime pour Wakabayashi…
Karl-Heinz : Oui bien sûr. Mais le
problème est là, Kinomoto. Tout ce que tu ressens
pour lui est au-delà de l’estime… Tu refuses
de le reconnaître…
Sakura surprise : Reconnaître ?
Karl-Heinz : Oui, tu dis que tu as une très
grande estime pour Wakabayashi, mais en fait c’est un sentiment
bien plus fort qui te lie à lui. Tu refuses d’admettre
que tu es amoureuse de lui parce que tu as peur de tes sentiments
et surtout des siens. Mais il n’y a pas que ça car
tu as encore ton côté sombre qui te tracasse et que
tu refuses de divulguer parce que tu as peur de te faire rejeter.
Sakura : Mais…
Karl-Heinz : Non Kinomoto, Tu ne te rends
pas compte de tes sentiments envers lui mais cela ne t’empêche
pas d’être toujours en sa compagnie. Tu as confiance
en lui, tu crois vraiment en lui. Kinomoto, réfléchis
bien, mais sache que je serai là pour te soutenir si tu
as besoin de conseils ou si cela ne va pas avec Wakabayashi…
Je veux te voir heureuse.
Sakura : Merci… Et arrête de
m’appeler « Kinomoto ». Appelle-moi par mon
prénom.
Karl-Heinz : Ok. Je pense qu’on est
de trop…
Sakura répliqua : Ne dis pas n’importe
quoi !
Karl-Heinz n’insista pas, mais il savait parfaitement
que c’était faux. Il lui suffisait de les observer
pour comprendre ce qui n’allait pas. Sakura et Karl-Heinz
retournèrent vers leurs amis. Le kaiser tira alors Hermann
tout en jetant un clin d’œil à Sakura à
la grande surprise de Genzô. Sakura émit un petit
sourire amusé car elle avait compris ce que le kaiser avait
voulu faire. Elle reprit sa place aux côtés de Genzô
qui lui jeta un regard interrogateur…
Sakura : Il a fait ça pour nous laisser tranquille.
Genzô : Je vois mais…
Sakura : Hermann risque de recommencer…
Genzô avait vraiment du mal à reconnaître
que Sakura lisait en lui comme un livre ouvert et pourtant le
fait était là. Il jeta alors un regard explicite
que Sakura comprit tout de suite. Ils se levèrent et il
quittèrent la boîte de nuit bras dessus, bras dessous.
Karl-Heinz, qui les vit quitter la boite de nuit, sourit mais
n’avertit pas Hermann afin de les laisser tranquille. Genzô
et Sakura rentraient à la maison.
Pourtant quelque chose n’allait pas chez Sakura. Elle avait
peur de se retrouver toute seule. Genzô, qui comprit le
problème, l’invita à dormir dans sa chambre.
Une fois allongés dans le même lit…
Genzô : C’est les résultats des tests qui te
font peur ?
Sakura : Oui.
Genzô : Tout ira bien, Kinomoto. Dis-moi, de quoi as-tu
parlé avec Schneider ?
Sakura : Rien de si important.
Genzô : Et pourtant il joue les grand-frères protecteurs
avec toi…
Sakura : Je sais. Tu es contre ?
Genzô : Non.
Sakura en le regardant dans ses yeux : Wakabayashi, tu es contre.
En fait, tu as peur que je m’attache à lui. (Genzô
allait nier) Non, ne nie pas Wakabayashi. Tu sais très
bien que ça ne marche pas avec moi…
Genzô soupira : Oui.
Sakura : Et si je te dis que je suis plus attachée à
toi qu’à lui, me croirais-tu ?
Genzô en fermant ses bras autour d’elle : Je te crois,
Kinomoto.
Sakura : Tu es la première personne qui m’a aidé
à m’en sortir… Et je t’en remercierai
jamais assez ! Je me sens si bien dans ses bras…
Genzô aimait sentir la tête de Sakura sur sa poitrine.
Il aimait sa compagnie. Sakura parvenait à dormir alors
qu’elle était si nerveuse à cause des résultats
des tests. Cela dura pendant toute cette attente pourtant…
Chaque matin, cela valait une remarque de la part de Fred ; chaque
matin, Genzô et Sakura râlaient après lui et
chaque matin, Yolande et les parents Mayuko assistaient à
la scène en souriant.
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