Chapitre 42 : L'anniversaire
de Sakura 2° partie
Sakura serrait la main de Genzo très fort parce qu’elle
était toujours angoissée ce qui n’échappa
aux yeux de Karl-Heinz.
Karl-Heinz : Mais qu’est-ce qui
la rend si nerveuse ?
Genzô avait mal à sa main et fit bouger les doigts
avec lenteur, caressant celle de Sakura pour qu’elle relâche
la pression. Confuse, la jeune fille avait compris le message
et desserra sans pour autant se défaire.
Hermann curieux : Qu’est ce qui vous
a mis autant de temps pour rentrer, Wakabayashi, Kinomoto ?
Genzô râla : Ça ne te
regarde pas, Kartz !
Fred curieux : Ah oui ? Et pourquoi vous
vous tenez la main alors ?
Genzô râla : Mêle-toi
de tes affaires, Mayuko-chan !
Yolande curieuse : Sakura ! Tu me caches
vraiment des choses, toi ! Alors tu l’as vraiment fait avec
lui puisque ça fait 3 heures qu’on vous attendait
!
Sakura, les joues en feu : MAIS
T’ES COMPLETEMENT FOLLE, TOI ! PARLER DE ÇA DEVANT
TOUT LE MONDE ?! J’AI VRAIMENT HONTE DE TOI ! T’AS
DES IDEES COMPLETEMENT PERVERSES !
Yolande curieuse : Alors qu’est-ce
que tu as fait en 3 heures ?
Sakura : Ce que tu m’énerves
par moment… J’ai parlé de beaucoup de choses
c’est tout !
Yolande : Tu rigoles ?!
Sakura : Non ! Ça m’a pris
3 heures pour tout dire !
Yolande : Mouis c’est ça…
Il y a bien plus que de l’amitié entre Wakabayashi-san
et toi !
Sakura, les joues en feu : JE T’AI
DEJA DIT QUE C’EST NON !
Yolande : A d’autres !
Sakura râla : Tu m’énerves,
Yolande ! Occupe-toi de tes oignons !
Genzô : C’est pas un peu fini
?
Yolande : Okay ! J’abandonne !
Emilie : Heu… Nous allons passer à
la surprise…
A ce mot, Sakura se raidit et jeta un regard angoissé
à Genzô qui lui pressa la main pour la rassurer et
pour lui signifier que ça n’avait aucun rapport avec
son passé. Ayant confiance en SGGK, la jeune fille se détendit
un peu, mais elle était encore incertaine. Genzô
ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir peur puisqu’il
avait appris cette énigme si pénible et si traumatisant.
Soudain Rémi apporta le cadeau mystérieux aux pieds
de Sakura qui resta ébahie pendant un certain temps. Elle
n’osait pas l’ouvrir tout de suite…
Hermann : Allez Kinomoto ! Ouvre-le !
Genzô râla : Laisse-lui un peu
de temps, Kartz !
Karl-Heinz : Kinomoto, prends ton temps.
Sakura : O… Oui… Merci Karl-Heinz.
La jeune fille n’arrivait pas à se décider
pour ouvrir ce cadeau car c’était bien la première
fois qu’elle eut quelque chose à déballer.
Elle n’était pas du tout habituée et elle
avait peur d’être déçue. Genzô
était le seul à comprendre son hésitation
et il se pencha à son oreille…
Genzô : Ouvre-le. Fais-moi confiance et sois la petite fille
que tu n’as jamais pu être en ouvrant ton premier
cadeau…
A ces paroles, Sakura reprit du courage et lâcha enfin
la main de Genzô pour s’accroupir vers le cadeau mystérieux
comme une petite fille qui allait avoir sa première surprise.
Craintivement, elle se décida et détacha le premier
scotch puis elle défit complètement le papier pour
se retrouver face à quelque chose qu’elle ne s’attende
pas du tout… Ce quelque chose était une chaîne
Hi-fi !
Sakura ne savait vraiment pas quoi dire et elle baissa sa casquette
pour cacher ses yeux embués de larmes qui menaçaient
de couler. Genzô posa alors une main sur l’épaule
de la jeune fille qui se retourna vers lui en tendant ses bras.
Le jeune homme se glissa du canapé pour être à
la hauteur de la jeune fille qui se jeta dans ses bras en enfouissant
son visage dans son cou. Genzô la serra étroitement
dans ses bras dès qu’il sentit les larmes couler
dans son cou. Sakura pleura de tout son corps silencieusement.
Hermann : Ben je ne comprends plus rien,
là !
Yolande râla : Moi non plus !
Hermann : Tu devrais parler un peu plus
en allemand, toi !
Yolande surprise : Depuis quand tu parles
anglais ?
Hermann ironique : Depuis la 6è pourquoi
?
Yolande furieuse de s’être fait duper : Tu
t’es moqué de moi, là ! Tu me disais que tu
ne savais pas parler anglais !
Hermann irrité : Ce n’est pas
ce que j’avais dit ni Karl-Heinz ! Nous aimons mieux parler
allemand qu’anglais !
Karl-Heinz à Sakura : Qu’est-ce
que tu as, petite sœur ?
BONG ! BONG ! BONG ! Fred, Hermann et Yolande tombèrent
à la renverse. Yolande n’avait compris que «
Petite sœur » de la bouche du kaiser. Quant à
Sakura, elle s’était calmée, mais elle restait
dans les bras de Genzô. Elle tourna la tête vers Karl-Heinz
qui vit les yeux rouges et gonflés.
Hermann : Karl-Heinz ! Depuis quand tu la
considères comme ta petite sœur ?!
Karl-Heinz montrant Yolande : Depuis le
retour de cette fille.
Yolande irritée : Hé ! J’ai
un prénom !
Karl-Heinz haussa les épaules et reporta son attention
sur Sakura qui s’était détachée de
Genzô. Ce dernier avait repris sa place sur le canapé.
Karl-Heinz aida la jeune fille à se redresser.
Karl-Heinz inquiet : Alors ?
Sakura : Ce n’est rien Karl-Heinz.
L’émotion était trop forte.
Karl-Heinz dubitatif : Tu es sûre
?
Sakura : Oui. Alors là,
il n’est pas question que tu saches la vérité,
Karl-Heinz ! Je ne pourrai pas raconter une seconde fois ce que
je viens de dire à Genzô aujourd’hui. C’est
au-dessus de mes forces. Merci…
C’est un cadeau magnifique.
Genzô : Ce cadeau est de notre part à tous.
Ahurie, Sakura fixa Genzô qui lui sourit gentiment, signe
qu’il ne mentait pas. La jeune fille ne pipa mot mais elle
sentit une joie naître en elle. Elle alla remercier chaque
personne sur la joue passant en premier par Fred, Emilie, Rémi,
Tatsuo, Yolande, Hermann, Karl-Heinz pour terminer par Genzô.
Un peu plus tard, ils passèrent tous à table et
Sakura se retrouva assise entre Karl-Heinz et Genzô. Les
conversations allèrent de toute part…
Sakura : Yolande, tu m’expliques pourquoi
tu as des bleus dans ton cou ?
Yolande : Mais ce n’est rien !
Sakura frappant son poing sur la table : ÇA
SUFFIT ! TU ME DIS QUI T’A FAIT ÇA ! TU N’AS
PAS SUFFISAMMENT SOUFFERT ?!
Hermann effaré : Souffert ?!
Elle avait souffert ?!
Sakura vit la mine déconfite d’Hermann. Elle eut
un mauvais pressentiment et elle se leva de la table pour prendre
le maître d’œuvre par l’oreille en direction
de la terrasse. Toute la table sauf Yolande éclata de rire
tandis qu’Hermann poussait un gémissement continue
d’un « Aie Aie Aie Aie ».
Arrivée sur la terrasse, Sakura relâcha l’oreille
d’Hermann et croisa ses bras, attendant des explications.
Sakura : C’était donc toi qui
la malmenais ?
Hermann : Oui c’était moi parce
que je voulais me venger de l’humiliation que j’avais
subie.
Sakura : Maintenant ça suffit car
ça fait 3 mois que ça dure ! Yolande risque de laisser
sa vie si tu continues ! Si tu savais ce qu’elle avait vécu
petite…
Hermann surpris : Comment ça ?
Sakura : Ce n’est pas à moi
de m’expliquer, mais elle ! Va la voir et explique-toi avec
elle. T’as intérêt à t’excuser
! Cela va de même pour elle !
Hermann s’en alla au salon, mais ne trouva pas Yolande.
Emilie lui indiqua alors la chambre. Genzô alla alors rejoindre
Sakura tandis que Karl-Heinz empêchait Fred de les embêter.
Pendant ce temps, Hermann était entré dans la chambre
de Yolande et s’expliqua avec elle. L’Anglaise lui
raconta tout ce qu’elle avait déjà dit à
Sakura. Elle pleurait tandis qu’Hermann la prenait dans
ses bras pour la calmer et lui accordant son pardon.
Yolande : Sans vouloir te vexer, tu n’es
peut être pas très beau physiquement comme Schneider
ou Wakabayashi, mais tu as un très grand cœur…
Est-ce que tu aimais Amy ?
Hermann : Pas spécialement, mais
je n’aime pas voir une fille pleurer. Je ne me suis pas
occupé de Sakura car elle trouvait refuge auprès
de Wakabayashi.
Yolande : C’est vrai. Je me sens si
bien dans ses bras…
Hermann : Elle est si fragile…
J’ai envie de la protéger, peu importe son passé.
Elle a le droit d’avoir une seconde chance…
Sur la terrasse, Genzô rejoignit Sakura et lui donna un
petit paquet. Surprise, la jeune fille l’ouvrit et trouva
un magnifique collier. C’était un pendentif qui se
terminait par un ballon de foot et par un cœur.
Sakura : Genzô… Pourquoi ?
Genzô : C’est un porte-bonheur.
Sakura : Merci.
Genzô lui prit des mains et le mit à son cou. Leurs
visages étaient si proches l’un de l’autre.
Sakura diminua la distance avec lenteur et se mit à effleurer
si rapidement de ses lèvres celles de Genzô qui n’eut
pas le temps de se reculer. Sakura ne s’était pas
du tout attardée même si elle savait qu’il
ne la rejetterait pas car elle voulait prendre son temps avec
lui et de ne pas trop précipiter les choses. C’était
tout nouveau pour elle et elle avait un peu peur. Genzô
la prit alors dans ses bras.
Genzô : Ai-je vraiment rêvé ou ai-je vraiment
senti très brièvement ses lèvres sur les
miennes ?
Dans la chambre de l’Anglaise, Hermann l’embrassait
doucement pour ne pas l’effaroucher et surtout en guise
de bonne nuit. Il ne voulait surtout pas aller trop vite avec
elle. Les non-habitants de la maison rentrèrent chez eux.
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