Chapitre 6 : Le départ
précipité
L’une d’entre elles décrocha son portable
et y répondit…
Voix : Juliette ? C’est moi Salvatore
!
Juliette : Que se passe-t-il, Grand frère
?
Salvatore : Je suis désolé
mais il faut que tu rentres le plus vite possible en Italie !
Juliette surprise : Quoi ?! Mais pourquoi
?
Salvatore : Maman a eu un accident !
Juliette pâle : Quoi ?! Mais comment
?
Salvatore : Reviens Juliette
Juliette : NON !
Sakura, qui avait remarqué la mine pâlie de son
amie, prit le portable de Juliette avant que la communication
ne soit coupée…
Sakura : Bonjour Salvatore, c’est
Sakura.
Salvatore : Bonjour Sakura mais le moment
semble mal choisi qu’on puisse parler…
Sakura : Salvatore, ce n’est pas pour
parler de tout et de rien mais dis-moi ce qui se passe. Je pourrai
ainsi essayer de convaincre ta sœur.
Salvatore : Merci Sakura. En fait, c’est
notre mère qui vient d’avoir un grave accident. Elle
a sauvé un enfant dans la rue et elle s’est retrouvée
dans un coma très profond. Juliette doit revenir car on
ne peut même pas savoir quand notre mère se réveillera…
Elle risque de mourir un jour ou l’autre !
Sakura : Je comprends. Je vais en parler
avec Juliette.
Salvatore : Merci Sakura.
Sakra : De rien Salvatore.
Sakura termina sa conversation avec Salvatore puis elle prit
à part Juliette loin des oreilles indiscrètes…
Sakura : Juliette, la situation est très
grave car ta mère risque de mourir à tout moment
et tu regretteras toute ta vie de ne pas être à ses
côtés. Crois-moi Juliette. Salvatore ne t’aurait
pas appelé si ta mère n’avait rien de très
grave. Juliette, ta mère est dans un très profond
coma…
Juliette : Comment veux-tu que je le sache
? Salvatore ne me disait pas tout ! Quand c’est toi, il
te dit tout !
Sakura : Parce que ton frère est
maladroit avec toi et pourtant il t’aime beaucoup. Il me
l’a dit quand j’étais en Italie. Juliette,
tu ne sais rien de moi mais je t’envie quelque part au fond
de moi car tu as toujours ta mère près de toi en
cas de soucis. Si je te dis ça… C’est que je
sais ce que c’est la vie sans avoir une mère aux
côtés de soi. Ma mère m’a lâchement
abandonnée petite. En réalité,
ma mère est morte à l’accouchement…
Essaye de me comprendre car je souffre plus
que tu peux l’imaginer et pourtant je ne le montre jamais
!
Juliette n’en revenait pas car elle pensait que Sakura
était très heureuse pourtant elle ne connaissait
pas la vraie vérité.
Juliette : D’accord Sakura. Je retourne
en Italie. Au fait, fais attention à ne pas tomber amoureuse
d’un garçon qui se croit tout permis. Je fais référence
aux 2 garçons qui tournent autour de toi. L’un est
le garçon blond aux yeux bleus et l’autre est celui
à la casquette… Sakura, je ne sais si tu as remarqué
mais l’un des deux est plus rapide pour te draguer…
Sakura : Schneider-san et Wakabayashi-san
… Je sais ce que je fais, Juliette car Schneider-san et
Wakabayashi-san… Ne t’inquiète pas Juliette,
j’ai remarqué leur petit jeu. Schneider-san me drague
et se croit tout permis alors que Wakabayashi-san cherche à
me connaître mieux…
Juliette : Si Wakabayashi-san ne te drague
pas comme Schneider-san, c’est qu’il est plus sérieux…
On apprend d’abord à se connaître tout en laissant
les sentiments venir tout seul. Si on force quelqu’un pour
qu’il l’aime, c’est perdu d’avance !
Sakura : Juliette, je ne suis pas aussi
naïve que tu crois. Schneider-san me laisse si indifférente
alors que j’apprécie la compagnie de Wakabayashi-san
… Sans aucune raison apparente !
Juliette : Fais attention quand même
!
Sakura : Ne t’en fais pas. Peu
de garçons veulent sortir avec moi à cause de l’enfant
qui vit avec moi. Tous croient que c’est mon fils lorsqu’ils
me voient avec lui… S’ils savaient la vérité…
Le soir venu, tous étaient rentrés chez eux. Sakura
s’occupa de l’enfant mystérieux. Pendant ce
temps, Juliette faisait ses valises avec l’aide de Saori
et d’Ami. Le lendemain, Juliette prit l’avion et retourna
en Italie après avoir fait les adieux aux autres. Genzô,
Hermann Karl-Heinz et Sakura allèrent au stade de foot
tandis que Saori et Ami allaient au collège pour apprendre
les langues étrangères. Sakura se rapprocha de Genzô
à la grande jalousie de Karl-Heinz…
Sakura : Dis-moi, Wakabayashi-san, est ce que cette allumeuse
de Mayuko-san te laisse un peu tranquille le soir ?
Genzô : Pas tout à fait, Elle m’ennuie en l’absence
de ses parents et cela m’énerve ! Comment le sais-tu
?
Sakura mystérieuse : Comme ça !
Genzô : Ah non ! Dis-moi comment peux-tu me dire «
comme ça » ?
Sakura : N’insiste pas Wakabayashi-san, je ne dirai pas
de toute façon.
Genzô : J’aimerai bien être tranquille le soir
quand les Mayuko sont absents !
Sakura : Il lui reste combien de temps pour que sa punition soit
levée ?
Genzô : Une semaine !
Sakura : Ok.
Genzô : Elle est incroyable. Elle s’inquiète
toujours pour les autres mais jamais je ne l’ai vu s’inquiéter
pour elle… C’est à croire qu’elle a le
cœur sur la main !
Karl-Heinz : C’est quoi cette
fille qui m’ignore complètement ? D’habitude,
les filles me courent après moi… C’est la première
fois que je vois une fille si désintéressée
de mon charme. Il faut que j’essaye de la draguer de nouveau
sans qu’elle ne s’en rende compte…
Ils arrivèrent au stage de Hambourg et les garçons
se mirent au travail tandis que Sakura les encouragea. La jeune
fille avait tendance à encourager plus Genzô que
Karl-Heinz sans qu’elle s’en aperçoive vraiment.
Hermann riait sous cape comme les autres équipiers car
ils s’amusaient de voir leurs deux amis se battre pour le
cœur de la jeune fille.
Hermann : 2 à 1 pour Wakabayashi
!
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