Note de l'auteur : Je
souhaiterais remercier tous ceux qui m’ont écrit
pour ma première fic sur ce dessin animé, ça
m’a encouragé et en écrire la suite comme
vous me l’avez demander. Alors voilà, elle est là,
entière ! Merci encore. Par contre cette fic n’aura
plus de suite. Et même si elle ne porte pas le même
nom que « Loin des yeux loin du cœur, un proverbe trop
menteur », elle est belle et bien la suite.
Elle y était rentrée depuis deux heures au Japon.
Elle défaisait sa valise quand un groupe de jeune arriva
devant chez elle. Patty descendit heureuse de savoir que ses amis
étaient là pour elle.
- Bonjour dit la jeune fille en ouvrant la porte.
- Raconte ton voyage et Olivier il va bien ? demanda Bruce d’entré
de jeux.
Olivier ! Le cœur de Patty se serra dans combien de temps
allait-elle le revoir maintenant qu’elle venait de le quitter.
Dans combien de temps se retrouverait-elle à nouveau dans
ses bras et sous la chaleur de ses baisers ? Ni elle, ni personne
sauf le comité qui préparait le championnat pourrait
lui dire la réponse, eux seul étaient dès
à présent en mesure de décider quand elle
reverrait son petit ami.
- Patty , tu te sens bien demanda Evelyne inquiète de
la réaction de son amie.
- Oui, oui. Olivier, Roberto et Ben vont très bien.
- Ben, tu as vu Ben s’exclamèrent en chœur Ted,
Bruce, Paul et Johnny.
- Oui, il s’entraîne dans la même équipe
qu’Olivier depuis plus d’un an. Ensemble, ils forme
toujours le même tandem.
- Je m’en souviens encore s’exclama Ted.
- Qu’est ce qui s’est passé demanda Evelyne
? Et qui est Ben ?
- Comment tu ne connais pas Ben ? Dit Bruce surpris. C’était
l’un des meilleurs élément de la New Team
après Olive et Thomas.
- Ca oui, alors. Je me rappèle quand il est arrivé
dans votre équipe peu avant la formation de la New Team.
C’était une sacrée chance que ce jour là
tu te sois blessé. Sinon, on ne l’aurais jamais vu
en action. Il a une tactique d’enfer, dès qu’il
a un ballon dans les pieds, il est invincible.
- Ca alors, il doit être fabuleux ? lâcha Evelyne.
- Et il a fait des progrès les gars affirma Patty.
- Vivement les débuts des entraînements qu’on
puisse enfin jouer avec Ben , Tom et Olivier clamèrent
les futurs joueurs de l’équipe du Japon .
- Je dois aller finir de défaire mes valises dit Patty.
- Tu nous fous dehors c’est ça ? s’inquiéta
Bruce.
Patty lui fit un sourire et rentra chez elle. Avec toujours
le même pincement au cœur quand elle quittait ses amis
et tout ce qui lui rappelait un temps soit peu Olivier, son Olivier.
Elle défit sa valise avec toujours cette même mélancolie,
la mélancolie du temps qui passe. Elle ne cessait de repenser
à leurs retrouvailles, c’était si merveilleux
de pouvoir à nouveau être dans ses bras, seulement
le temps était toujours contre eux. Pourquoi ne pouvait-elle
pas passer une semaine avec l’homme qu’elle aimait
? Etait ce trop demander au seigneur de lui laisser Olivier Atton
? Elle n’en pouvait plus d’attendre et pourtant après
ces deux années, elle devenait sûrement maître
en la matière d’attendre. Elle avait fini de défaire
ses bagages et se décida à envoyer un mail à
Olivier et puis peut-être relire tous les autres. Elle ne
savait pas comment réagir devait-elle être heureuse
de l’avoir vu ou triste de l’avoir quitter ?
Elle se connecta. Et lut ses e-mails. Plusieurs était
écrit par ses amis du collège, elle les lut puis
écrivit le sien.
Mon cher Olive
Cela va faire près de trois heures que l’on s’est
quitté et tu me manques déjà de trop. Je
ne sais pas si j’arriverais à tenir longtemps loin
de toi. C’est vraiment horrible d’être si loin
de toi. J’étais si heureuse de te revoir et tellement
triste de devoir te quitter. Merci pour ce petit séjour.
Je t’aime
Patty.
Elle l’envoya. Il fallait absolument qu’elle trouve
une occupation qui lui occupe le cœur et l’esprit.
Elle opta rapidement pour la cause de son retour : son devoir.
Elle étudia jusqu’à environ 10 heures du soir
quand elle décida d’aller se coucher. A peine avait-elle
poser sa tête sur son oreiller que le pays des rêves
l’emporta dans uns contrée lointaine.
Elle se réveilla vers midi le lendemain. Elle descendit
dans la cuisine et vit que sa mère lui avait laissé
un message sur la table. « Tes amis sont passés,
ils t’attendent à 13h au stade. Bisous. Maman ».
Ses amis heureusement qu’ils étaient tous là
quand Olivier est partie, sinon elle n’aurait jamais tenu
aussi longtemps. En faîte, elle aurait certainement pas
tenu du tout. Elle aimait sa vie ici au Japon, ses amis mais une
ombre noircissait ce splendide tableau : l’absence d’Olivier.
Elle s’habilla rapidement, mangea un morceau de pain et
courut vers le stade.
Quand elle arriva au stade où la new team s’entraînait,
un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle aperçut
alors une troupe de jeune d’à peu près son
âge sur le stade. Ca devait être ses amis. Pourtant,
il y avait quelques silhouettes qu’elle ne connaissait pas
mais tout le monde avait l’air de se connaître et
de se réjouir ensemble. Patty pris son courage à
deux mains et alla à leur rencontre, aprés tout
, pourquoi craignait-elle tant ce rendez-vous ? Il était
aussi normal que pouvait être un rendez-vous avec ses copains
au stade à les regarder jouer au foot pendant des heures
sous une chaleur insupportable. Cependant quelque chose lui semblait
aujourd’hui, différent. Ce jour n’était
pas un jour comme les autres. Elle s’avança vers
ses amis. Elle salua tout le monde et s’aperçut que
Mark Landers, Dany et Ed étaient parmis ses amis.
- Bonjour dit Patty tout simplement laissant de côté
l’anxiété de leur arrivée.
- Bonjour Patty répondirent les 3 footballeurs.
- Vous allez bien ?
- Très bien et toi ?
- Je vais bien merci. Et pour vous l’Europe ?
- Tout se passe pour le mieux pour nous lui expliqua Mark. Nous
savons qu’Olivier est devenu pro au Brésil.
- Oui, c’est vrai.
- Tu dois être fier de lui.
- C’est normal, non. C’est son rêve après
tout.
Leur discussion fut interrompu par l’arrivée de Tippy
et Julian.
- Salut tout le monde fit Julian en arrivant tandis que Tippy
faisait un signe de tête.
- Julian, Tippy, je suis vraiment ravi de vous voir fit Patty
en embrassant son amie.
- Nous sommes venus dès que nous avons reçus ma
convocation annonça Julian . et vous aussi vous êtes
tous sélectionnés.
- Tout le monde ici y est fit Bruce. Il ne manque plus que trois
joueurs.
Trois joueurs maintenant il ne restait plus que trois places
et tellement de personnes pour les occuper. Pourvus que ce poste
soit pour Olivier , Thomas et Ben. Sans eux, l’équipe
serait trop différente, ce ne serait pas une équipe
digne du Japon .
- J’ai une idée si on fêtait tous cela ce soir
en discothèque affirma Bruce.
- Je vois que les coups qu’il a pris, l’ont fait devenir
une lumière répliqua James Derrick.
Tout le monde se mit à rire
- ce soir 10h devant la boite alors affirma Paul s’avisant
que tout le monde était d’accord.
- Je suis navrée mais je ne peux pas venir. Je dois réviser
on a avancé mes partiels pour lundi.
- Il n’y a pas de mais. Tu viens célébrer
ces retrouvailles.
- N’insiste pas Suzzie, j’ai dit non.
- T’es pas marrante aujourd’hui dit suzzie décu
par l’attitude de son amie.
- Désolé. Je dois aller réviser fit Patty
avant de partir.
Cependant elle entendit la voix de Bruce lui répéter
qu’il passerait la chercher ce soir. Pourtant ce soir, elle
ne voulait pas sortir, elle ne voulait pas revoir ses amis, ceux
qui sans s’en rendre compte la blesser avec ses souvenirs
communs, ceux qu’il lui rappelait son cher et tendre Olivier.
Que fait-il à présent ? Pensait-il à elle
autant qu’elle pensait à lui ? Elle savait qu’il
l’aimait c’était certain mais jusqu’à
quel point, jusqu’à quand arriveraient-ils à
supporter la distance entre eux. Toutes ces questions qu’elle
croyait résolues revenait aussi vite qu’elles s’étaient
envolées dès qu’elle avait vu Olivier trois
jours plus tôt.
10 heures arrivèrent plus vite qu’elle ne l’aurait
souhaité. Elle n’avait toujours pas décidé
si elle allait rejoindre ses amis ou restait là à
se morfondre sur son triste sort. Cela l’empêchait
même d’étudier, elle n’avait vraiment
pas le cœur à étudier, son cœur était
encore et toujours au Brésil avec Olivier. Une personne
frappa à la porte, c’était Bruce. Patty descendit
à sa rencontre.
- Tu n’es pas prête s’étonna Bruce.
- A vrai dire, je ne viens pas dit Patty .
- Tu as 5 minutes lui ordonna Bruce. Je te laisses 5 minutes sinon
tu pars comme je te trouve dans ta chambre.
- Bruce !
- Le compte à rebours adéjà commencé.
4min58.
- J’ai dit non, Bruce, je ne viens pas.
- Patty, je te connais trop bien . tu vas passée toute
la soirée dans ta chambre à penser à Olivier.
Mais nous, on est là, on t’aime alors il n’est
pas question de te laisser ici toute seule. Plus que 4min30. Dépêches-toi.
Patty lui souri et remonta les escaliers 4 à 4. Elle
s’habilla rapidement. Elle choisit une jupe trois quart
noire, un caraco rose, des bottes noires. Elle opta pour un maquillage
simple, se passa un coup de peigne et rejoingna Bruce en bas.
Une demi-heure plus tard, elle avait rejoint tous ses amis à
la boite. Elle se déhancha durant plus de deux heures sur
les pistes de la discothèque avec Evelyne quand les slows
commencèrent à retentir.
Les couples dans le petit groupe commencèrent à
se former : Julian et Tippy, Suzzie et Ted, Evelyne et Paul ainsi
que Jenny et Philipp qui les avait rejoint dans la boite.
Patty les regarda un part un et sentit la nostalgie revenir
en elle . Elle posa sa tête sur le rebord de la banquette
où elle était assise quand un jeune homme brun vint
vers elle mais elle ne releva pas la tête et l’ignora.
Il était assez grand, musclé et beau. Il tendit
une main vers elle.
- Voulez-vous danser Melle ? demanda t-il cordialement.
- Non répondit Patty sans prendre la peine de jeter un
coup d’œil au jeune homme.
- J’insiste !
- J’ai dit…. Patty venait d’apercevoir que le
jeune homme portait à son annulaire une chevalière
qu’elle n’avait vu nulle part ailleurs que sur Olivier.
Elle releva la tête vers lui. Son visage s’éclaircit
alors quand elle aperçut le visage du jeune homme.
- Tu danses Patty redemanda t-il.
La jeune fille prit sa main et se laissa diriger vers la piste
de danse sans appréhension. Il était là,
avec elle. C’était si merveilleux, elle ne semblait
pas y croire, elle ne voulait pas y croire c’était
vraiment trop beau.
- Tu es arrivé quand ? demanda Patty.
- Vers 11h ce soir. On est passé chez moi puis on est venu
directement ici.
- C’est qui on.
- Ben , Thomas et moi.
- Thomas et Ben sont aussi sélectionnés dit Patty
folle de joie.
- On est réuni comme dans la sélection junior.
- Et toi, tu es là avec moi finit Patty en se blottissant
contre lui.
- Oui, je suis là.
Olivier l’embrassa passionnément. Il restèrent
blottit l’un contre l’autre jusqu’à la
fin des slows sans parler. Il n’avait pas besoin de parler
pour se comprendre, ce silence n’était en aucun cas
pesant ni gênant, c’était l’un de ceux
où nos cœurs se comprennent sans un mot, juste avec
des gestes et des regards où les paroles n’avaient
pas leurs places.
Les slows finirent et ils allèrent rejoindre les autres
sur la banquette. Olivier salut tous les amis. C’était
un instant magique pour lui et Ben qui n’était pas
revenu au Japon depuis plusieurs années, des années
où ils ne correspondaient avec leur amis que par e-mails
où il n’avait pas jouer une partie de football ensemble.
La soirée finit rapidement et tous partirent ensemble
vers 5h.
- vous êtes fatigués les gars demanda Ben.
- Pas tellement répondit Thomas. Pourquoi ?
- J’ai un ballon dans le coffre. Ca va faire 8 ans que je
n’ai plus jouer sur le sol japonais. On va faire une partie.
- Ben, il est 5h du mat fit Patty d’un ton réprobateur.
- Moi, je suis partant annonça Olivier.
- Nous aussi firent en chœur tous les autres .
- Super.
Patty lança un regard exaspéré aux autres
filles puis elle suivit les garçons. Les voitures s’arrêtèrent
devant le stade. Tous les garçons descendirent enthousiasmés.
- On est16. Deux équipes de 8 joueurs ça vous va
? demanda Tom.
- C’est parti, l’ancienne New Team avec moi dit Olivier.
Ted , Johnny, Tom, Paul, Bruce, Ben rejoingnirent Olivier. Dans
son équipe, il me lui manquait plus qu’un joueur.
Ed, Dany ,les frères Derrick, Ralph, Sandy se mirent avec
Mark .
- Et nous, on se met avec qui demanda Julian.
- Va avec Olivier, moi je vais allez avec Mark répondit
Philipp.
Les deux équipes étaient à présent
au complet, les 16 joueurs commencèrent à jouer
dans la plus grande joie, le simple fait de jouer à nouveau
tous ensemble les rendaient heureux.
Olivier fit une passe à Ben qui dribbla Dany avec une simple
feinte avant de repasser la balle à Olive.
- On y va fit Olivier. Les avants avec moi ! hurla Olivier avant
de se diriger vers les buts d’Ed.
- Olive, attention Philipp à ta gauche cria Bruce du fond
du terrain.
- Tu ne passeras pas cette fois Olivier le prévînt
le jeune joueur.
Pourtant , Olivier ne chercha pas l’affrontement et préféra
passer la balle à Paul qui était démarqué.
Paul fit une passe à Johnny qui venait de se faire marquer
par Sandy mais ne l’avait pas vu. Sandy prit la balle et
partit en direction des buts adverse suivit de près par
Mark , Philipp et Dany mais également par Ben , Olivier
.
Sandy passa la balle à Mark qui remonta la ligne des
buts avec Dany comme à l’accoutumé.
Julian fit signe à Bruce de se charger de marquer Dany
et lui s’occuperait de Mark. Julian courut vers Mark.
- Je suis ravi de voir que tu es en meilleur forme que la dernière
que je t’ai vu sur un terrain. Moi aussi j’ai fait
des progrès .
- On ne t’a jamais dit qu’il ne fallait pas parler
sur un terrain demanda Julian.
- Quoi ? reprit Mark étonné par la réplique
de ce dernier.
Julian lui piqua la balle et remonta en sprint vers l’autre
camp. Arrivé au milieu de terrain, il dégagea en
direction de Ben qui fit ensuite une belle série de une
deux avec Olivier pour se débarrasser de ses adversaires
un peu encombrants.
Ben et Olivier se retrouvèrent face à Ed , qui ne
savait pas qui allait marquer car les deux joueurs continuer toujours
à se faire des passes. Olivier fit un signe de tête
à Ben qui lui repassa la balle. Ed croyant anticiper le
tir de ce dernier plongea mais Olivier repassa la balle à
Ben qui tira et marqua après seulement 5 minutes de jeu.
- C’était un beau but les gars hurla Bruce fou
de joie.
Mark fixait la balle, il n’aurait jamais cru qu’Ed
se laisserai prendre ainsi.
- C’est pas vrai se plaint-il.
- Moi aussi ils m’en ont marqué de la même
façon lui confia Tom.
Les garçons continuèrent leur partie tandis que
les 4 filles étaient assises sur l’herbe.
- Alors comme ça vous vous connaissez tous depuis plus
de 10 ans dit Suzzie surprise.
- Ca devait être formidable de les suivre partout depuis
la création de leur équipe fit Evelyne.
- C’est merveilleux, encore plus quand ton équipe
est victorieuse. Répondit Patty.
- Ca devait pas être trop dur pour toi en tout cas étant
donné que la New Team gagnait tout le temps rappela Tippy.
- C’est pas de ma faute, si je suivais une équipe
de champions lança Patty sous le ton de la plaisanterie.
- Franchement les filles qu’avons nous à sortir avec
des footballeurs ? Il faut vraiment être cinglés
pour faire un foot à 5h du matin ronchonna Jenny.
- A votre avis, ils en ont encore pour longtemps car il fait pas
très chaud ce matin dit Patty en frissonnant.
- Encore une mi-temps répondit Suzzie. Tu dois être
vraiment heureuse de revoir Olive. Il a beaucoup changé
depuis ces deux dernières années, il est encore
plus beau qu’avant.
- C’est vrai ! il a beaucoup changé mais lui il est
resté le même qu’avant.
- Tu en as de la chance fit Suzzie rêveuse. Racontes nous
encore une fois comment il t’a dit qu’il t’aimait.
- Suzzie, tu le sais très bien, tu étais là.
- Peut-être mais je suis certaine que Jenny aimerait savoir.
Pas vrai ? demanda t-elle en faisant un clin d’œil
à la jeune fille.
- Allez raconte !
- C’est lors du dernier match de foot du tournoi. Olivier
affrontait Mark dans un ultime combat celui qui remporterait cet
affrontement était certain de remporter la coupe. Tous
les supporters hurlaient pour encourager leur équipe c’était
merveilleux. Je me souviendrais toujours de ce jour. Olivier remporta
la partie et rapporta une fois de plus la coupe à notre
collège. A la fin de la remise des coupes, l’ancien
entraîneur de Thomas et venu le voir avec une lettrede la
part de Roberto qui lui demandait de le rejoindre. Olivier était
fou de joie et moi j’étais contente pour lui bien
que je savais qu’à partir de ce moment, je savais
que plus rien ne serait comme avant entre nous. Et j’avais
bien raison. Je descendis des gradins pour le féliciter
lui et les autres. Il m’a regardé comme jamais avant
puis il m’a tendu la lettre de Roberto .
Flash :
- Tiens lit-là ! dit Olivier fou de joie.
- C’est quoi ? demanda Patty inquiète. Pourtant elle
lut la lettre. A la fin, elle leva les yeux vers Olivier.
- C’est génial tu ne trouves pas ! Je vais enfin
partir au Brésil et pouvoir passer pro. Je suis fou de
joie Patty. Patty ( elle pleurait) qu’est ce qui t’arrives
?
- Rien ( elle essuya ses larmes). Je vais bien, c’est bouleversant
d’assister à l’accomplissant du rêve
d’un de ses amis.
- Je sais que tu redoutes ce jour depuis toujours, Pat. ( Il passa
une main sur sa joue)Si tu me demandes de rester
- Non, ne dis rien. ( elle posa un doigt sur ses lèvres)
Tais-toi ! et file.
- Je t’aime Patty .
- Moi aussi Olive .
Olivier s’approcha d’elle et l’embrassa. Ce
baiser fut le plus doux que Patty n’ait jamais reçu.
Il était rempli d’amour, de joie et de tristesse.
- Ca marchera Patty. On y arrivera.
- Je sais Olivier. Allez, ton avion n’attendra pas moi si.
Retour :
- Eh voilà ! Il m’a embrassé encore une fois
et il est parti au Brésil.
- Franchement, je ne sais pas si j’aurai eu le courage de
laisser Philipp partir aussi loin expliqua Jenny.
- Mais lui, il a eu le courage de te laisser partir sans pour
autant jamais cesser de t’aimer répondit Tippy.
- C’est vrai que être près du garçon
qu’on aime sans jamais lui avouer c’est dur mais quand
on sait que c’est réciproque mais que l’on
se verra que dans plusieurs mois c’est encore plus horrible
fit Patty. On a eu de la chance nous.
- Tu parles d’une chance, je préférais aller
me coucher clama Suzzie.
- Moi aussi, je préférais mais bon, c’est
eux les chauffeurs répondit Evelyne. Et puis, je trouve
qu’on est bien ici, tous ensemble comme avant.
- Non, Evelyne, avant jamais, ils n’auraient fait une partie
tous ensemble sans un esprit de compétition. Aujourd’hui,
ils ont tous envie de gagner, ils forment l’équipe
dont on a toujours rêvé secrètement répondit
Patty.
Le match des garçons finirent sur une victoire d’Olivier
et de son équipe vers 7h. Tout le monde rentra chez lui.
- Patty, je te raccompagne proposa Olivier avant de monter dans
sa voiture.
- Ce serait vraiment gentil, mon chéri.
Elle monta à l’avant à ses côtés
tandis que Ben monta à l’arrière.
- On y est enfin ! chez nous fit Ben. 8 ans que je n’ai
pas remis les pieds ici.
- C’est vrai que c’est vraiment bien de revenir ici.
Je suis certain que les mois avenirs vont être super.
- Il reste combien de temps avant le début du championnat
demanda Patty.
- Environ 2 mois.
- Ca va passer vraiment très vite.
- Peut-être même trop vite pensa Patty.
Elle savait qu’Olivier serait ici pour quelques mois seulement.
Juste le temps de mener son équipe au championnat puis
essayer de gagner la coupe après il repartirait au Brésil
pendant encore 5 ans, le temps d’achever son contrat avec
son club.
Les deux mois passèrent rapidement, Patty et Olivier
se voyait tous les jours aux entraînements ainsi que le
soir où ils mangeaient ensemble. Dès que venait
l’heure de se quitter, c’était comme si on
leur arracher une partie d’eux même durant plusieurs
heures jusqu’au lendemain.
Un soir où Olivier et Patty étaient ensemble comme
d’habitude, Olivier amena Patty dans un petit restaurant
chinois . C’était la première fois depuis
deux ans qu’ils passaient ensemble leur anniversaire, aujourd’hui
était le jour où deux ans plus tôt, ils s‘étaient
avoués leurs sentiments. Olivier avait organisé
une soirée spéciale pour elle. Dans un premier temps,
il l’emmena dîner, ensuite il la conduisit dans une
soirée dansante pour à la fin la ramener chez elle
juste après l’avoir demander en mariage. Un sujet
qu’il n’avait encore jamais évoqué avec
elle mais une chose dont il était certain c’était
qu’il voulait vivre avec elle jusqu’à la fin
des ses jours.
Olivier raccompagna sa jeune amie devant sa porte. Au moment où
Patty s’approcha pour l’embrasser il se recula, posa
un genoux par terre et commença à lui faire sa demande.
- Patty, je t’aime. C’est une chose dont je suis
certain depuis bien longtemps. Je t’aime sûrement
depuis toujours, peut-être même depuis la première
fois que je t’ai vu quand je suis arrivé ici. Une
chose est sure c’est que ma vie sans toi, elle n’existe
pas. C’est vrai que parfois notre relation est difficile,
en partie à cause de moi et de mon amour du football mais
je veux que tu saches que pour moi, tu es plus importante que
tout le reste. Tu fais partie de moi , la première personne
à laquelle je pense le matin quand je me réveille
c’est toi. Tu es la première personne que j’ai
envie de voir à mon réveil et la dernière
que je veux voir à mon coucher. Je veux faire partie intégrante
de ta vie et que tu n’imagines jamais un futur où
je n’aurais pas ma place à tes côtés.
Je voudrais que tu devienne ma vie , veux –tu m’épouser
mon amour ?
- Olivier, je… je..
Elle lui tendit une main et l’aida à se relever.
Doucement, elle s’approcha de lui et posa ses deux mains
autour de son cou. Elle l’embrassa passionnément
puis lui murmura.
- Une vie sans toi Olivier, ce ne serait pas une vie en tout cas
pas celle dont je rêve.
Olivier l’embrassa encore une fois puis lui passa l’anneau
au doigt. Il s’apprêtait à partir quand Patty
le retint.
- Il se fait tard . Reste avec moi !
- Tu es sure demanda le jeune homme surpris.
Pour toute réponse , elle déposa un léger
baiser sur les lèvres de son amant avant de la guider dans
sa chambre.
- Patty, tu n’es pas obligé !
- J’en ai envie Olivier ! Je veux passer cette nuit avec
toi. Je suis prête à présent, et c’est
le bon moment. Mais si tu n’en as pas envie, je comprendrais
alors dis le moi.
Elle s’approcha délicatement de lui et commença
à lui retirer sa veste. Olivier ne la stoppa pas, il se
laissa faire en la dévorant des yeux. ( Pour le reste,
faîtes marcher votre imagination).
Le lendemain matin, ils se réveillèrent enlacés.
Olive était réveillé depuis plusieurs heures
déjà mais n’avait pas osé bouger de
peur de réveiller Patty. Il l’avait regardé
dormir. Patty se réveilla à son tour puis sourit
à Olivier.
- Ta mère ne va tarder à se lever, et je ne veux
pas voir sa réaction quand elle me trouvera là fit
Olivier en déposant un baiser sur le front de Patty.
- Et moi, je ne veux pas que tu partes !
- Moi non plus j’en ai pas envie. Mais on n’a pas
le choix.
- Pourquoi, c’est toujours pareil ? Allez files avant que
je ne changes d’avis et que je ne te laisse plus partir.
- Le temps de rentrer chez moi, prendre une douche et je reviens
te chercher. D’accord !
- J’espère bien.
Olivier se leva et s’habilla hâtivement. Il embrassa
langoureusement Patty.
- Je t’aime murmura t-il avant de partir.
Patty se leva à son tour et passa sa robe de chambre avant
de descendre dans la cuisine. Sa mère avait déjà
préparé le petit déjeuner. Cela devait faire
assez longtemps qu’elle s’était levée
ce qui mis mal à l’aise Patty.
- Bonjour maman fit-elle en allant embrasser sa mère .
- Bonjour ma chérie ! Tu as bien dormi.
- Oui, comme un bébé.
Patty attrapa un bol sur la table, y mis du lait et des céréales.
Elle commença à manger.
- J’aurai cru qu’Olive déjeunerait avec nous
dit sa mère en servant son café.
- Comment ! répondit Patty surprise.
- Je l’ai vu descendre ce matin.
- Oh ! maman, c’est pas
- T’en fait pas ma chérie. Tu es assez grande pour
prendre tes responsabilités maintenant !
Patty baissa la tête et vit la bague de fiançailles
qu’Olivier lui avait offerte la veille. Elle l’enleva
discrètement puis elle la fourra dans sa poche.
- C’est vrai, je suis responsable moi même de mes
actes.
- Ma chérie, je ne veux pas te faire la morale mais passer
à l’acte demande une cetaine réflexion avant,
et c’est pas à prendre à la légère.
Tu es sure de toi et d’Olive ?
- Ca va faire deux ans que je sors avec lui ! Ce que je fais avec
lui ne te regarde en aucun cas, je suis navrée. Je dois
y aller.
- Patty, patty reviens j’ai pas fini.
- Mais moi si ! La leçon, il fallait me la faire quand
j’avais 14 ans maintenant il est trop tard, Maman.
- Patty !
Elle se retourna , lui sourit et partit dans sa chambre se laver
et s’habiller. Elle choisit un pantalon noir avec un débardeur
fuschia ainsi que des p’tites sandalettes noire également.
Environ 10 minutes plus tard, Olivier arriva dans sa chambre.
- Ma mère est encore là ? demanda Patty dès
qu’elle le vit.
- Non.
- Elle sait Olivier ! Elle t’a vu partir ce matin.
- C’est pas une tragédie Patty , je t’assure.
- C’est rassurant quand ça vient de toi !
Olivier s’approcha d’elle et l’embrassa tendrement.
- Ca va toi ?demanda t-il soucieux.
- Très bien, je t’assure.
- T’es certaine, tu te sens bien.
- Olivier, je suis pas malade, je suis heureuse, fiancée
à un garçon extra. Et puis, il y a aussi cette nuit.
Alors pourquoi veux-tu que j’aille mal. Tout est parfait.
Allez, tu as un match, je crois.
- Patty, je t’aime.
- Moi aussi idiot, je t’aime.
Ils allèrent au stade main dans la main où les
attendaient tous les autres joueurs pour un match amical avec
la France. En effet, le championnat se déroulait cette
année au Japon et toutes les autres équipes étaient
arrivées hier matin.
- Bonjour tout le monde dit olivier de bonne humeur à l’intention
de tous les joueurs qui occupaient déjà le terrain.
- Ah Olive, on commençait à s’inquiéter
fit Bruce.
- Oui, on t’a connu plus ponctuel renchérit Paul.
- On avait dit à 8h30 ici et il est 8h30 dit Olivier confus.
- Peut-être mais nous , on est arrivé à 7h45
espérant s’entraîner avec toi mais tu as changé
tes habitudes au Brésil remarqua Ted.
- Désolé les gars ! Bon, on a peut-être pas
que ça à faire de parler. Je m’habille et
j’arrive .
Olivier partit dans les vestiaires après avoir embrassé
sa copine . Patty , elle, alla s’asseoir près des
autres filles c’est à dire : Evelyne, Suzzie, Jenny
et Tippy qui ne manquèrent pas de se poser des questions
sur le comportement de cette dernière.
- Mais dis moi, Olive n’aurait pas dormi chez toi par hasard
? demanda Suzzie sans aucune gène.
- Pourquoi tu me demande ça ? répondit Patty en
rougissant.
- Ben nous a dit qu’il n’était pas dans sa
chambre ce matin et qu’il l’avait pas entendu rentré
cette nuit.
( Ben dort chez Olivier dans la chambre d’ami car son père
n’habite plus Fujisawa )
- Tu est bien curieuse ce matin, ma p’tite Suzzie.
- Racontes ta soirée, j’avais raison l’interrogea
Tippy ( qui est sa meilleure amie). Les filles vous nous excusée.
Tippy tira Patty à l’écart du groupe et
Patty commença à lui raconter sa soirée dans
les moindres détails ( enfin presque).
De l’autre côté, les garçons avaient
commencés leur match depuis plus d’une heure et demi.
Olivier avait ordonné de jouer tout en gardant le plus
possible leurs nouvelles tactiques car le championnat n’avait
pas encore commencé et d’autres joueurs étaient
présent pour les espionner.
Julian passa la balle à Mark qui remonta le terrain avec
Danny et Philip, un trio qui étonna beaucoup de monde.
Dès que Philip reçut la balle, il se plaça
en position de tir mais au dernier moment se désista pour
laisser Ben tirer à sa place avec un tir tout en finesse
à l’opposé d’où était
prévu le tir de Callaghan. Ben ouvrit la marque étant
donné que le gardien français avait commencé
à envisager le tir de l’autre joueur.
- C’est quoi ce tir ! s’étonna Pierre, le capitaine
de l’équipe française. C’est pas vrai
! Je vous avez prévenu hurla t-il à ses gars.
Le gardien dégagea sur Pierre qui remonta toute la partie
du terrain sans qu’un seul joueur ne vienne le contrer.
En effet, au rond central, Olivier l’attendait avec Johnny
et Paul. Toute l’équipe japonaise resta à
sa place. Pierre lui ne comprit pas la tactique de ses adversaires
jusqu’à ce qu’il arrive dans le rond central.
Olivier n’était pas encore intervenu une seule fois
dans le match puisque le japon n’avait pas besoin de lui,
il se contentait d’observer sans aucun commentaire.
Pierre fit une longue passe en direction de Jérôme
mais la balle fut déviée par la tête de Bruce
et rattraée par Julian.
- Olivier, c’est pour toi.
Julian fit encore une merveilleuse passe à son partenaire
qui remonta en direction des buts français. Ben le suivit
de près et ils driblèrent les joueurs avec une belle
série de une deux. Ils marquèrent un autre but sans
grande difficulté juste à la fin du match.
Les japonais étaient plus que ravis tandis que les français
désenchantés un peu.
- C’est le premier match qu’on gagne ensemble et ce
n’est que le début jusqu’à la finale
annonça Olivier à tous ses coéquipiers.
- C’est vrai, on va tous les battre. A nous la victoire
!
Les semaines passèrent tout comme les matchs. Les équipes
et les match qui attirèrent plus l’attention furent
les 16é de finale.
France/ Argentine : 3/1
Angleterre/Espagne :4/0
Allemagne/Brésil :4/5
Japon/Italie:6/0
( Note de moi: je ne commenterais que le dernier match car je
nesuis pas très douée )
Les demi finales se jouèrent comme 2 ans auparavant :
France/ Japon et Allemagne /Brésil. Puis la finale des
finales s’annonça entre Le Japon et le Brésil.
Entre temps, la relation entre Olive et Patty avait encore un
temps soit peu évoluée car elle portait sa bague
au grand jour et tout le monde était au courant mais leurs
parents n’approuvaient pas trop cette précipitation
car ils étaient trop jeune à 18 ans.
Chambre d’Olivier :
Olive discutait avec Ben de la finale qui se jouerait demain quand
sa mère se précipita avec une lettre à la
main.
- Une lettre de ton père !
Olivier la lut
« Mon fils !
Demain est un grand jour pour toi, tes amis mais également
ton pays . Ce sera la troisième fois que ton pays remportera
la coupe car je compte bien être là pour célébrer
votre victoire. Je t’avais promis d’assister au dernier
match mais je me trouve encore en mer, ce qui m’attriste
énormément. La seule chose que je te demanderait
c’est de remporter ce match coûte que coûte
! Je t’aime mon fils.
Papa »
- Il ne sera pas là dit Olivier visiblement déçu.
- Je suis désolé, mon garçon reprit sa mère,
elle aussi triste des absences répétées de
son mari.
- Peu importe. Le plus important c’est de gagner ce match
quoi qu’il advienne. Ben ça te dit un peu de footing.
- C’est une bonne idée ! se réjouit Ben.
Ils quittèrent la maison pour courir dans les rues de Fujisawa.
Au bout d’une heure d’endurance , les deux amis s’arrêtèrent
dans le parc essoufflé.
- Je sais à quel point tu dois être déçu
que ton père ne soit pas là demain.
- Oui, cela faisait si longtemps que je ne l’avais pas revu.
Mais bon, il faut se faire une raison. Mais pour le moment, c’est
demain qui doit me préoccupait plus que tout et …
- Tu sais qu’après la finale, il faudra qu’on
reparte Olive. On retourna au Brésil.
- Oui, je sais Ben. C’est étrange de penser qu’on
va quitter encore une fois cette ville et tous nos amis pour encore
une année. Encore un an avant de revenir ici.
- Tu as raison, c’est comme si je les abandonnais une seconde
foi.
- Il faut y aller, je dois voir Patty ce soir.
Ben se leva suivit d’Olivier et ils repartirent.
Patty attendait Olivier depuis près de cinq minutes. L’idée
d’être à nouveau séparer de lui la rendait
malheureuse mais elle savait qu’elle devait encore une fois
le laisser aller vers son rêve. Elle se doutait que d’ici
deux à trois jours, il serait encore parti. Pourtant elle
ne regrettait rien, tout ce qui le lui rappelait la faisait sourire
même si un brin de nostalgie se lisait dans son regard dès
que leur enfance était évoquée.
Olivier monta dans sa chambre, arriva derrière elle. Il
posa ses mains autour de sa taille et sa tête de le creux
de son épaule. Il resta immobile quelques instants jusqu’à
ce qu’elle brise le silence.
- Il faudrait qu’on en parle peut-être proposa t-elle
en se lançant sur le sujet périlleux.
- Non, Patty ! Il nous reste encore deux jours. Pourquoi vouloir
tout gâcher ?
- Je n’ai pas envie de tout gâcher olive mais j’ai
peur.
- Je t’aime, tu le sais ça . Je t’aime toi
!
- Moi aussi, Olivier.
Lentement, elle approcha ses lèvres des siennes afin d’échanger
un baiser plein de promesses, d’engagement, de passion et
d’amour .
- Olive ! Tu vas bien ?
- J’ai un mauvais pressentiment Patty confia le jeune homme
- A quel sujet ?
- Je sais pas c’est ce qui me fait peur.
- Tu devrais peut-être aller te reposer ce soir, demain
est un grand jour. Et on a besoin de toi au plus grand sommet
de ta forme. On se verra demain. Tu dois gagner !
- Patty !
- Ne discutes-pas ! ordonna t-elle. On se verra demain au match.
- J’ai pas le choix.
Olivier l’embrassa puis partit sans essaye de discuter avec
elle car il savait qu’elle avait raison.
Le lendemain, le soleil resplendissait dans le stade. Pourtant,
il ne faisait pas très chaud. Les spectateurs étaient
déjà arrivés tandis que les footballeurs
eux n’avaient pas hâte d’entrée sur le
terrain. Olivier avait encore ce mauvais pressentiment mais il
ne savait pas d’où il venait. Il avait l’estomac
noué et la bouche sèche, il était certain
que quelque chose de grave allait ou s’était produit
mais quoi. Il prit la parole dans les vestiaires en tant que capitaine
de l’équipe.
- Que pourrais-je vous dire ce plus que ce que vous savez déjà
? C’est sûrement l’un des derniers matchs qu’on
joue encore tous ensemble car après chacun repartira vers
son équipe au Japon ou plus loin. J’aimerai que ce
match soit mémorable pour nous tous et encore une victoire.
Car on va gagner ! Vous êtes tous avec moi.
- Bien sur ! crièrent tous les autres.
- Alors Danny tu joueras à l’arrière dans
un premier temps, cependant tu gardes ton tandem avec Marc. Philipp,
Marc, Julian passeront attaquant et je ne te cache pas que j’espère
avoir un peu de spectacle. Ben, Ted, Johnny , Paul et moi, on
reste en milieu offensif et vous les jumeaux vous restait à
l’arrière, vos acrobaties, on les garderas pour la
fin.
- Qui sera le goal ? demanda Ed.
- Tom ! Je lui ai expliqué comment tiraient ces joueurs
et il sera bloquer leurs tirs . Vous êtes tous prêt
pour gagner. Alors on y va.
L’équipe du japon pénétra sur le
terrain en petite foulées afin de rejoindre leur tribune
où Roberto les attendait. Tous les spectateurs hurlèrent
afin de les encourager. Les 5 filles arrivèrent à
leur tour.
- Bonjour tout le monde ! dit Evelyne, Suzzie, Tippy, Jenny et
Patty avant d’aller embrasser leur copain respectif. ( Patty/Olive,
Evelyne/Paul, Jenny/Philipp,Tippy/Julian, Suzzie/Ted).
- Bonne chance!
Les deux équipes allèrent dans le rond central
en alignement afin de se serrer la main, puis chacun chanta son
hyme .
Le coup d’envoi est pour le Japon. Le sifflet de l’arbitre
retentit et Ben passa la balle à Olivier qui la contrôla
parfaitement avant de se mettre à courir vers les buts
adverses. Seulement Alberto ( le capitaine du Brésil) vînt
le taquer mais Olivier se débarrassa du ballon pour le
redonner à Diamond qui la repassa aussitôt à
Ted le long de la ligne de touche.
- Attention hurla Ben en voyant arrivé le n°11 mais
c’était trop tard le ballon était parti.
Le 11 le repassa à Alberto qui partit seul dans le camp
adverse. Johnny arriva et tenta de le taquer sans succès.
Olivier commença à sprinter en compagnie de Ben.
Ben se faufila derrière de n°10 de L’Allemagne
tandis qu’Olive allait l’attaquer de front. Alberto
ne vit pas Ben se placer et se concentra seulement sur Olivier
qui maintenant lui fonçait droit dessus (car il l’avait
doublé). Au dernier moment Olivier dévia sa course
sur la droite et Ben taqua le joueur allemand et donna à
la balle à Olive.
- Avec moi, Ben !
- D’accord.
Il repartirent tous les deux, le sourire aux lèvres,
c’étaient l’une de leurs feintes mise en application
au Brésil. Olivier la passa à Ben qui fit une longue
passe à Julian qui la reprit en un magnifique retourné
acrobatique pour la diriger sur Philipp . Philipp la contrôla
en pleine course et arriva dans le 16 mètres. Il s’apprêta
à tirer quand il aperçut Marc mieux placer que lui
alors il lui laissa la balle. Marc fit un magnifique tir du tigre
et ouvrit la marque après plus de 10 minutes de jeu. Le
goal envoya la balle à l’autre bout du terrain sur
l’un de ses partenaires. Le footballeur réceptionna
avec peu de peine et partit à l’attaque . En effet,
le Brésil n’avait jamais connu d’équipe
capable de lui faire tête dès le début d’un
match . Le brésil n’arrivait à reprendre le
jeu qu’Olivier leur connaissait pourtant si bien. Si eux
savait sa façon de jouer, lui aussi connaissait la leur
mieux que qui conte, et cela lui laissait l’avantage. Le
n°9 fit une passe au 12 qui feinta pour la laisser aller au
n°4. Le 4 tira au but mais James se mit dans la trajectoire
de la balle et l’envoya à son frère puis s’adressa
au footballeur.
- Il n’est pas question que l’on vous laisses nous
marquer un but ! Mais tu peux toujours essayer !
Le jeune allemand retourna les tallons et partit.
Entre temps, Jason passa la balle à Jullian car il venait
de se faire marquer. Julian se débarrassa facilement de
deux joueurs et partit vers Olivier, balle au pied.
- Il serait temps de passer à l’attaque car il commence
à s’énerver !
- D’accord. Ben avec nous.
- Je vous suis
Marc, Phillip se firent aussitôt marquer et n’arrivèrent
pas à se démarquer.
- Ce sera à nous d’aller marquer, je crois s’impatienta
Ben.
- Ce sera un plaisir ! s’enquit de répondre Olive
avec un sourire.
Et ils partirent à l ’attaque. Le Brésil ne
s’attendait pas à voir Olive et Ben quitter leur
poste aussi rapidement mais plutôt à ce qu’il
arrêtent le jeu au rond central. Encore une fois, les deux
favoris de leur école ( car ils sont tous dans la même
école de foot) restaient imprévisible.
Olive et Ben firent un échange de balle tout au long du
terrain tandis que Julian couvrait leur arrière. Olivier
tira au but mais le tir toucha la barre transversale des buts
et revînt vers lui. Pourtant lui semblait toujours aussi
serein et fier de son tir. Il retira encore une fois, en faisant
cette fois un tir à effet qui au dernier moment dévia
et se dirigea sur Ben qui tira et marqua un superbe but.
La mi-temps s’annonça sur le score de deux zéros.
- Alors les jumeaux pas trop fatigués demanda Philipp
- Non, ça va. Encore un 3⁄4 d’heure comme ça
et se sera parfait répondit Jason.
- C’est elle la redouble équipe du Brésil
! se moqua Bruce. Ils sont nuls.
Tout le monde partit pour rire.
- Je crois qu’ils sont déroutés un peu. Généralement
dans la première mi-temps, ils encaissent et observent
le jeu de leurs adversaires . Ensuite pour eux c’est le
vrai jeu ! C’est maintenant que tout se joue pour eux mais
pour nous expliqua Ben.
- Je comprends mieux alors.
- Mais nous aussi , on a une arme secrète, des footballeurs
acrobates !
- Maintenant qu’ils connaissent notre jeu, c’est aux
jumeaux d’entrée en scènes reprit Olivier.
Tous unis…
- Pour gagner reprirent le reste de l’équipe.
Olivier paraissait si heureux à cet instant précis
comme toute l’équipe d’ailleurs.
Le Japon se positionna comme si tout était normale . C’était
au Brésil l’engagement mais heureusement, il ne gardèrent
la balle pas très longtemps car Ben attaqua d’entrée
de jeu, il dribla deux jours sans jamais perdre le ballon, c’est
vraiment un bon technicien qui d’ailleurs était quelque
peu redouté au Brésil car avoir lui et Olivier dans
la même équipe c’était vraiment un challenge
pour les autres joueurs. Leur corps ne faisait qu’un avec
le ballon qui suivait le moindre de leur mouvement. Ben passa
la balle à Ted qui fit une courte passe à Paul qui
ensuite l’envoya à Olivierqui entreprit de marquer
le but de la sûreté.
Dans les tribunes du Japon, les 5 filles regardèrent le
jeu avec attention. Il faut dire que leur copain étaient
tous dans cette même équipe et qu’elles aussi
aimaient ce sport.
Patty souriait , le bonheur d’Olivier la rendait elle aussi
heureuse. Elle oubliait même que d’ici quelque jours,
il ne serait plus près d’elle mais à cet instant,
ce n’était pas important, tout ce qui importait était
le match et leur victoire. En effet, elle souhaitait qu’il
gagne ce match car il le méritait vraiment. Elle se retourna
vers Tippy et lui parla.
- Ils sont vraiment formidables !
- C’est vrai, ils jouent tous super bien.
- Hum hum !
Patty posa une main sur son ventre. Sa tête commença
à tourner, puis plus rien. Elle venait de s’évanouir.
Tippy se retourna vers elle pour continuer cette conversation
et découvrit avec horreur l’état de son amie.
- Patty, Patty réponds-moi hurla t-elle affolée.
Appel une ambulance, vite ordonna la jeune fille à Evelyne.
Olivier venait de contrôler la balle quand il entendit une
jeune fille hurler le nom de Patty. Il posa un pied sur le ballon
et regarda vers la tribune. Il distingua le corps d’une
jeune fille inanimée sur le sol et celui d’une rousse
qui soutenait la tête de la première. Le cœur
d’Olivier se serra, il chercha du regard, un joueur qui
se trouvait non loin des tribunes pouvant l’informer mais
tous les joueurs de son équipe avait les yeux fixait sur
lui. Que pouvait bien avoir Patty pour s’écrouler
de la sorte ? Olivier commença à avoir peur, peur
de la perdre. Il était tellement absorbé par la
scène qui ne s’aperçut pas qu’on venait
de lui piquer le ballon et de partir en contre attaque. Il resta
immobile sur le terrain et fixait le lieu du drame. Il vit alors
trois jeunes pompiers arrivaient avec une civière et la
déposait dessus ainsi que Tippy le faire montrer du doigt
puis faire plusieurs signes négatifs de la tête.
Il commença à avoir peur et se mit à courir
vers l’endroit du drame. Il s’apprêta à
mettre un pied dehors quand la voix de Tom l’arrêta
net.
- Olivier, où vas-tu ?
- Je vais suivre Patty répondit le jeune homme.
- Elle a été conduite à l’infirmerie
répondit Suzzie. Elle a eu un malaise.
- Il faut que j’aille la retrouver. Foutez cette balle en
touche ! cria t-il.
- Olive, je sais que tu t’inquiètes pour elle, ce
qui est normale commença Ben.
- C’est pas vrai ! se plaigna Tom quand il vit que le jeune
brésilien venait de tirer.
Il partit cependant avec un temps de retard et le Brésil
égalisa. Tom ramassa la balle énervé.
- Tu nous a promis la victoire souvient toi s’en.
- C’est vrai , on rêve tous de la même chose
gagner cette coupe. Et pour ça, on a besoin de notre capitaine
reprit Ben. Patty va s’en sortir, j’en suis certain.
Et après, on ira tous la voir . amis en attendant, jouons
ce match et remportons cette finale pour elle, c’est son
souhait aussi ! Que le Japon devienne champion !
Thomas tira en direction d’Olivier.
- on a toujours un but d’avance. Fais en sorte qu’on
le garde, nous on se charge du reste.
Olivier réceptionna la balle et partit à l’attaque
en lachant un dernier regard inquiet à Suzzie. Il avait
toujours fait passer le foot avant elle, et cette fois-ci encore.
( je passe la suite du match car je sais pas trop comment le faire
se dérouler, désolé).
L’arbitre siffla la fin du match, le Japon remporta la
victoire de 4 buts à un. Les buts furent marqués
par Mark, Ben, olivier et Jason Derrick .
Toute l’équipe courut à l’infirmerie
. Le docteur les stoppa quand Olivier s’apprêtait
à entrer.
- Elle dort pour le moment ! leur expliqua t-il. Ne vous inquiétez
pas, tout vas bien les rassura-t-il. Elle a juste besoin de repos,
ces derniers ont été un peu trop chargé d’émotions
fortes c’est tout. Olivier, je peux vous parlez ?
- Oui ! ( ils allèrent dans le bureau).
- J’aimerai conduire Patty à l’hôpital
pour lui faire des examens supplémentaires avoua t-il.
- Mais je croyais que c’était juste de la fatigue
s’affola Olivier.
- J’aimerai en être certain et ici, je n’ai
pas le matériel nécessaire.
- Très bien, si vous le jugez nécessaire. Je voudrais
l’accompagner.
- Il n’y a que sa famille proche qui puisse.
- Et en tant que fiancé c’est suffisant répondit
Olivier visiblement stressé par l’état de
sa copine.
Le médecin appela une ambulance et il la conduisirent
à l’hôpital. Pendant que le médecin
ausculta Patty, Olivier était obligé d’attendre
dans le couloir. Entre temps, elle s’était réveillée.
Dès que le médecin eut fini, il autorisa le jeune
homme à entrer à cause de l’insistance de
Patty.
- Patty ! marmonna Olivier dès qu’il l’aperçut
debout devant le bureau du médecin. Tu te sens bien ?
- Oui ! et le match, tu as gagné demanda la jeune fille.
- On a gagné répondit Olivier. Mais c’est
pas le plus important, le plus important c’est toi.
- Je vais bien, je t’assure. N’est ce pas docteur
?
- Dans le contexte médical, en effet, vous allez très
bien. Vous n’êtes pas malade. Assiez-vous ! Patty,
vous êtes enceinte !
- Quoi ? Vous êtes certain !
- Oui, j’ai fait une prise de sang et il n’y a pas
de doutes. Je dois vous informer des délais d’avortements
si vous envisagez d’avoir recours à cette méthode
et vous demanderez de faire une écographie le plus vite
possible.
Patty posa une main sur son ventre et sourit. Puis elle jeta un
regard à Olivier qui paraissait aussi surpris qu’elle.
- C’est pas la peine docteur, on va le garder répondit
Olivier. Je vous remercie beaucoup. Tu viens Patty.
Patty se leva, remercia le docteur et suivit Olivier. Dans les
couloirs, elle lui sauta au cou.
- Tu veux vraiment le garder ?
- A moins que tu n’en veux pas, mais moi, je veux l’assumer,
Patty.
- Bien sur que si, je veux le garder. C’est notre bébé.
Je t’aime Olive.
- Moi aussi.
Il l’embrassa.
Patty et Olivier rentrèrent chez ce dernier où avait
lieu une fête pour leur victoire.
Durant les deux jours, ils avaient parlé de leur avenir.
Maintenant tout changait, et Olivier avait décidé
de ne pas repartir au Brésil malgré les réticences
de Patty. Ils étaient bien décidés à
garder ce petit trésor mais n’en avait encore parlé
à personne. Une dernière fête était
organisée pour les départs de Ben et Olivier qui
n'avait toujours pas parlé à ses amis.
- Il serait temps de leur dire, tu ne crois pas affirma Olivier
à Patty. Ecoutez tous, j’ai une grande nouvelle à
vous annoncer. ( toute l’attention se retourna vers lui).
Patty et moi allons avoir un bébé.
- Ils seront deux exactement reprit Patty.
- Quoi ! On va en avoir deux dit Olivier fou de joie. Des jumeaux
mais c’est formidable.
- Je voulais te faire la surprise .
- Félicitions dit tippy en allant prendre son amie dans
ses bras.
- Puis j’ai décidé de ne pas partir au Brésil.
Ma place est ici au Japon avec vous. Pourquoi allez chercher plus
loin quand on a la meilleure équipe avec soi. Désolé,
Ben, tu vas devoir partir tout seul.
- En faite, je nesavais pas comment tele dire mais je comptais
rester ici.
- C’est génial ! Tous uni comme avant !
*FIN*
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