Parce que ce que Philippe est mon personnage préféré, parce qu'il a une belle gueule, parce que son couple était voué à l'échec et parce que j'ai décidé d'écrire une belle histoire d'amour : cette fic est née par des « parce que » consécutifs et beaucoup de patience car elle était désiré depuis plusieurs mois. J'ai enfin eu le résultat à peu près voulu et j'espère que ça vous plaira autant que j'ai aimé l'écrire.
Et aussi envoyez-moi vos critiques à Laure1604@aol.com .
Encore un détail, les chansons sont Lettre à France ( très belle chanson réinterprété actuellement par Jonatan Cerrada) et Un coup de soleil.
Laure
Elle avait tant attendu son retour, tant espéré revenir un jour dans son pays, dans le pays où elle l'avait laissé des années plus tôt. Enfin, elle allait le revoir, celui qu'elle aimait tant autrefois et qui dans son coeur occupé encore une place immense.
« Un sentiment aussi beau et aussi fort que le notre ne pourra jamais mourir » , il avait bien raison quand il lui avait dit ses mots, ces dernières paroles qu'ils avaient échangées Mais plus les années passaient, plus ils changeaient et vivaient chacun de leur côté une vie dont aucun ne faisait partie. C'était pour cette raison qu'elle lui avait fait promettre de ne pas l'attendre le jour de ses 15 ans, elle lui avait demandé de faire sa vie comme si elle n'en faisait plus partie car ce n'est pas séparé d'un océan qu'ils aurait pu construire une histoire stable même avec leur volonté. Ils n'avaient que 14 ans, ils étaient jeunes, trop jeunes. Tout le monde croyait que ce n'était qu'un béguin, une amourette mais elle, elle savait que ce n'était pas ça, elle savait qu'elle l'aimerait pour toujours quand elle lui avait jeté un dernier regard rempli de larmes, elle en fut certaine. Voilà près de 6 ans qu'elle n'était pas revenu au Japon, qu'elle ne l'avait pas revu. Un sourire illumina son doux visage, bientôt ternit par une vague de tristesse, cette promesse qu'ils s'étaient faîtes, gâcherait-elle son retour et leur amour ? Philippe l'aimait-il toujours autant ? Ou pensait-il à une autre autant qu'elle pensait à lui ? Elle aurait voulu un jour tourner une page sur lui pour toujours mais n'avait jamais réussi à oublier celui qui jadis était le centre de ses préoccupations.
Cela faisait près d'une heure qu'elle tournait dans cette ville qui était sienne autrefois. Mais elle n'arrivait pas à se repérer, elle se sentait perdue, égaré dans un lieu qu'elle ne connaissait plus. Et si lui aussi, elle ne le reconnaissait plus ? Elle secoua la tête comme pour chasser cette pensée. Non, elle le reconnaîtrait entre mille, c'était plus que certain, son coeur l'aurait guider comme il l'avait toujours fait et si elle arrivait à faire une chose de bien, c'est bien de suivre son coeur.
La fatigue la gagnait un peu plus à chaque mètre qu'elle parcourait. Elle était fatiguée et lasse de porter son sac qui devait peser à son avis près d'une tonne. Elle aperçut au loin un café et décidé d'aller se désaltérer un peu avant de reprendre sa route, car elle n'était pas encore arrivée à ce rythme-là, il lui faudrait encore une heure pour aller chez sa grand-mère et elle n'avait pas les moyens de se payer un taxi. Elle sortit de sa poche, les quelques pièces qu'il lui restait, elle avait juste de quoi se payer un coca et peut-être pourrait-elle prendre un croissant dans la boulangerie si elle y était encore au bas de la rue.
Elle s'assit à la table, soulagée de pouvoir enfin se poser, commanda sa boisson, qu'elle but sans précipitation. Elle regardait chaque passant attentivement, les dévisageant si Philippe se trouvait parmi-eux, se serrait extra, mais ce n'était pas le cas. Cependant, elle reconnut, un groupe de jeunes qu'elle fréquentait autrefois, lors des entraînements de foot. Elle eut l'envie de les interpeller durant un court instant mais se contenta juste des le regarder rire aux éclats. Un léger pincement au coeur, l'a fit revenir dans la réalité, elle ne faisait plus partie de la bande aujourd'hui. C'était triste mais c'était la vérité, ces jeunes étaient désormais que des étrangers pour elle et elle, une étrangère pour eux.
Elle se hâta de finir son coca ayant envie de retrouver des gens pour qui elle comptait encore.
Elle erra encore une bonne demi-heure dans les rues de Furano. Philippe, elle tenta de se remémorer une fois de plus, tous les moments qu'ils ont partagé, enfant. Elle arriva chez sa grand-mère exténuée. Qu'est ce qui l'avait décidé de revenir ? Le Japon n'était plus sa maison, ses amis étaient à présent en Amérique. Mais son coeur avait-il ne serait-ce qu'une seule fois oublié ce beau pays dont elle était originaire ? Non ! c'était pas possible, pourtant c'était pas faute d'avoir essayer. Mais ce qui l'avait surtout le plus décider était le décès de son grand-père deux mois auparavant, sa grand-mère ne s'en était toujours pas remise, et vivait de plus en plus mal cette séparation. Alors elle avait demandé à sa petite fille de revenir quelques temps ne souhaitant pas partir en maison de retraite ce que Jenny avait accepté volontiers profitant principalement de cette occasion pour revoir celui qu'elle aime tant depuis des années. Elle fixa la porte d'entrée interdite se demandant si elle devait frapper ou entrer, puis des souvenirs la submergèrent encore. Elle se revit attendre Philippe devant cette porte à l'âge de 8 ans pour aller à l'école, puis jouer dans le jardin qu'elle pensait féerique de son grand-père. Elle l'apprêta à frapper quand la porte s'ouvrit.
- Jenny ! s'enthousiasma la grand-mère.
- Mamie dit Jenny dans le même élan de joie avant de la serrer dans ses bras.
- Que tu as grandi. Tu es encore plus jolie qu'avant ma p'tite fille n'est plus une enfant.
- J'espère encore rester ton enfant à tes yeux tout de même.
- Il n'y a pas de doute, Jenny. Je me souviens encore de toi quand tu n'étais qu'un bébé. Mais entre, ma chérie avec tout ça, j'en oublie la politesse.
- Merci.
Elle entra dans la maison et remarqua que tout était encore à la même place que 6 ans plus tôt. Rien n'avait changé, tout était identique. Sa grand-mère la conduisit dans sa chambre et Jenny s'installa. Elle n'avait qu'une seule valise, les autres devraient arriver dans la semaine. Elle passa la soirée à parler avec sa mamie, lui racontant le métier de son père, donner des nouvelles de ses parents, l'école.
Le lendemain, elle ne se réveilla que vers 12h, le décalage horaire, sûrement. Elle s'habilla rapidement et descendit à la cuisine, sa grand-mère était absente, un mot posé sur la table l'attendait. Elle aurait du s'y attendre, elle passait ses journées au cimetière. Non, ça devait changer, si elle était là c'était pour ça, non ?
Elle sortit à son tour la rejoindre. La rue où habitait sa grand-mère était calme et silencieuse. Qui aurait imaginait que 6 ans plus tôt, des dizaines de gosses jouait au foot à cet endroit. Mais tous les gosses avaient grandi comme elle, chacun séparément. Pour la première fois depuis 2 mois, elle allait se recueillir sur la tombe des on grand-père. A cause des kilomètres, sa famille n'avait pas assisté aux funérailles au plus grand daim de Jenny et de sa mère.
Elle resta près d'une heure au cimetière au côté de sa grand-mère, ne comprenant pas comment elle pouvait se résigner aussi facilement. Puis elle décida d'aller faire un tour en ville, voir les nouveaux aménagements, le terrain de foot, l'école, le parc... tout ce qui lui rappellerait Philippe.
Sa journée passa ainsi, lentement comme toutes les précédentes. Elle resta une semaine sans oser aller le voir, ni l'avertir de son retour. Elle hésitait entre courir dans ses bras ou rester tapis dans l'ombre. Elle n'avait pas quoi faire, ni quoi lui dire, ni ce qu'elle devait penser. Son esprit s'envolait dans ses souvenirs, son coeur pensait à Philippe et sa tête, elle, lui demandait de l'oublier. Un combat plutôt acharné entre ces 3 parties totalement distincte mais pourtant formant une seule et même personne : Jenny.
Elle se réveilla ce matin-là de bonne heure, aujourd'hui, n'était pas un jour comme les autres, enfin pour le reste du monde si mais pour elle non. Philippe avait 19 ans, aujourd'hui. C'était en particulier à cause de ça, qu'elle n'arrivait plus à trouver le sommeil. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire en ce jour particulier. C'était peut-être le moment de lui faire connaître son retour, se serait ça son cadeau : elle. Mais si, non, il ne devait pas y avoir de si. Elle se leva péniblement, pas l'habitude de se lever si tôt puis s'habilla avant d'aller au marché. Une p'tite promenade ne lui ferait que du bien.
Elle arpentait chaque étale qu'avait positionné les marchands, à la recherche d'un cadeau pour son cher ami, cependant, elle n'aurait jamais imaginé le rencontrer-là mais le destin en avait décidé autrement.
Un groupe de jeune s'était installé sur le rebord de la fontaine qui ornait le milieu de le place. Dedans, elle reconnut les jeunes qu'elle avait croisé l'autre jour puis de nouvelles têtes ainsi que d'anciennes qu'elle n'oublierait sans doute jamais. Une jeune fille brune se retourna vers elle et croisa son regard. Jenny se raidit. Non, elle ne devait pas la reconnaître, elle baissa immédiatement les yeux mais la jeune fille ne détourna pas les siens, Jenny continua son chemin après 10 secondes d'arrêt mais elle fut bientôt interpellait par cette jeune demoiselle.
- Jenny, Jenny hurla t-elle. Attends-moi !
- Jenny se figea. Non, Katy , laisse-moi, je suis pas prête pensa-t-elle.
Katy arriva à sa hauteur, et s'arrêta essouffler.
- C'est bien toi ?
- ....
- Réponds-moi, jenny.
- Oui ! dit-elle émue.
Katy était l'une de ses meilleures amies, quand elle était gamine. Maintenant qu'elle la revoyait son coeur se serra, un rêve, un magnifique rêve se réalisait enfin. Depuis qu'elle était revenue, elle voulait lui parlait, tout lui racontait mais elle ne pouvait pas. Ce n'était pas encore le moment.
- Jen ! Des larmes inondés son visage.
- Ne pleure pas, s'il te plait murmura t-elle en la serrant dans ses bras.
- Pourquoi tu ne m'as pas dit au revoir, Jenny ? Pourquoi es-tu partie sans me dire adieu ?
- Parce que je savais qu'un jour on allait se revoir, Katy. Je ne voulais pas pleurer devant vous, je ne voulais pas vous faire pleurer. Pardon, Katy.
- Tu es magnifique maintenant, mon amie. Tu es enfin-là. Philippe doit être...
- Il ne sait pas que je suis là. Je ne lui ai pas dit.
- Allez viens, on va retrouver les autres, ils vont être heureux de te revoir.
- Katy, non, je peux pas.
Mais Katy ne l'écoutait déjà plus, elle lui attrapa la main et la conduisit de force vers leurs amis.
- Regardez qui je vous ramène ! cria t-elle ne arrivant.
Tous dévisagèrent la jeune fille qui accompagnait Katy sans rien dire. Un jeune homme brun qui venait juste de rejoindre le groupe brisa le silence.
Jenny murmura t-il dans un son inaudible. Il s'approcha d'elle et prit son visage entre ses mains. « C'est toi ? »
Jenny ne parlait plus. « Non, il ne fallait pas, Philippe ». Elle voulut le prendre dans ses bras à son tour mais elle ne pouvait plus bouger.
- J'ai pas besoin de te présenter Philippe, je crois dit Katy pour détendre un peu l'atmosphère tendue depuis que Philippe était arrivé.
Mais Jenny ne répondit pas, elle était trop occupé à regarder Philippe, elle n'y croyait pas. Il était là, près d'elle, il la touchait.
- Tu es revenu ?
- Oui, je suis là, maintenant.
Une jeune fille brune que Jenny ne connaissait pas arriva à son tour.
- Philippe, tu aurais pu m'attendre quand même dit-elle sur un ton réprobateur. C'est qui elle ?
Mais Philippe n'y fait pas attention, il conduisit ses mains sur les nouvelles formes du visage de Jenny, de sa Jenny. Cependant, ceux-là n'avait pas l'air de plaire à la jeune femme brune qui venait d'arriver.
- J'arrive pas à le croire murmura t-il. Oh, Jenny ! Tu es belle, si merveilleusement belle.
- Merci, Philippe.
- Pourquoi tu m'as dit que tu revenais ?
- Je ne savais pas comment te le dire, c'est tout. J'aurais peut-être du te prévenir mais les surprises s'est tellement mieux.
- En tout cas, c'est une belle surprise. La plus belle que j'aurais pu avoir aujourd'hui.
Il ne se rendait pas compte que tous les yeux étaient encore détournés sur eux. Il s'en rendit compte quand il se prit une baffe par la dernière arrivée, qui l'injuriait sans raison apparente enfin pour Jenny qui semblait gênée de se malaise
- Il faut que j'y aille dit-elle à l'intention du groupe et plus personnelle pour Philippe. Il est tard et ma grand-mère va s'inquiéter.
- Attends, je te raccompagne.
- C'est pas nécessaire, tu sais.
- Au revoir et à bientôt, j'espère dit alors un jeune homme blond.
- On aura peut-être l'occasion de discuter plus la prochaine fois répliqua Eddy.
- C'est probable répondit Jenny en souriant.
- On est ravie que tu soir de retour, avec nous dit Katy en la prenant dans ses bras. Tu m'appelles ! ordonna t-elle.
Jenny leur fit un signe de la main et commença à partir quand Philippe la rejoint.
- C'était vraiment pas la peine tu sais dit-elle.
- Tu me jettes déjà ? demanda Philippe visiblement attristé.
- Mais non, idiot. Tu as peut-être autre chose à faire que de passer ton temps avec moi, c'est tout.
- Dis pas de bêtises, rien n'est plus important que toi pour moi.
- Vraiment ? répondit-elle étonné.
Cela voulait-il dire qu'il l'aimait encore ou alors c'était par simple courtoisie. Elle ne savait que penser. Ce n'était pas son genre de dire ce qu'il ne pensait pas vraiment mais après tout, le connaissait-elle vraiment ? Peut-être ou peut-être pas. Elle avait espacé les lettres un peu plus chaque jour sans pour autant cesser de les relire mais au plus profond d'elle même inconsciemment elle savait qu'il l'oublierait et que seuls des lettres ne protégerait pas leur amour alors elle avait choisi de le laisser faire sa vie, une vie dont elle voulait ignorer totalement l'existence. Et elle avait réussi malgré les relances de Philippe, elle y était parvenu.
Ils restèrent là, silencieux, à marcher dans les rues de Furano pendant un bon bout de chemin. C'était un silence gêné qui se dégageait e l'atmosphère, tant de questions devait être posés mais par où devait-il commencer ?
Elle arriva près de la maison de sa grand-mère.
- Jenny, pourquoi ne pas avoir répondu à mes lettres ? demanda Philippe brisant ainsi le silence pesant qui s'était installé.
- Pour ne pas souffrir plus, que je en souffres déjà.
- Si c'est moi qui...
- Non ! coupa t-elle. Tu n'y ai pour rien reprit-elle en asseyant sur les marches du perron. Un soir, j'étais dans mon lit, à penser encore une fois à nous et j'ai réalisé que..., que.. -elle semblait hésité-.
- Que quoi ?
- Qu'il n'y avait plus de nous. Il y avait juste Toi et Moi puis Moi et Toi. Aucun avenir, aucun projet commun que celui de s'aimer malgré l'océan qui nous séparait. C'est là que j'ai compris que ce n'étais pas possible de grandir ainsi que jamais on se serrait un couple normal, que jamais tu en serais heureux.
- Je me fichais d'être un couple normal ou heureux. De l'océan et de la tristesse. De l'avenir ou du passé. Tu étais tout pour moi mais je l'ai réalisé que quand je t'ai perdu.
- Je suis désolé Philippe ! - elle se mit à pleurer-.
- L'amour, c'est de n'avoir jamais à dire que l'on est désolé, Jenny. Arrête de pleurer dit-il amoureusement en lui déposant un baiser sur le front, je n'aime toujours pas te voir pleurer.
- Qui t'a donné la permission de m'embrasser ? demanda t-elle.
- Heu.. Heu....
Elle se mit à éclater de rire devant la mine choqué et abasourdi de son « petit ami » (enfin un bien grand mot pour l'instant), qui ne tarda pas à la rejoindre. Elle se leva brusquement quand Philippe posa une main sur sa cuisse, mi- heureuse mi-surprise.
- Désolé, j'aurais pas du dit le jeune homme honteux en se mettant à sa hauteur.
Mais Jenny n'avait pas l'intention de le laisser sans tirer, pas ici, pas maintenant, pas comme ça. Elle posa délicatement un doigt sur la bouche du beau jeune qui se trouvait à présent en face d'elle. L'autre main, lui caressait les cheveux. Puis lentement, elle se rapprocha de lui de façon à être pratiquement collé contre son torse, à sentir son souffle chaud la faire frémir. Ses lèvres se trouvait pratiquement à porter des siennes. Philippe la serra tout contre lui et laissa ses lèvres allait comme bon lui semblerait vers celles de sa compagne. Ils échangèrent un baiser doux et passionné à la fois. Mais Jenny se recula brusquement comme étonné de ce changement soudain de situation.
- Tu es certain de savoir ce que tu fais ? demanda t-elle.
- J'ai jamais autant voulu cet instant, ma p'tite Jenny.
- Philippe, je...
- Chut !!!!!!!!
Il captura de nouveaux ses lèvres sucrés pour les goûter une autre fois, mais cette fois-ci, le baiser fut un peu plus approfondi et plus langoureux. Philippe demanda l'autorisation en caressant légèrement les lèvres de sa compagne afin qu'elle entrouvre la bouche pour laisser leurs deux langues s'entrechoquer amoureusement. Permission qui fut bien évidemment accordé par la jeune fille qui prit aussi l'initiative que s'approchait encore plus du corps du jeune homme.
Leur baiser fut soudain interrompu par l'ouverture de la porte. Jenny se trouvait encore dans les bras du jeune footballeur qui affichait une mine honteuse vis à vis de la situation.
- Ne vous gênez pas pour moi dit la grand-mère de jenny . Je ne fais que passez.
Jenny se dégagea de l'étreinte du jeune homme instantanément toute confuse tandis que sa grand-mère ravie alla comme tous les matins vers la rue piétonne.
- Tu te souviens de ma grand-mère, je pense dit la jeune fille en se rasseyant un peu honteuse.
- En effet, je ne l'oublierai pas de sitôt. Enfin plus à près ça rajouta t-il en souriant.
- Te moques pas dit-elle en lui tapant l'épaule.
- Je ne me permettrais pas, Melle.
- Pff !!!!
Philippe ria aux éclats enfin surtout à cause de la mine boudeuse que lui faisait actuellement Jenny.
- Tu fais quoi ce soir ?
- Rien de spécial pourquoi ? tu comptes pas m'attirais dans ton lit dès le premier soir ?
- Je croyais que j'avais une chance, pourtant. Non, sérieux, je fais une fête, et je serais ..., ... honorer si tu venais nous rejoindre.
- Pourquoi pas ! Au faite, à la fin, je en compte pas finir dans ton lit tout de même.
- Même si je le montres explicites et touchant ?
Il s'approcha d'elle et l'embrassa timidement. Elle le laissa faire et à l'arrêt de ce baiser qu'elle qualifierait magique, elle fit une mine déçue.
- Pas si tu embrasses comme ça toute la soirée !
Elle se leva sans prévenir et commença à se dirigeait vers la porte sous l'oeil stupéfait de Philippe.
- A ce soir, alors.
- Jenny ! Tu comptes me laisser comme un c.., euh, tout seul.
- Tu en devais pas juste me raccompagner ? demanda t-elle innocente.
- En faîte, j'aurai espéré que tu me raconte ta nouvelle vie et tout le reste.
- Gros Bêta ! Tu croyais que j'allais te laisser dehors ?
Elle le fit entrer dans sa humble demeure plutôt celle de sa mamie (mais bon, on ne critiquera pas !). ET elle lui raconta comment était son école, l'Amérique, enfin toutes les années passés loin de lui. Puis elle lui expliquas encore une fois pourquoi, elle avait renoncé à répondre aux lettres qu'il lui écrivait, à quoi bon entretenir une flamme qui est destiné à s'éteindre ? C'était ce que lui avait demandé un mec qui voulait sortir avec elle là-bas. Mais elle ne sut pas quoi répondre car étaient-ils vraiment destinés à s'aimer ? Elle ne le savait et faisait que y croire, croire ne leur amour, croire au destin, croire en lui. Etait-elle passée à côtés essentielle de la vie, avait-elle oublié parmi tout ça de vivre ? sûrement ! Elle lui expliqua pourquoi elle avait préféré le laissait partir plutôt que de le retenir.
Philippe toujours aussi compréhensif et avait écouté attentivement. Cependant une lueur de tristesse passa dans son regard, lui qui avait cru qu'elle ne l'aimait plus du tout alors qu'elle n'avait pas arrêté une seule seconde. Comment avait-il pu être aussi stupide pour ne lui y croire ? au fond, elle avait peut-être eu raison car même si il l'aimait et qu'elle lui avait manqué, il avait continuer de vivre grâce à elle, un vie trépidante. Pourquoi avait-il été aussi aveugle 6 ans plus tôt ? Pourquoi n'avait -il pas vu, compris qu'il l'aimait ou plutôt qu'il aimait ? Jadis, il ne vivait que pour sa passion et ne voyait qu'elle aujourd'hui, il aurait souhaité vivre par procuration. Ne plus jamais se lever sans la voir à ses côtés, ne pas pouvoir entourer ses bras autour de ce corps si doux. Et cette folie portait néanmoins un doux prénom : Jenny ! Il entoura ses bars autour de sa taille et déposa un tendre baiser sur ses lèvres sucrées.
Il était aux alentours de 18h, Philippe était parti depuis près de 6h et elle allait le revoir dans à peine 2h mais il lui manquait déjà. Leurs retrouvailles s'étaient passées à merveille et rien ne lui aurait plus plaisir que le scénario qu'elle avait vécu. Elle décida qu'il était grand temps de se préparer pour la fête de ce soir, et se fit couler un bon bain chaud. Une heure plus tard, elle sortit de la baignoire enfin, et s'habilla. Elle opta pour une robe longue noire, fendu jusqu'aux genoux sur la jambe gauche. Elle me maquilla légèrement afin de juste faire ressortir ses beaux yeux noires et laissa ses cheveux libres. En 1H45min, elle était fin prête à rejoindre celui qu'elle avait attendu depuis si longtemps. Elle ajouta une touche de parfum puis pris son sac à main avant d'aller rejoindre Katy qui attendait dans le salon.
Elle lut dans le regard de la jeune femme l'émerveillement quand elle l'aperçut descendre les escaliers. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres qui la rendit encore plus radieuse.
- Alors ? demanda t-elle.
- Eblouissante, si avec ça, il te remarque pas. Je ne sais pas ce qu'il lui faudra de plus.
- Merci !
Jenny prit son amie sous le bras et elle partirent, toutes deux, excité par la merveilleuse soirée qui s'annonçait. Mais le destin en avait décidée autrement, rien ne devrait être comme Jenny l'avait souhaité pour cette soirée. Si elle s'était doutée qu'elle ne sortirait en larmes, elle n'y serait sûrement jamais allée. Et pourtant, elle y était. Cela faisait environ 15 minutes qu'elle était arrivée, tout le monde était déjà-là et Katy était partie rejoindre son petit copain, la laissant seule à nouveau. Jenny cherchait Philippe des yeux depuis qu'elle était entrée dans la salle en vérité. Et elle l'aperçut enfin, dos aux enceintes parlant avec une autre personne. Elle s'approcha quand elle fut interpellé par une voix qu'elle connaissait super bien. Elle se retourna pour voir sa meilleure amie, Grâce. En 6 ans, jamais elle n'avait rompu le contact avec elle, elle savait tout d'elle. Grâce l'interpella et la conduisit de force sur la piste de danse avec elle.
Jenny se laissa alors portait par le style de la musique sans vraiment faire attention aux paroles des diverses chansons. Elle riait aux éclats comme quand elle avait encore 12 ans et elle eut à cet instant l'impression de n'être jamais partie. Quand elle regarda en direction de Philippe elle remarqua qu'il avait les yeux fixait sur elle. Cependant, elle ne sortit pas de sa transe et continua à se déhancher sur la musique.
Après 1h de danse rythmée, elle décida d'aller se rafraîchir. Elle prit un soda et alla s'asseoir sur la terrasse. C'est alors qu'elle entendit la conversion qui allait bouleverser son retour et son amour. Elle resta planter derrière la porte et sans pouvoir régir ni même pleurer.
- Angie, je suis désolé murmura le jeune homme.
Elle s'approcha lentement de lui et posa ses lèvres sur celle du jeune homme brun.
Des larmes coulèrent sur les joues de Jenny abondamment. Elle lâcha son verre qui se renversa dans un bruit sourd sur le sol.
Philippe se retourna alors brusquement et la regarda .
- jenny !
Elle lui jeta un regard noir et s'enfuit en courant bientôt poursuivit par le jeune homme.
Elle s'arrêta à bout de souffle dans le rue qui la conduisait chez elle mais Philippe lui était toujours à sa poursuite.
- Jenny ! Je peux tout t'expliquer.
- Expliquer quoi ? hurla t-elle. Tout ce que tu m'as dit ce matin, ce n'était que du vent. Que tu ne le pensais pas !.
- C'est pas moi qui a rompu le contact se défendit-il blessé par les remarques qu'elle lui faisait. Tu as voulu que je tournes une page sur toi, je l'ai fait . tu n'as pas le droit de me reprocher ton erreur !
- Je ne t'ai jamais menti moi ! Je ne t'ai jamais menti répéta t-il en le tapant.
- Arrêtes, Jenny !
- Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
- Parce que...
- C'est pas une réponse ça s'emporta t-elle.
- Je sais pas. Tu n'étais pas là, je souffrais, elle m'aimait et m'a aidé quand j'étais seul. Elle me faisait penser à toi et elle m'a jamais abandonné. C'est ça que tu voulais entendre ! cria t-il la voix gorgée de sanglots.
- Tu as pas le droit de dire ça. Tu ne peux pas reporter sur moi, tes fautes, tu n'as pas le droit.
Il voulut poser une main dans ses cheveux mais elle se dégagea vivement.
- Je veux t'oublier Philippe, je ne veux plus t'aimer.
- Jenny ! s'étonna t-il.
Elle le regarda puis partit en courant des larmes tombant de plus belles sur ses joues. Elle alla directement s 'enfermer dans sa chambre, et s'endormit d'épuisement.
« Pourquoi ? murmura t-elle. Je ne peux pas l'aimer ». ce fut sur cette dernière pensée qu'elle ferma les yeux.
Il tenta de la joindre désespérément durant le mois qui suivit appelant 10 fois par jour, n'oubliant jamais de laisser un message sur le répondeur.
« Jenny, c'est moi, encore. J'aimerais savoir comment tu vas et m'excuser encore une fois. Rappel-moi s'il te plait. »
Mais à chaque fois, elle ne le rappelait pas. Elle voulait à tout prix se construire une vie dont il ne ferait pas partie. Il n'avait pas le droit de gâcher la sienne, de l'empêcher de grandir et d'aimer.
Cela faisait un mois qu'elle l'évitait soigneusement. Cependant elle ne rompit pas le contact avec les autres. C'était principalement pour cette raison qu'elle allait se rendre à leur match aujourd'hui. Même si cela signifiait le revoir à nouveau.
Elle était assise dans les gradins depuis près de vingt minutes gardant une place à ses amies. Des dizaines de pensées remplir sa tête et c'est alors qu'elle sut quand elle revit entrer sur le terrain que tant qu'il serait près d'elle , elle ne l'oublierait jamais. Et elle ne pouvait plus vivre par son passé. Elle repensa alors à quelques paroles de la chanson qui était passée à la radio juste avant qu'elle ne quitte la maison quand elle le vit entrer sur le stade.
Il était une fois, toi et moi.
N'oublie jamais ça !
Toi et moi
Ces mots prirent alors un sens à ses yeux, eux, c'était du passé. Il n'avait plus rien en commun enfin juste des souvenirs. Sa place n'était plus là où son coeur le désirait ni près des personnes qu'elle aimait. Avec ces quelques mots sa vie prenait une autre tournure. A la fin du match, elle partirait dans ce pays qui maintenant allait être le sien.
Ses amies arrivèrent alors près d'elle la sortant de ses pensées.
- Tu pensais à qui ? demanda innocemment Grâce.
- Personne répondit-elle.
- Et ce personne ne porterait pas le doux nom de Philippe renchérit Katy.
- Il t'a fait souffrir, je le comprends mais tu ne va pas l'éviter toute ta vie. Et puis, toi aussi tu l'a fait souffrir autant que tu souffres.
- Je sais mais je l'ai fait pour son bien. Moi aussi , j'ai souffert de cette situation Grâce plus que tu ne l'imagines.
- Et lui, tu ne crois pas qu'il souffre de celle-là ? répondit-elle alors .
- Il savait que je viendrais ce soir-là, il m'avait lui-même invitée. Il le savait, c'est pas de ma faute. De toute façon, ça n'a plus d'importance aujourd'hui car je ne l'aime plus.
- Et moi, je suis la reine de Japon se moqua Katy. Attends, tu l'a attendu durant 6 ans alors c'est pas aujourd'hui, que tu l'as,qu'il t'attend et que va me dire que tu renonces.
- Je renonce pas, je désespère reprit-elle. On est pas fait pour être ensemble, regarde-nous toujours à nous chercher et quand on peux se trouver, on fait une connerie et on se perd.
- Tu aurais pu le récupérer si tu avais répondu à ses messages rétorqua Grâce.
- Avec des si, je ne serais jamais aussi triste. Je croyais que revenir ici était ce que je désirais le plus mais je vois que c'est pas ça, la vie que je veux. D'ici 15 jours, c la reprise des cours. Hier, ma mère m'a demandé de rentrer à New York afin que je continue mes études et j'ai accepté à regret car c'est ce qu'il y a de mieux pour moi et elle le savait pleura t-elle.
- Et tu pars quand ? questionna Grâce qui se souvenait alors de l'impression de déjà vu.
- Juste après le match, un taxi m'attendra devant le stade.
- Jenny, pourquoi ?
- Je suis revenu pour lui et lui n'existe plus que par mon souvenir. Il a changé et moi aussi, c'est la vie dit-elle en essayant de sourire afin de paraître un peu plus convaincante.
C'est alors que le public se mit à hurler suite à un but marquer par Philippe du milieu de terrain. Grâce ne put s'empêcher de remarquer la même lueur qui brillait dans le regard de jenny quand elle avait les yeux rivait sur son bel amant. Elle était tellement désolé de la situation dramatique qu'avait pris les évènement entre eux. Non, il en devait pas être séparé , pas encore une fois, ils étaient fait l'un pour l'autre.
A la mi-temps, elle interpella alors discrètement Philippe et lui révéla le projet de Jenny. Philippe parut l'espace d'un instant anéanti. Si elle partait tout serait vraiment fini, et ça il ne le voulait. Il l'aimait alors pourquoi ne pas avoir le droit de vivre cette amour. Mais comment le pourrait-il vu qu'elle n'acceptait aucun contact avec lui. Il remerciait Grâce et retourna vers les autres avant qu'il ne s'aperçoive de son absence.
Le match reprit et l'équipe de Philippe gagna 2-1, les 2 buts étant marqué par Philippe. Au fond de lui, Philippe dédiait cette victoire à la seule fille qui ne l'ai jamais conquis. Mais à quoi bon s'acharner tout était fini ? Elle le voulait ainsi mais n'était- ce pas pour se protéger. Non, il en pouvait pas la laisser partir sans lui dire qu'il l'aimait comme au premier jour, sans lui demander pardon ou alors lui dire adieu. Il devait lui parler une dernière fois, Jenny, sa Jenny, sa petite Jenny ne pouvait pas partir sans lui.
Il détalla comme un lapin vers la sortie, la cherchant désespérément.
De son côté, jenny venait juste de dire au revoir à Katy et Grâce avant de monter dans le taxi. Grâce tentait de la retenir un peu plus espérant que Philippe arrive en vain. Son avion allait décoller sous peu et elle devait partir. Elle lui fit un dernier signe de la main quand Philippe arriva comme l'autrefois.
- Elle est où ? demanda t-il à bout de souffle.
- Dans le taxi répondit Katy en le montrant du doigt.
- Jenny hurla t-il en poursuivant la voiture qui prenait de la vitesse. Attends-moi !
Il réussit néanmoins à aller à l'aéroport en auto-stop mais craignait cependant arriver trop tard. Il entra vivement dans le hall et la chercha encore une fois. Sur le panneau d'affichage, il lut la porte d'embarquement de la jeune fille et courut dans cette direction.
- Jenny, Jenny cria t-il en la voyant.
- Philippe dit-elle surprise.
- Ne pars pas, Jenny.
- Pourquoi es-tu là ?
- Tu n'as pas compris. Ne me laisse plus, j'ai besoin de toi.
Mais Jenny répondit par un signe de tête négativement.
Une chanson que Philippe affectionnait passa au même moment dans l'aéroport et il se mit à chanter( pourvu qu'il chante bien. ET pourquoi c pas moi ?????)
J'ai attrapé un coup de soleil,
Un coup d'amour, un coup d'je t'aime
J'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle
Si c'est un rêve, t'es super belle
J'dors plus la nuit, j'fais des voyages
Sur des bateaux qui font naufrages
J'te vois toute nue sur du satin
Et j'en dors plus, viens m'voir demain
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
La fenêtre en face et d'visiter ton paradis.
J'mets tes photos dans mes chansons
Et des voiliers dans ma maison
J'voulais m'tirer, mais j'me tire plus
J'vis à l'envers, j'aime plus ma rue,
J'avais cent ans, j'me r'connais plus
J'aime plus les gens depuis qu'j't'ai vue
J'veux plus rêver, j'voudrais qu'tu viennes
Me faire voler, me faire je t'aime.
Une hôtesse fit son annonce : « Le vol 946 en direction de direction de New York prendra les passagers dans 5 minutes. Veuillez-vous diriger vers la porte d'embarquement. »
Jenny put alors lire sur les lèvres de Philippe murmurait cette chanson est devenu la notre quand tu m'as quitté avant un « Je t'aime ».Puis il reprit sa chanson.
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
La fenêtre en face et d'visiter ton paradis.
Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide
J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide
J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine
J't'aie vu descendre d'un arc-en-ciel
Je m'jette à l'eau des pluies d'été
J'fais du bateau dans mon quartier
Il fait très beau, on peut ramer
La mer est calme, on peut s'tirer
Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
Le fenêtre en face et d'visiter ton paradis,
Mais tu n'es pas là.
- La lune a ses étoiles, le jour a le soleil et moi, je te veux toi ! dit-il en la fixant.
- J'aurai sans doute jamais du revenir et t'épargner.
- Jenny, je préfère te perdre aujourd'hui que de jamais ne t'avoir rencontrer car au moins il me restera un souvenir sur lequel pleurer . mieux vaut mourir demain que vivre une éternité sans toi.
- Tu dis n'importe quoi. Qu'est ce qui te dis que dans 6 mois, on s'aimera encore, qu'on ne se séparera pas.
- Je ne suis sur de rien. Le danger ne me fais pas peur tant que je sais que tu es près de moi, il ne m'arrivera rien. Tu ne me blesseras pas.
- Et moi qui me protègeras ?
- Moi ! répondit-il instinctivement.
- Comme tu viens de le faire demanda t-elle en larmes.
- Je t'ai blessé, Je ne suis qu'un crétin. Insultes moi de tout, Jenny, jamais je ne pourrais t'en vouloir mais crois-moi au moins quand je dis que je suis désolé.
-L'amour c'est de n'avoir jamais à dire qu'on est désolé. Il me semble que c'est l'homme que j'aime qui m'a appris ça dit-elle en s'approchant de lui.
- J'ai eu si peur de te perdre.
- Chuuuuuuuut ! Tu ne m'as pas perdu.
- Ne pars pas s'il te plait ! dit-il en posant son front contre le sien.
- Je ne te quitterai plus Philippe Calahan murmura t-elle avant de poser ses lèvres sur celle du jeune homme et de l'embrasser aussi tendrement et amoureusement qu'elle pouvait.
- Et je ne te laisserai plus jamais l'occasion de partir dit-il avant de m'embrasser pour la seconde fois.
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