Le premier amour de Genzô

Chapitre 13 : Dernier anniversaire, premier sentiment

Deux semaines s'étaient écoulées depuis l'anniversaire de Nadia, qui avait retrouvé toute sa joie et sa bonne humeur. Les jours passaient et se ressemblaient, le matin, elle préparait le petit déjeuner puis faisait du footing avec Genzô, puis ils déjeunaient, l'après midi, Genzô passait une heure en compagnie de Mme Ingelhart afin de fortifier ses poignets puis vélo pendant deux heures avec Nadia. Enfin, il jouait pendant deux heures avec Schneider, Kartz et la Parisienne, se prenant pour le plus grand des attaquants !!!!

7 décembre. 7h30

Nadia venait à peine de finir son petit déjeuner quand Mme Ingelhart vint la voir, pour lui parler secrètement.

- Aujourd'hui, Wakabayashi fête ses 19 ans, alors j'espère que tu n'as rien de prévu ce soir, car on lui organise un bon repas !!!! Chut ! C'est une surprise !

Alors comme ça il avait 19 ans aujourd'hui, oh il n'était pas si vieux derrière ses airs sérieux !!!! Elle décida qu'elle devait lui offrir un cadeau mais quoi ? Une casquette, non il en avait déjà trop, un maillot de foot, mais non quelle idée. J'irai en ville pendant qu'il est avec Mme Ingelhart, je trouverai bien !!!

Genzô, lui, ne se doutait de rien, pourtant il était dans cette famille depuis son arrivée à Hambourg, ils étaient toujours gentils avec lui, fêtaient son anniversaire et Noël comme s'il était leur fils...

Pour que Genzô ne se doute de rien, les Ingelhart lui souhaitèrent un « bon anniversaire » comme d'habitude, accompagné d'un petit porte-clés avec le « G » de Genzô. Puis, il partit chercher Nadia pour le footing mais dans le couloir...

Amanda lui sauta au cou devant la chambre de Nadia qui ouvrit la porte à ce moment là, sans que personne ne la voit.

- Bon Anniversaire mon Waka, gloussa Amanda.

Nadia préféra fermer la porte : je ne savais pas qu'il sortait avec elle, « mon Waka » eurk !

- Merci, Ingelhart-san, dit il avec une indifférence à faire pâlir n'importe qui.

Amanda partit furieuse ! Genzô, lui frappa à la porte de la Parisienne :

- Nadia, on y va, c'est l'heure.
- Vas-y sans moi, je suis fatiguée, dit elle d'une voix énervée.

Elle sortit de la chambre et ne lui adressa pas la parole de la matinée. Durant le footing, elle ne pensa qu'à la scène qui l'avait rendu jalouse : non mais je ne suis pas jalouse, c'est faux, jalouse de cette fille pour lui, non mais n'importe quoi. Ce qu'il m'énerve, oh, elle, il la prend dans ses bras, c'est bien un mec, dès qu'une pauvre fille montre ses jambes, il ne regarde pas plus loin, ni ailleurs, en fait il est comme les autres.

Genzô ne comprenait rien à la réaction de la jeune fille. Pourquoi est elle fâchée, je n'ai rien dit de mal, en plus c'est mon anniversaire, oh elle ne le sait peut-être pas. Je me demande ce qui l'a énervé.

- Quelque chose ne va pas ? demanda Genzô un brin énervé.
- Rien, dit elle sèchement.

...

-  Si tu veux faire la course tu es sûre que je te rattrapes ! dit il en plaisantant
- Très drôle, t'as pas mieux comme blague.

Dis Ingelhart-san, ça signifie quoi, sur les rapports entre deux personnes. Est-ce que je dois dire Wakabayashi-san ou surtout pas? dit elle, la dernière question étant pour qu'il ne se doute pas que ça a à voir avec Amanda !

- Eh bien, par exemple je dis Ingelhart-san à Amanda ce qui correspond à Melle Ingelhart !!!! Mais tu n'as pas besoin de rajouter ce suffixe à mon nom, si j'appelle de cette façon cette fille, c'est pour mettre de la distance, parce que sinon elle me collerait tout le temps, rit il.
- Ouf... Oui, c'est sûr il n'y a que ce genre de filles pour être intéressée par toi !

L'après-midi fut bien long pour la jeune fille, pressée d'être déjà le soir. Surtout que durant les parties de foot, Kartz lui tapait sur les nerfs :

- Alors, la Parisienne, ils en sont où le P.S.G., ils sont devenus amnésiques, ils ne savent plus joués, hi (Grrr)
- Non, mais t'es bête ou quoi, je te ré explique ; on fait exprès de perdre car sinon on en aurait marre de gagner, on est fair-play alors d'autres équipes connaissent la joie de la victoire grâce à nous et sinon la Ligue1 n'aurait aucun intérêt si ce serait tous le temps nous qui gagnons. (¨ voici la théorie des Parisiens !!)

Kartz reprit la conversation :

- Tu paries sur le Bayern ! Si le Bayern gagne tu sors avec Genzô...
- Quoi ? hurla le Japonais, non mais t'es malade : on parie pas des trucs comme ça !

Genzô partit dans ses pensées ; cela fait déjà quatre mois qu'elle est là et elle pense déjà à repartir, pourquoi l'avoir mis sur ma route si c'est pour qu'elle continue la sienne...

- Eh Wakabayashi, tu rêves, on y va ! s'exclama Nadia, Karl et Hermann sont partis, va prendre ta douche !
- En ta compagnie, ria Kartz.

18h

Nadia voulait absolument se parer de la plus belle des tenues et être la plus jolie possible. Elle passa au moins 1 heure pour se préparer, là où elle n'en passait « que » 30 pour Romain. Sur son lit, toute l'armoire s'y trouvait, rien n'allait ensemble et tout la rendait encore plus moche. Elle opta pour un haut bleu pâle, près du corps à col « carré » et une jupe longue en jean avec une petit fente sur le bas derrière.

Fin prête, elle décida d'entrer dans le salon. Schneider, Kartz, le coach d'Hambourg et deux ou trois joueurs ainsi que leurs femmes étaient présents. Elle les salua poliment et fusilla Kartz du regard ; super, Kartz et Jan vont faire les curieux pendant toute la soirée si je parle à Wakabayashi, pff...

Enfin vers 19h30, Genzô arriva dans le salon, ne se doutant de rien. Il ouvrit la porte et...

- Joyeux Anniversaire, s'exclamèrent tous les invités en choeur.

Genzô ne s'y attendait vraiment pas et était bien content d'une telle surprise. Mme Ingelhart s'expliqua :

- J'espère que tu es bien content. Comme tu nous l'a dit en début de saison, tu vas bientôt t'installer, étant donné que maintenant tu as 19 ans...

Nadia se sentait mal : alors comme ça il va partir, pourvu que... non il ne peut pas partir maintenant, je ne le verrais que trop peu, c'est injuste...

- J'espère que tu savoureras tes derniers mois avec nous d'ici septembre, continua l'Allemande.

Ouf, il sera toujours là...

Le repas était délicieux et l'ambiance sympathique, seul hic : KARTZ, qui n'arrêtait pas et Amanda à côté de Genzô bien entouré avec Nadia de l'autre côté.

- Alors t'es bien entouré, hi, moi et Genzô à tes côtés.
- Franchement Kartz, t'es pas drôle, essaies encore.

Amanda resta bouche bée, lui qui ne prenait jamais part à aucune conversation et qui ne défendait personne si ce n'est lui même, il venait de le faire pour cette pauvre fille. Pourquoi, sa cousine Alexandra (qui ne lui ressemblait pas du tout) l'avait elle mis sur sa route.

- Nadia, tu dois goûter ce plat, c'est Japonais.
- Mais, Wakabayashi, je...

Grr, cette Parisienne qui ne se prend pour je ne sais pas qui (elle est mal placée pour parler !!) pourquoi l'appelle-t-il gentiment par son prénom alors que moi c'est un indifférent Ingelhart-san, qui sort de ses lèvres.

Amanda était une vraie séductrice et même les plus beaux garçons ne lui résistaient pas, et Genzô, lui, il plaisait beaucoup aux filles à Hambourg et SGGK était connu dans toute l'Allemagne, sa classe faisait de lui le petit ami idéal. Mais jamais aucune n'avait réussi à pénétrer son coeur, la seule chose qui l'importait : le foot, le foot et encore le foot, de plus, toutes ces filles qui se battaient pour le séduire sans vraiment s'intéresser à autre chose ; il trouvait ça puéril. Amanda auraitvoulu le séduire mais ses efforts étaient vains, pas qu'elle l'aimait, oh non, mais elle voulait que tous le monde sache qu'elle était irrésistible, cet échec l'énervait au plus haut point et être malmenée par une fille banale, elle ne le supportait pas.

22h

Tous le monde offrit un petit cadeau à Genzô, sauf Nadia, qui prétexta qu'elle avait besoin de cet argent pour retourner à Paris.

 Genzô était un peu triste : je suis si insignifiant pour elle, évidemment abruti, son monde est à Paris, et son prince charmant sera Parisien, tu n'es pas à la hauteur, pourtant elle est si gentille et attentionnée avec moi...

Nadia s'approcha de lui tandis qu'il était dans ses pensées :

- J'ai quelque chose à te dire, tu peux venir sur la terrasse ?
- Mais pourquoi ?

Qu'est-ce que cela voulait dire, pourquoi vouloir être avec lui. Ils s'assiérent sur un banc et elle commença à parler :

- Voilà, j'ai quelque chose pour toi, j'espère que ça te plaira, te porteras chance et que tu ne m'oublieras pas, non mais pourquoi j'ai dis ça, évidemment qu'il va m'oublier.

  Elle lui tendit un paquet, il l'ouvrit, c'était une chaîne couleur argent.

- C'est magnifique ! quel cadeau, je ne le quitterez jamais, mais ça du lui coûtait une fortune, elle est vraiment géniale.

La jeune fille, un peu rouge, s'exclama :

- Tu veux que je te la mettes ?
- Ouais.

Puis tandis que la musique se faisait entendre, ils se regardèrent, puis ils se prirent la main tout doucement et commencèrent à danser. Leurs coeurs battaient très fort par moment Genzô avait l'impression que sa poitrine allait exploser.

Nadia ne pouvait s'empêcher de rougir, ils dansaient ensemble, elle ne l'aurait jamais imaginé. ( euh c pas un slow !!)

Le temps n'avait plus aucune importance pourvu qu'il ne file pas trop vite. C'est peut-être ce jour là qu'il comprit...

Lady, hit me tonight, I feel love for the first time and I know that It's true I can tell by the look in your eyes

Il comprit qu'elle était beaucoup plus qu'une simple amie, mais il ne comprenait pas ce qu'il ressentait, ce sentiment si fort jamais il ne l'avait connu. Peut-être qu'il ne voulait pas avouer que lui le Super Grand Gardien, un des garçon les plus froids était capable d'aimer...

Voilà, les paroles c'est « Lady » de Mobjo ( ?) je n'ai pas trouvé les paroles alors j'ai fait comme j'ai pu !!!Enfin, je suppose que vous connaissez alors vous imaginez bien la scène sur la terrasse le soir...