Chapitre 2 : Derrière les apparences, tu trouves...
Nadia allait ouvrir la porte quand cette dernière s'ouvrit pour laisser voir un garçon très grand, surtout par rapport à elle (elle mesure 1m55 !!!!), elle leva son regard, c'était... Wakabayashi ! Oh non il me poursuit celui là, pensa-t-elle . Il la salua sans laisser transparaître aucun sentiment, puis elle à son tour mais elle était sûre qu'elle avait rougit face à cette attention.
Après cela Mme Ingelhart sortit du cabinet et vit les deux jeunes. Elle expliqua à l'adolescente que Genzô était blessé, qu'il revenait d'Indonésie et que son état avait empiré. La femme réfléchit puis s'exprima :
- Que penserais-tu d'aider Wakabayashi à guérir ? Tu comprends j'ai beaucoup de patients, et Wakabayashi a besoin qu'on soit constamment à ses côtés !
Nadia ne pouvait dire non, même si elle pensait que ça n'était pas une bonne idée, cependant elle accepta :
- Que devrais-je faire ?
- L'aider afin qu'il revienne au plus haut de sa forme !
La réponse du docteur ne l'aider pas vraiment, mais bon... Genzô regardait la petite Française, comment une gamine aurait pu l'aider. Wakabayashi partait pour faire son footing quand Mme Ingelhart l'interpella :
- Nadia vient avec toi !
Une fois dehors, Wakabayashi prit la parole, il était un peu gêné (si si !!)
- Comme ça tu t'appelles Nadia, mais tu sais au Japon...
- Oh j'étais sûre que tu étais Japonais quand je t'ai vu, ton nom et quand tu as
parlé au téléphone !!
- Mais en quoi ça te concernes ?
- J'adore vos mangas et vos dessin animés (oh oui, j'aimerais bien être mangaka -écrire des mangas- bon ok je vous laisse lire la suite !!)
Il poussa un soupir de désespoir, elle était pire qu'il ne pensait !
- Pourquoi soupires-tu ? demanda t'elle innocemment.
- J'en ai marre de ne plus pouvoir jouer, jamais je ne retrouverais mon niveau assez vite pour la Coupe du Monde Junior que nous voulons gagner !
- C'est quand ?
Genzô resta étonné, il était Japonais, rêvait de gagner la Coupe du Monde Junior et elle ne s'était pas moqué de lui, c'était bien la première fois surtout venant de non asiatiques. Il répondit :
- Entre juin et juillet, je ne serai jamais en condition physique !
- Sauf si tu continue à faire du sport, dit-elle pleine d'espoir.
- Sans mes poignets, rétorqua t'il froidement
Elle baissa les yeux puis se mit à réfléchir. Elle était jolie plongée dans ses réflexions, pensa t'il mais il s'ôta très vite cette idée de la tête. Elle s'exclama :
- Eh bien, tu peux faire du Footing, du vélo et du ... FOOTball, tu vois c'est déjà pas mal pour l'instant !
- Ok on verra si tu as raison.
- De plus, si tu n'utilises pas tes poignets, ça ira ! En attendant, on remplacera
tes poignets par les miens.
Il la regarda avec un air interrogatif. Elle ne pu s'empêcher de rougir, il était trop mignon !!!!! Elle continua :
- C'est simple à chaque fois que tu auras besoin de tes poignets pour faire quelque chose, c'est moi qui le ferai pour toi. Tu devrais être content tu m'auras à tes petits soins, rit elle.
Il resta interdit puis lança :
- Et quand je prendrai une douche ?
Il l'avait fais un peu exprès car il devait avouer qu'il l'aimait bien quand elle rougissait. Là on peut dire qu'il avait réussi son coup ; en effet ses joues avaient virés au rouge sang et elle avait baissé ses yeux. Genzô l'observait puis d'un ton rassurant, il dit :
- Je plaisantais !
Elle lui jeta un timide coup d'oeil puis baissa ses yeux aussitôt, elle était toujours toute rouge mais un timide sourire se dessina sur ses lèvres. Genzô adorait lorsqu'elle était comme ça mais son orgueil ne lui permettait pas de le montrer. Comme si la jeune fille avait lu dans ses pensées, Nadia lui dit :
- Je ne sais pas pourquoi mais je suis sûre qu'il se cache un jeune homme timide et sensible derrière cette casquette !!!!!!!
Il resta sans voix puis reprenant ses esprits, il lança un violent « n'importe quoi ». Elle reprit :
- C'est simple de façade tu es arrogant, orgueilleux, froid mais en fait tu es
sûrement sensible, timide... peut-être plus que les autres. Et c'est ta casquette qui te sert à cacher tout, la pauvre se doit être lourd, tu...
- Ne dis pas de bêtise, on ne peut cacher ses sentiments, dit il sèchement.
Elle lui prit le bras (pas la main, par peur car ses poignets sont blessés, vous vous en rappelez) et lui rétorqua :
- Oh mais toi tu es passé maître en la matière, t'es un pro pour cacher ce que tu ressens.
Puis elle lui fit un grand sourire accompagné d'un clin d'oeil. Elle l'exaspérait à sourire, cette gamine devait être du genre superficielle et folâtre. Pourtant elle avait percé une partie du coeur du jeune homme en à peine une matinée.
Puis il retourna son regard vers la jeune fille qui avait perdu son sourire, ses yeux ne brillaient plus. Elle prit son temps et lui expliqua :
- Tu ne devrais pas garder pour toi ce que tu as sur le coeur...
- Je n'ai pas de coeur, dit il cyniquement.
- C'est impossible, cria t'elle, quand tu gagnes tu es heureux,
quand tu perds tu es triste quand...
- Non, quand je gagne je suis fier, quand je perd je suis
humilié !
- Et quand quelqu'un que tu aimes meurs ?
- Je n'aime personne, dit il en la regardant méchamment.
- Tu pourras dire tout ce que tu voudras je ne te crois pas. Les sentiments qu'on ressens, tous sans exception, on les rencontre un jour. On ne peut pas les nier, sinon c'est se renier soi même et à la longue ça fait exploser et ça tue, comme ça l'a fait pour...
Mais la jeune fille éclata en sanglots, elle s'en voulait pourquoi disait elle ça à lui si cynique, il s'en foutait. Elle ne devait pas montrer ses faiblesses mais c'était trop tard.
Genzô lui ne savait pas quoi faire tandis qu'il observait Nadia. Après tout il ne s'était jamais retrouver seul avec une fille alors il était plutôt empoter et il ne voulait pas la blesser!Devait il la prendre dans ses bras pour la réconforter. Non sûrement pas, comment pouvait-il penser ça ? Nadia reprit ses esprits :
- Mon grand-père est mort quand j'avais 10 ans, il gardait
tout pour lui. Alors tu comprends que ça me fasse mal car il est partit trop tôt avant que je comprenne et que je lui dise « je t'aime ».
Genzô restait stupéfait et sans voix, cette fille qu'il avait trouvait gamine, puérile, frivole qui souriait toujours d'une façon débile cachée un passé difficile, cachée sa mélancolie des êtres qui lui manquait. C'est pour ça qu'elle le comprenait car son sourire la protéger des larmes comme lui sa casquette le protéger de tous sentiments humains...
Voilà c'est fini ! commentaires : ParisSailorGenzo@aol.com
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