Chapitre 38 :
Souvenirs
Il était 8 heures, Wakabayashi se lèverait vers 9 heures, il regardait Nadia dormir, toujours aussi belle, aussi douce même dans son sommeil. Il caressait les cheveux de la jeune fille pour ne pas la réveiller, depuis 6 heures, il la contemplait n'osant l'éveiller. Mais, elle se réveilla et leva les yeux. Elle vit les yeux noirs de Wakabayashi et sourit tout comme lui.
- Tu as bien dormi, ma puce ?!!!
- Oui, rougit elle ; il ne l'avait jamais appelé ainsi !!!
- Tu es prête ?
- Oui, les sacs sont prêt !!! C'était toi, les cassettes Sailor Moon?
- Comme c'était toi, la machine à balles !!!!
Il caressait tendrement le visage de la jeune fille, il n'avait qu'une chose à dire, une seule phrase retentissait dans son coeur, et chaque mot prononcé lui demandait un effort afin de ne pas le lui avouer. Il pensait à elle, sachant qu'elle retrouverait ses amis, comment ça se passerait.
9 heures sonna et Genzô dû sortir du lit, le coeur lourd. Il la relâcha tout doucement et elle lui souhaita bonne chance tout en lui volant un baiser sur la joue. Nadia avait aussi le coeur lourd, elle avait peur de sa réaction, elle ne voulait pas pleurer mais il voulait l'accompagner jusqu'au train.
A 11h30, Genzô rentra, Nadia partira dans 15 min, pour la gare, il avait l'impression qu'il allait s'évanouir, même si cette tendre nuit, lui avait fait du bien. Nadia salua Mr Ingelhart qui lui souhaita bon courage, puis sa femme qui avait les larmes aux yeux :
- Ma petite Nadia, tu reviens quand tu veux !!!!
- Merci !
Puis, Jan, qui semblait triste :
- Tu vas me manquer et pas que moi !!!
Même Kartz était venu, puis elle salua Amanda, joyeuse se disant que désormais plus personne ne pourra être sur son passage.
Puis Genzô et Nadia se rendirent à la gare, le trajet fut très silencieux. Une fois, à la gare, Wakabayashi l'accompagna jusqu'au train :
- Je t'installe tes bagages ?
- Non, je ne préfère pas que tu rentres !!!
- Comme tu voudras. Tu vas me manquer !
- Moi aussi
Il la serra dans ses bras et tenta de glisser une enveloppe dans son sac mais elle le découvrit :
- C'est quoi ?
- Comment tu as senti ?
- Je suis Parisienne, alors ?..., elle l'ouvrit. Un chèque ! Wakabayashi je ne veux pas d'argent !!!
- S'il te plait !!! Tu pourras t'installer avec Susana et Marianne, ça sera génial, acceptes !!! J'ai plein d'argent !!!!
- Mais, je ne veux pas dépendre de toi !!!
- Cet argent tu aurais dû le gagner, acceptes un point c'est tout !!!
- D'accord, puis elle l'embrassa tendrement sur la joue.
Elle remarqua qu'il portait toujours la chaîne qu'elle lui avait offert :
- Tiens, tu la portes toujours !
- Evidemment ! Tiens, c'est pour toi !
- Encore, bon je vais pas me plaindre.
C'était un collier magnifique !!! Il s'exclama :
- Je crois que dans les scènes romantiques, c'est le garçon qui le met !!! Tu vois je suis pour la parité !!!
- Ha, ha.
Puis un frisson traversa la jeune fille lorsqu'il lui mit le collier :
- On sera lié, ma chaîne, ce collier...
Mais Nadia éclata en sanglots, elle pleura dans ses bras. Il releva son visage, et l'embrassa tendrement. Au début, elle semblait réticente mais elle changea vite d'avis. En quelque sorte ce deuxième baiser, lui permit de réaliser qu'il y avait vraiment eu ce merveilleux premier baiser. Mais de celui-ci, seul un grand, un terrible sentiment de tristesse en ressortait. Tout en l'embrassant, Genzô essuyait les larmes de la jeune fille qui coulaient le long de son visage. Puis se plongeant dans leurs regards, il lui dit :
- Ne pleures pas dans quelques heures, tu retrouveras tes amis !!
- Oui, elle s'arrêta de pleurer.
Le chef de gare commença à s'impatienter : il ne voulait pas que le train soit en retard !!!!
- Dépêchez vous !!!
Nadia l'embrassa rapidement puis ils sortirent de leur dernière étreinte. Genzô lâcha lentement la main de la jeune fille après ce petit bisous. Mais il ne put s'empêcher de l'embrasser une dernière fois....
Nadia, une fois dans le train, pleura, il ne lui avait rien dit, elle qui avait toujours espéré, mais après tout il l'avait embrassée. Etait-ce pour la consoler ?
Le train partit, Genzô regardait le train s'éloigner, tout comme celle qu'il aimait...
It doesn't matter what I want
It doesn't matter what I need
It doesn't matter if I cry
Don't matter if I bleed
You've been on a road
Don't know where it goes or where it leads
It doesn't matter what I want
It doesn't matter what I need
If you've made up your mind to go
I won't beg you to stay
You've been in a cage
Throw you to the wind you fly away
It doesn't matter what I want
It doesn't matter what I need
It doesn't matter if I cry
Don't matter if I bleed
Feel the sting of tears
Falling on this face you've loved for years
Il pleurait, pour la première fois de sa vie, pensant à elle qui avait tout changé à jamais. Il repensa à ses baisers, sa tendresse, tout le rendait si triste, il était seul, avant ça ne le dérangeait pas au contraire mais maintenant...
Il décida de rentrer à pied, il sortit de la gare, se rappela quand elle s'était blottie dans ses bras à cause d'un éclair, ils avaient marché main dans la main sous un parapluie comme deux amoureux...
Il passa par le parc où un petit garçon lui avait dit de sortir avec elle.... Il se rappela les retrouvailles avec Gwendoline, puis ses amis.... Tant de souvenirs qui remontaient en lui, des espérances et des craintes pour le futur, il ne l'avait pas directement liée à lui malgré tous les instants de tendresse. La nuit passée ensemble la veille, une dernière marque de tendresse, d'amour avant de partir...
Quand ma tête me dit le contraire de mon coeur
Quand mes mains se souviennent de ces moments si forts
Et quand je me surprends à parler de toi
Je n'ai plus qu'une envie
Te garder près de moi
Mais comment vivre ici
Quand tu dors dans ses bras
Comment aimer ma vie
Si tu es loin de moi
Laisse-moi un peu de toi
J'apprendrai à te retenir
Aime-moi rien qu'une fois
Juste pour une heure, juste pour se dire
Que plus rien ne nous séparera jusqu'à demain
Laisse-moi un peu de toi
Avant de partir
Et j'apprends tous les jours à me passer de toi
A tuer cet amour qui voudrait vivre en moi
Et lorsque tu me donnes ces instants trop courts
Oh mon corps s'abandonne sans aucun détour
Mais comment vivre ici
Quand tu ris avec elle
Je veux aimer ma vie
Sentir pousser mes ailes
Laisse-moi un peu de toi
J'apprendrai à te retenir
Aime-moi rien qu'une fois
Juste pour une heure, juste pour se dire
Que plus rien ne nous séparera jusqu'à demain
Laisse-moi un peu de toi
Avant de partir
Tu me disais du bout des lèvres
Je pense à toi quand même
Et je m'endors
Et je m'endors sans toi
Moi qui t'aime
Laisse-moi un peu de toi
J'apprendrai à te retenir
Aime-moi rien qu'une fois
Juste pour une heure, juste pour se dire
Que plus rien ne nous séparera jusqu'à demain
Laisse-moi un peu de toi
Avant de partir
Avant de partir
Laisse-moi un peu de toi
Aime-moi rien qu'une fois
Rien qu'une fois...
Avant de partir
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