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Une vie nouvelle

Chapitre 10 : Pourquoi as-tu fait ça ?!

Les deux hommes étaient surpris de voir Genzô en compagnie de Sakura mais ils comprirent tout de suite ce qu’il s’était passé en entendant les cris étouffés de la jeune fille…
Tatsuo : Je crois que la situation est grave…
Rémi : Je ne crois pas mais c’est confirmé. Ma femme était allée voir le médecin qui avait refusé de dire la vérité à Kinomoto…
Genzô : Nous n’allons pas tarder à savoir ce qu’il s’était passé réellement et surtout pourquoi votre fille a fait ça !
Rémi : Je vais prévenir les enfants…
Genzô : Attendons encore un peu car je pense que Kinomoto-san n’est pas encore remise du choc…

Aucun des hommes ne pipait mot. Sakura n’allait pas mieux car elle se revoyait quand elle avait perdu ses parents…
Sakura : Dan ! Ne m’abandonne pas ! Pas maintenant ! Oh pourquoi… Pourquoi m’arrache-t-on encore une fois de plus un être cher à mon cœur ?! Pourquoi… POURQUOI ?! POURQUOI ?!

Sakura pleurait. Genzô et Tatsuo n’avaient rien compris pourquoi la jeune fille disait de telles paroles. Rémi ne comprenait pas très bien le japonais. C’était à ce moment-là qu’Emilie arriva en compagnie de 3 policiers. Sakura avait repris sa place sur le canapé en même temps que Genzô qui avait pris place à ses côtés. Les policiers préparèrent un enregistreur de dialogues puis ils le cachèrent dans un coin de la pièce.
Emilie : Rémi, va chercher les enfants.

Rémi quitta le salon et alla chercher Anna en la maintenant par le bras tandis que Fred suivait. Tous rentraient dans la pièce… Anna, en voyant les policiers, eut au début un sourire mesquin car elle pensait que c’était pour Sakura. Une femme policière remarqua le sourire mesquin que la peste utilisait et elle constata que ce sourire ne lui plaisait pas…
Policière : Nous ne sommes pas venus pour arrêter Kinomoto-san mais écouter des témoignages !

Anna effaça le sourire mesquin qu’elle affichait ce qui réjouit la policière. Sakura avait fini par sécher ses larmes depuis qu’Anna était rentrée au salon. Les policiers mettent en route l’enregistreur…
Policière : Que s’était-il passé ?
Sakura : Je viens de perdre un petit garçon qui était à ma charge…
Policière : Je crois que vous devriez commencer par le commencement… Ce petit garçon est-il de votre famille ?
Sakura : Oui, c’est mon petit frère et il s’appelle Dan. Il est âgé de 5 ans.
Policière : Avez vous des parents ?
Sakura : Non, ils ont disparus depuis 5 ans. Je n’avais que 8 ans. On ne les a jamais retrouvés.
Policière : Bien. De quoi est mort votre petit frère ?
Sakura : D’un accident provoqué par la fille des Mayuko.
Policière : Est ce vrai ?
Emilie : Oui mais j’ignore pourquoi.
Policière : Comment le savez–vous ?
Genzô : Mayuko-san s’était trahie elle-même en me parlant. Elle osait me dire que Kinomoto-san ne trouvait jamais de petit ami à cause de cet enfant. Elle avait jugé de se débarrasser de lui pour rendre la liberté à Kinomoto-san. Elle avait pris l’initiative et le plaisir de l’en débarrasser. De mon côté, j’avais certifié à Mayuko-san qu’elle ne savait rien de la relation entre cet enfant et Kinomoto-san. Personne ne pouvait se mettre à la place d’une autre ! Kinomoto-san n’est pas obligée de raconter sa vie passée si elle n’a pas envie !
Policière : Que s’était-il passé ensuite ?
Sakura : J’étais allée à l’hôpital en compagnie de Wakabayashi-san et j’ai rencontré un médecin qui au début refusait de me croire. J’étais en quelque sorte la mère de Dan. Ce médecin ne cédait pas même quand je disais que mes parents étaient injoignables depuis 5 ans. Il refusait de dire ce que Dan avait à une adolescente et il me disait qu’il avait réclamé sa mère. Je lui avais dit que je l’étais mais ce médecin ne croyait pas. J’avais insisté que je voulais voir Dan mais il continuait à me dire non…
Genzô : Je voyais que ce médecin refusait que Kinomoto-san voie son petit frère. J’étais furieux du refus de ce médecin car je sentais Kinomoto-san si désespérée. Elle réagissait comme une mère qui voulait voir son fils qu’on refusait. J’avais alors appelé mon médecin sportif, que voici (Il indiqua Emilie) pour faire céder le médecin.
Emilie : J’ai longtemps insisté pour que Kinomoto-san voie son petit frère. J’ai même certifié qu’elle ne mentait pas. Depuis qu’elle travaille pour nous, Rémi et moi avons appris à la connaître même si on ignorait tout de son passé. Nous avions constaté dans son dossier que sa famille était belle et bien portée disparue à la naissance de Dan et Kinomoto-san n’avait que 8 ans.
Sakura : J’avais dit au médecin que Dan m’avait toujours appelé « Maman » depuis sa naissance. Il m’avait dit que Dan était dans un profond coma. Je doutais ses paroles car je sentais un gros mensonge… Je suis allergique aux mensonges… J’avais alors pris la main de mon petit frère et j’avais constaté qu’elle était glacée et je pouvais certifié qu’en entrant dans la chambre, j’avais senti l’odeur de morgue. Le médecin persistait à me dire le contraire. J’étais ainsi obligée de quitter l’hôpital en compagnie de Wakabayashi-san. Je n’avais pas pu m’empêcher de lui dire que le médecin mentait. De retour à la maison, Wakabayashi-san était retourné à l’entraînement tandis que j’étais allée voir mon associée. Je lui avais dit que je n’étais pas bête ni naïve et que je connaissais le signe de la mort. Mayuko-san avait fait une erreur totale de s’en être pris à Dan !
Emilie : Je lui avais ainsi demandé ce que représentait Dan pour elle. Rémi et moi avions essuyés sa colère. Kinomoto-san avait élevé Dan comme s’il était son fils. Elle lui avait donné toute la tendresse et tout l’amour qu’elle avait pour lui. Sachez que Kinomoto-san n’aime pas parler d’elle.
Policière : Quel âge avez-vous, Kinomoto-san ?
Sakura : 13 ans.
Policière : Dan est-il réellement mort ?
Emilie : Je suis allée moi-même ce matin découvrir la vérité pour Kinomoto-san. Mon confrère Rayan n’avait aucune confiance à une adolescente. J’avais alors découvert le pot aux roses. Rayan avait bel et bien menti à Kinomoto-san qui était plus mature par rapport à son âge. J’ai alors obligé mon confrère dire la vérité car il pensait que Kinomoto-san était si fragile. Il m’a avoué toute la vérité… Il m’a dit, je cite : « Il est bel et bien mort… La coupable ne l’avait pas loupé… C’est Anna... »
Policier : Quelle est la nature exacte de votre fille ?
Emilie : Je l’ignore…
Sakura : Je connais bien la nature de Mayuko-san car j’ai l’habitude d’analyser la personnalité des gens en peu de temps. Mayuko-san croyait que je courais après tous les garçons alors que je m’étais jamais intéressée jusqu’à maintenant. En fait, j’attire la plupart des garçons sans le vouloir. Ils voulaient tous sortir avec moi mais j’ai l’habitude de repousser toutes leurs avances.
Policière : Vous aviez toujours été comme cela ?
Sakura : Oui mais j’avais aussi Dan pour repousser les avances. Dan était considéré comme mon propre fils. Depuis notre première rencontre, Je ne supportais pas Mayuko-san car elle sautait directement au cou de Wakabayashi-san à la pause. Je ne m’étais pas occupé de lui comme je faisais pour les autres joueurs en tant que manager. Je n’ai pas l’habitude de négliger un seul joueur de l’équipe. Elle avait osé de me traiter d’allumeuse sans me connaître vraiment. C’était trop facile pour moi de reconnaître une séductrice car j’avais quelqu’un dans mon groupe qui était comme elle et que je n’avais pas hésité à la renvoyer en Angleterre. Quant à Mayuko-san, elle avait trouvé un seul moyen pour me faire du mal… Tuer mon petit frère parce qu’elle est jalouse.
Emilie : Anna a vraiment osé faire ce que je ne lui avais jamais appris à faire. Je n’ai pas élevé une fille pour être l’assassin d’un enfant innocent !
Anna : Elle m’a traité de vraie salope !
Emilie : Tu n’as ce que tu mérites !
Policière : Est-ce que ton petit frère t’empêchait de vivre, Kinomoto-san ?
Sakura : Non il était le seul membre de ma famille qui me restait… Maintenant qu’il n’est plus de ce monde, qu’est ce que je vais devenir sans lui ?! J’aimais cet enfant… J’AIMAIS DAN PLUS QUE TOUT ! IL ETAIT LE SEUL QUI ME RATTACHAIT A MA FAMILLE ! LE SEUL EN QUI J’AVAIS CONFIANCE ! MAYUKO-SAN VIENT DE M’ARRACHER LE SEUL BONHEUR QUI ME RESTAIT !!!
Policier : Vous êtes fière de vous Mayuko-san ?
Anna :
Fred : Comment as-tu osé tuer un garçon de 2 ans de moins que moi ?! Il avait 5 ans ! Je ne t’aime plus Anna ! Kinomoto-san, tu peux te venger sur moi !

Tout le monde était très surpris des paroles de Fred. Sakura regardait le petit garçon, mais elle ne pouvait pas lui enlever la vie car elle avait un cœur généreux. De plus elle n’était pas une criminelle. Tout le monde regarda la réaction de Sakura…
Rémi : Tu te rends compte de ce que tu dis, Fred ?
Fred : Oui.
Sakura soupira : Mayuko-chan, tu es bien gentil de me dire ça mais… A quoi ça sert de me venger ? Cela ne me ramènera jamais Dan à la vie ! Ta sœur est une criminelle, point ! Au lieu de m’affronter, elle a trouvé une solution la plus abominable qu’il soit… Supprimer Dan de la vie. Je ne pourrais jamais tuer un enfant car j’adore les gamins. J’étais si jeune quand j’ai dû m’occuper de Dan et j’ai beaucoup sacrifié… J’ai sacrifié ma jeunesse, mon enfance.
Policière : Quelle générosité et quel raisonnement, Kinomoto-san.

Fred n’en revenait pas comme Genzô et les autres car Sakura refusait de se venger.
Genzô : Quel raisonnement ! Tu m’épates, Kinomoto-san !
Sakura : Pourquoi as-tu fais ça, Mayuko-san ?! Qu’ai-je fait pour mériter ça ?! Ne me dis pas que je t’ai demandé de m’en débarrasser car tu as tout faux ! Je veux la vraie raison !
Anna : Tu l’auras voulu ! Tu devrais savoir que j’aime Waka ! Depuis ton arrivée, il ne faisait plus attention à moi !
Sakura : Ah oui ?! Et où est ce que tu vois qu’il s’intéresse à une allumeuse ? Wakabayashi-san avait dû remarquer à son arrivée dans cette maison que tu étais une séductrice des hommes ! Est-ce vrai Wakabayashi-san ?
Genzô : Exact, Kinomoto-san.
Anna : Et où est-ce que tu as vu que j’aguichais tous les garçons ?!
Sakura : Tes gestes ! Je ne pouvais pas me tromper car j’ai remarqué les mêmes gestes chez une fille d’Angleterre. De plus, tu n’as pas apprécié que Wakabayashi-san te gifle !
Anna : Toi aussi tu m’en as donné !
Emilie : Tu n’avais que ce que tu méritais vraiment, Anna !
Sakura : POURQUOI AS-TU TUE MON PETIT FRERE ?!
Anna : Pour l’humiliation que j’avais subie ! Et aussi parce que Waka est à moi !
Emilie : MAIS TU ES FOLLE ?!
Genzô : JE NE SUIS PAS TON CHIEN !
Sakura : Wakabayashi-san est libre de faire ce qu’il veut ! S’il ne t’aime pas, ce n’est pas la peine de le forcer car tu n’arriveras jamais à conquérir son cœur !
Policier : Mayuko-san, vous êtes arrêtée pour meurtre d’un petit garçon innocent juste pour vous venger de Kinomoto-san !
Anna : Non !

La police arrêta Anna pour meurtre. La femme policière récupéra le matériel d’enregistrement et annonça aux autres qu’il y aurait une audience pour condamner Anna. La femme officier prit à part Sakura pour lui poser une question discrète à l’abri des oreilles…
Policière : Kinomoto-san Dites-moi la vérité sur vos parents...
Sakura : Ma mère était morte à l’accouchement de Dan et mon père était mort une semaine après ma mère… Il s’était suicidé… Ils étaient morts tous les deux sous mes yeux…
Policière : Pourquoi votre père s’était suicidé ?
Sakura : Le remords…
Policière : Merci Kinomoto-san, arrêtons-nous là. Je pense que vous ne voulez pas tout raconter, n’est ce pas ?
Sakura : Oui, merci.

La femme policière quitta la maison des Mayuko. Sakura monta directement dans sa chambre et s’y enferma. Rémi et Emilie décidèrent de lui laisser quelques jours de repos. Genzô et Tatsuo restaient silencieux comme les Mayuko…


Maintenant, je vais donner une petite précision sur l’histoire de CT que j’avais oublié de dire :


Lorsque Tsubasa Ohzora était arrivé à Fujisawa, il était âgé de 1O ans et non de 11 ans. Dans ce cas, Genzô, qui avait le même âge que Tsubasa, partait en Allemagne après le championnat benjamin. C’est pour cela que la plupart des persos ont 13 ans.

 

 

 

 

 

 
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