Chapitre 14 : Quand Sakura
sort du coma...
Sakura était en train de lutter entre la vie et la mort.
Genzô avait quelque peu perdu son enthousiasme et sa vitalité
lors de ses entraînements mais il n’était pas
le seul car Karl-Heinz était aussi dans le même état.
Amy et Saori avaient appris la tentative de suicide de leur amie
mais elles ne pouvaient absolument rien faire. Amy et Saori ne
posèrent aucune question sur la vie privée de Sakura
car elles savaient que la jeune fille ne leur accorderait aucune
confiance. Saori et Amy auraient terminées leur séjour
pour rentrer chez elles mais elles aimeraient revoir Sakura avant
leur départ qui aurait lieu dans 3 mois.
Or cela faisait 2 mois que Sakura était à l’hôpital
dans le coma. Un matin, Sakura se réveilla croyant qu’elle
était au paradis mais lorsqu’elle remarqua qu’elle
était dans un hôpital, elle comprit qu’elle
avait survécu à sa tentative de suicide.
Sakura : Dan ? Pourquoi ne m’as-tu pas laissé
te rejoindre ?
Dan : Parce que. Tu dois vivre pour moi, maman chérie
!
Sakura : Mon heure n’a pas sonné c’est
cela ?
Dan : Oui ! Vis maman chérie !
Sakura : Merci Dan, je vais essayer de ne plus tenter de me
suicider, c’est promis.
Sakura se redressa doucement du lit et sonna. Un médecin
arriva en trombe et parut si surpris de voir sa patiente sortie
du coma.
Médecin : Comment vous sentez-vous
?
Sakura : Etonnement bien. Vous êtes
le médecin que j’ai vu l’autre jour ?
Médecin : Oui Kinomoto-san, Je suis
le docteur Rayan Stan. Je vais de ce pas avertir mon confrère
Emilie Mayuko.
Sakura : Non, cette famille aura la surprise
en venant ici.
Rayan : Cela me paraît une bonne idée
mais mon confrère n’était même pas venu
une seule fois à cause de son travail. En revanche 2 beaux
garçons auront certainement une grande surprise de vous
voir réveillée. Ces 2 garçons sont venus
tous les soirs après leur sport à en juger leur
tenue. L’un est un beau blond aux yeux bleus et l’autre
porte tout le temps une casquette.
Sakura : Wakabayashi-san
et Schneider-san…. Je vois alors prévenez
votre confrère mais qu’elle garde le secret.
Rayan : Aucun souci !
Rayan alla tout de suite prévenir son confrère
en lui recommandant le silence. Emilie se dépêcha
d’aller à l’hôpital et alla dans la chambre
de la jeune fille…
Emilie : Kinomoto-san ! Vous voilà
revenue à vous !
Sakura : Je suis confuse pour la panique
que j’ai dû causer…
Emilie courroucée : Bon sang, Kinomoto-san
! Vous aviez failli laisser votre vie derrière ! Peu importe
votre passé, mais ne recommencez plus jamais ça
!
Sakura : Je n’ai plus l’intention
de me suicider de nouveau mais j’aurai quand même
besoin un peu de temps pour m’en remettre.
Emilie : Oui, tu en as grand besoin ! Et
je te conseille de quitter l’Allemagne pour d’autres
pays pendant un temps. Tu verras, tu iras beaucoup mieux après.
Nous nous occuperons des frais de voyage pour vous.
Sakura : Merci infiniment.
Emilie : Vos 2 amies Amy et Saori vont repartir
le mois prochain.
Sakura : Je sais. C’était prévu.
Elles passaient un stage afin qu’elles fassent un choix
dans leur vie pour leur métier plus tard. Est ce vrai que
Wakabayashi-san et Schneider-san sont venus me voir pendant tout
ce temps ?
Emilie : Oui c’est vrai. D’ailleurs
il faut que je vous parle de Wakabayashi. D’après
mon mari, il s’était figé sur place comme
si on lui avait arraché le cœur et comme s’il
était mort de froid sans aucune raison apparente. Il avait
eu un très mauvais pressentiment ce jour où vous
aviez tenté de vous suicider. Il avait effrontément
menti à son ami Schneider pour vous protéger car
je pense qu’il savait pourquoi tu avais agi ainsi…
Sakura ne savait plus quoi dire car elle ne s’attendait
pas du tout à la réaction de Genzô. Ils s’apprécient
certes l’un et l’autre mais pourtant ils n’étaient
pas si proches que ça, c’était ce que semblait
croire Sakura. Emilie quitta Sakura en début d’après-midi
pour la laisser se reposer. En fin d’après midi,
Genzô, Karl-Heinz, Hermann, Saori et Amy se rendirent à
l’hôpital et allèrent dans la chambre de Sakura.
Amy et Saori rentrèrent les premières à la
grande surprise de Sakura qui ne s’attendait pas à
leur visite…
Saori : Sakura ! Tu essortie du coma ?
Sakura : Oui et pas plus tard que ce matin,
Saori.
Amy : Nous voilà soulagées
!
Sakura : Je sais… J’ai été
stupide…
Saori et Amy : Ne dis pas des bêtises,
Sakura. Nous ne sommes que des amies mais ça ne remplace
pas ta famille !
Sakura : C’est vrai. Apparemment Wakabayashi-chan
ne viendra pas…
La mine triste de Sakura n’échappèrent pas
à ses amies qui, dans un accord commun, décidèrent
de faire entrer les garçons un à un, histoire de
savoir auquel elle pense le plus…
Saori : Sakura, nous avons des surprises
pour toi. Amy ?
Amy : Ces surprises t’attendent derrière
cette porte…
Sakura décontenancée : Comment
?
Amy fit d’abord entrer Hermann. Il remarqua sans problème
l’air déçu de Sakura qui essayait de le cacher.
Ce qui fit qu’elle se contenta juste d’un signe de
la main.
Hermann sourit : Elle a l’air
déçu… Est-ce que c’est Karl-Heinz ou
Wakabayashi qu’elle aurait aimé voir ? Eh bien
Kinomoto-san, ça fait 3 mois qu’on ne s’est
vu ! Comment te sens-tu ?
Sakura neutre : Bien.
Hermann jovial : Au fait, tu es au courrant
que Mizuko et Kido vont repartir ?
Sakura glaciale : Oui, je suis au courant.
Hermann gêné : Hum… Je
crois que je vais te laisser, car tu n’es pas vraiment de
très bonne humeur pour converser longtemps… J’espère
seulement que tu reviendras très vite sur le terrain, car
tu es avant tout notre manager.
Sakura : Merci de ta visite, Kartz-san et
bon courage pour tes entraînements.
Hermann : Merci Kinomoto-san et bon rétablissement
!
Hermann quitta la chambre en pensant qu’en fait, Sakura
attendait la visite de Karl-Heinz ou celle de Genzô. Il
avait l’intuition que c’était Genzô qu’elle
voulait voir. Amy laissa entrer Karl-Heinz. Sakura, en voyant
la seconde surprise, eut la même réaction que quand
elle avait vu Hermann. Amy et Saori avaient maintenant la certitude
que leur chère amie pensait à Genzô. Karl-Heinz
offrit son bouquet de fleurs à Sakura qui le prit sans
enthousiasme. Amy et Saori décidèrent de prendre
le bouquet et sortirent de la chambre afin de les laisser un petit
moment seuls.
Sakura : Qu’est ce que ça veut dire ?! A quoi
jouez-vous ?
Karl-Heinz : Elles sont incroyables,
ses amies…
Sakura déçue : Finalement Wakabayashi-chan ne
viendra plus…
Karl-Heinz en l’observant : Elle
a l’air déçu… est-ce bien Wakabayashi
qu’elle voulait vraiment voir ?
Kinomoto-san, pourquoi as-tu voulu mettre fin à ta vie
?
Sakura glaciale : Je ne vois pas en quoi
cela te concerne vraiment, Schneider-san ! J’ai seulement
été stupide de vouloir le faire sans penser à
mon propre avenir !
Karl-Heinz : Comme Wakabayashi m’avait
dit que tu avais des raisons d’avoir agi de la sorte, je
voulais simplement comprendre pourquoi.
Sakura un peu ironique : Oui j’ai
des raisons mais j’ai l’habitude de ne jamais divulguer
tous mes secrets les plus profonds à qui ce soit ! As-tu
traité Wakabayashi-san de menteur ?
Karl-Heinz gêné : Oui...
Sakura furieuse : TU AS INTERET
A T’EXCUSER AUPRES DE WAKABAYASHI-SAN DANS L’IMMEDIAT,
SCHNEIDER-SAN ! IL NE MENTAIT PAS CAR JE NE LUI AVAIS JAMAIS DIT
TOUS MES PETITS SECRETS ! DES DEMAIN, JE VOUDRAI QUE TU TEXCUSES
!
Karl-heinz embêté : Dis, on
ne crie pas dans un hôpital…
Sakura irritée : Je sais très
bien mais tu es parfois exaspérant, Schneider-san ! Tu
accuses sans raison, maintenant ?
Karl-Heinz : Je suis bien confus, Kinomoto-san.
Dès demain, je m’excuserai auprès de Wakabayashi,
s’il n’est pas rancunier. Si je peux me permettre,
je voudrai que tu comprennes que je suis mal dans ma peau…
Sakura surprise : Mal dans ta peau ? Ne
me dis pas que cela a un rapport à ta situation familiale
dont on parle dans tous les journaux ? Est ce à cause de
ton père ?
Karl-Heinz soulagé : Apparemment
tu as très bien compris ma situation… Oui c’est
bien à cause de tout ça…
Sakura ironique : Est-ce que c’est
une raison de plus pour me draguer sans vergogne ?
Karl-Heinz étonné : Comment
peux-tu être sûre que je te draguais ?
Sakura agacée : Je ne suis pas sotte,
Schneider-san ! Et pour ta gouverne, je ne suis pas très
intéressée. Je n’aime pas précipiter
les choses sans faire plus ample connaissance. De plus, je n’ai
que des amis et je n’ai jamais été amoureuse
de qui ce soit. Je ne nie pas que cela m’arrivera un jour
mais je ne suis pas comme toutes les filles qui en ont après
toi ou après Wakabayashi-san juste parce que vous êtes
des idoles ! Très peu pour moi ! Schneider-san, cesse de
me draguer car cela ne marchera jamais. Mais tu peux te contenter
de mon amitié si tu veux, mais pas plus. Si tu as besoin
de me parler sur tout ce que tu ressens à cause de ta situation
familiale, je suis prête à t’écouter.
J’ai l’habitude d’être la confidente des
autres alors je veux bien être ta confidente sans plus,
mais n’attends pas que je me confierai à toi car
je n’aime vraiment pas parler de moi.
Karl-Heinz résigné : Très
bien, j’accepte. Je dois rentrer car ma mère et Marie
m’attendent…
Sakura constata tristement : Si j’ai
bien compris, Marie est ta petite sœur ?
Karl-heinz sourit : Oui, elle est très
gentille.
Sakura sourit tristement : Je n’en
doute pas, Schneider-san. Puis-je l’appeler par son prénom
?
Karl-Heinz heureux : Oui bien sûr
! Je ne vois pas pourquoi tu ne le ferais pas, Kinomoto-san.
Sakura irritée : La politesse.
Karl-Heinz sourit : Ok, j’ai compris.
Rétablis-toi vite et reviens vite au stade.
Sakura un peu froide : Ok, Schneider-san. Dernière chose,
inutile d’être le rival de Wakabayashi-san à
cause de moi ! J’ai été très claire
tout à l’heure.
Karl-Heinz résigné : Je comprends.
Puisqu’elle m’offre que son amitié, je
dois m’en contenter comme ça je ne la perdrai pas.
Karl-Heinz sortit de la chambre et laissa la place aux 2 filles
qui revenaient avec le vase. Sakura était très déçue
de ne pas avoir vu Genzô. Dans le couloir, Karl-Heinz se
retrouva face à Genzô et Hermann…
Karl-Heinz lança tout de go : Je
crois que c’est toi qu’elle veut voir, Wakabayashi…
Hermann : Tu es vraiment sûr de toi,
Karl-Heinz ?
Karl-Heinz : C’est certain. Je pense
que ses amies pourraient nous confirmer…
Genzô suspicieux : Comment ça
? Vous n’aviez pas remarqué quelque chose ?
Hermann : Ah oui c’est vrai ! Elle
était déçue quand j’étais entré…
Karl-Heinz : Tiens, moi aussi j’ai
eu cette impression…
Genzô ému derrière sa casquette : C’était
donc moi qu’elle voulait vraiment voir…
Hermann : 3 à 1 pour Wakabayashi.
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