Chapitre 15 : Celui que
Sakura voulait vraiment voir...
Dans la chambre, Amy et Saori remarquèrent la mine si
déçue de leur amie et comprirent qu’elle voulait
tellement voir Genzô…
Amy : Ainsi c’est Wakabayashi-san
que tu voulais vraiment voir, Sakura ?
Saori : Tu avais l'air si déçue
quand tu as vu Kartz-san et Schneider-san…
Amy et Saori avaient touché leur amie dans le mille que
Sakura resta sans voix puis reprenant ses esprits, elle lança
un violent « N’importe quoi » en anglais. En
vérité, Sakura ne voulait en aucun cas reconnaître
que ses amies avaient raison car elle refusait de laisser apparaître
ses sentiments qui se cachaient derrière une façade
si glaciale. Le sourire qu’elle abordait aux entraînements
de foot des garçons sonnait tellement faux et si glaciale
que ce n’était même pas son vrai sourire. Pourtant,
toute l’équipe la trouvait si belle malgré
tout. Seul Dan connaissait le sourire si spécial de Sakura.
Et pour rien au monde, Sakura révèlerait le sourire
ravageur à qui ce soit sauf s’il s’agit d’un
enfant.
Sakura lasse : Bon, vous n’allez tout
de même pas rester ici ?!
Amy ennuyée : Non mais…
Saori rougit : Tu as une dernière
surprise qui t’attend derrière cette porte…
Sakura irritée : Hé bien allez-y
!
Saori et Amy s’amusaient de voir leur amie se rebeller
que ce n’était pas Genzô qu’elle voulait
vraiment voir. Bien qu’elle déteste les mensonges,
Sakura refusait uniquement de reconnaître jusqu’au
jour où elle s’apercevrait de la vérité.
Lorsque Sakura vit entrer Genzô, elle resta de marbre et
très glaciale devant ses amies. Amy et Saori sortirent
de la chambre pour les laisser seuls…
Amy : Ne fais pas de bêtises, Sakura
!
Saori : Oui, nous te surveillerons !
Sakura fulminait et lança son oreiller en lançant
un second violent « N’importe quoi » en anglais.
Amy et Saori riaient de la réaction de leur amie ce qui
agaça au plus haut point Sakura qui rageait. Genzô
se mordit la joue pour ne pas éclater de rire en voyant
la réaction si vive de Sakura. Dans le couloir, Hermann
et Karl-Heinz attendaient Amy et Saori pour les raccompagner chez
elles. Amy et Saori confirmèrent à Hermann et Karl-Heinz
que c’était bien Wakabayashi que Sakura voulait voir.
Dans la chambre d’hôpital, Genzô se retrouvait
vraiment seul avec Sakura qui essayait de se calmer. Elle remarqua
que Genzô essayait de se retenir de rire…
Sakura très glaciale : On dirait que ça t’amuse
vraiment, Wakabayashi-san ! Continue à te retenir de rire
et tu vas t’étouffer ! Vas-y ! Ne te gênes
pas pour moi !
Le ton très glacial de Sakura avait calmé d’une
douche froide Genzô. Il ne s’attendait pas à
ce ton depuis qu’il avait eu le message de la jeune fille…
Genzô ennuyé : Je… Je suis désolé,
Kinomoto-san…
Sakura : …
Genzô gêné : Je… Je crois que je vais
te laisser…
Sakura mortifiée : NON ! Excuse-moi, Wakabayashi-san
! Mes amies ont le don de me faire sortir des gongs sans se rendre
compte.
Genzô : Ce n’est rien.
Sakura : Prends place…
Genzô s’approcha du lit de Sakura puis soudain,
il la saisit par les épaules…
Genzô contenant sa colère en parlant normalement
: Qu’est ce qui t’a pris de tenter de te suicider
?! Je ne nie pas que tu as voulu rejoindre Dan mais tu as dû
voir bien pire que ça, non ? Je ne veux plus jamais que
tu recommences ça ! J’ai cru… J’ai cru
t’avoir perdu ! Tu ne peux pas imaginer la peur que j’ai
eue sur le terrain ! J’avais eu un très mauvais pressentiment
! Dans le message que tu m’avais laissé il y a 3
mois, tu me disais que tu avais perdu confiance en qui ce soit
mais pas en Dan ! Je te rappelle qu’on peut apprendre à
recouvrer cette confiance perdue ! Et j’avais l’intention
depuis que je t’ai rencontrée de te redonner cette
confiance ! Tu ne veux pas que je connaisse ton passé mais
bon sang ! Tu n’es pas du tout obligée de me le confier
ce secret si douloureux comme tu le disais ! En tentant de te
suicider, tu t’étais conduite comme un lâche
! Sinon je ne trouve pas que tu es si lâche que ça
! Maintenant, il faut que tu te ressaisisses ! Tu ne pourras pas
continuer comme ça ! Rassure-moi que tu ne recommenceras
plus jamais ça !
Sakura apaisante : Wakabayashi-san, je te jure que je ne recommencerai
plus jamais ça. Tu as ma parole d’honneur. Je vais
d’ailleurs partir pour quelques temps dans d’autres
pays en particulier le Japon, mon pays natal que je n’avais
plus revu depuis l’âge de 4 ans.
Genzô en la lâchant : Excuse-moi pour t’avoir
saisi ainsi…
Sakura agacée : Oh arrête de t’excuser tout
le temps ! Je l’ai mérité, point !
Genzô : A propos du suffixe, tu peux le supprimer car ce
sera inutile à l’avenir.
Sakura : Il passe du coq à l’âne …
D’accord, Wakabayashi.
Genzô : Et si tu vas au Japon, j’aimerai que tu ailles
vivre chez mes parents…
Sakura en désaccord : Ah non !
Genzô las : Ecoute, cela t’évitera de louer
un appartement en attendant que tu reviennes en Allemagne…
Sakura soupira : C’est bien gentil mais je vivais à
Tokyo !
Genzô déçu : Je vois… Je vivais à
Fujisawa. Je connais quelques amis là-bas.
Sakura demanda : Des footballeurs, n’est ce pas ?
Genzô rit franchement : Oui ! Il y a un certain Tsubasa
Ozhora. Il était le seul qui avait réussi à
me marquer un but hors de la surface de réparation…
Sakura : J’aime son sourire si franc. C’est le
sourire qu’il a sur le terrain quand il joue…
J’imagine ! Tu t’étais senti humilié
!
Décontenancé, Genzô n’en revenait
toujours pas que Sakura avait réussi à le démasquer.
Genzô : Et quand je gagne ?
Sakura ironique : C’est un interrogatoire ? Très
bien ! Tu es fier quand tu gagnes !
Ahuri, Genzô ne savait plus quoi dire quand il se souvient
soudain des paroles de Tatsuo : « J’ai remarqué
qu’il a une façade où il pouvait être
arrogant, orgueilleux, froid, agressif, assez prétentieux
et fier mais c’est un garçon sensible et timide mais
qui souffre de ne pas connaître l’amour. Je l’ai
bien observé lors des entraînements et j’ai
constaté que quand il gagne, il est fier mais quand il
perd, il est humilié ! ».
Genzô : Elle m’a bel et bien percé à
jour… Hé bien tu me connais très bien
Kinomoto !
Sakura : N’exagère pas trop ! Je suis simplement
très observatrice c’est tout. Merci Wakabayashi
d’être venu me voir… Je me sens quelque peu
en paix quand tu es là…
Genzô : J’ai d’autres amis dans lesquels il
y a une fille du nom de Sanae Nakazawa…
Genzô lui parla de ses amis de Nankatsu. Plus souvent, il
revenait sur Tsubasa Ohzora et Sanae Nakazawa. Sakura l’écoutait
et lui posait quelques fois des questions sur le foot et surtout
sur sa relation envers cette Sanae. Elle s’était
sentie un peu jalouse et trahie sans le montrer vraiment. Sakura
s’était très attachée à Genzô
mais elle refusait de le reconnaître pour se protéger
contre ses sentiments inconnus qui faisaient des ravages dans
son cœur. Elle finit même par accepter la proposition
de Genzô qui en était tout heureux. Sakura émit
un petit sourire triste, mais doux que Genzô remarqua. Il
ne connaissait pourtant pas son vrai sourire, mais il ne se décourageait
pas pour le découvrir. Genzô appréciait la
compagnie de Sakura malgré tout le mystère qui l’entourait.
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