Chapitre 20 : Sakura vit
un cauchemar...
Mme Wakabayashi : Elle a de la repartie… Elle est très
intéressante !
Sakura : Je préviendrai Wakabayashi…
Sakura était lasse de son voyage et demanda la permission
de se retirer dans la chambre. Elle se fit apporter à manger
puis elle alla se coucher. Le lendemain, tout va mal dès
son réveil, car Sakura descendit pour se rendre au salon
mais elle se figea. Elle vit Mme Wakabayashi embrasser un autre
homme devant l’entrée.
Sakura resta figée quelques secondes puis se dirigea
vers la cuisine. Elle y trouva monsieur sirotant son café
en train de feuilleter un magasine d'article de foot, spécial
gardien de but. Apparemment il cherchait un nouveau jouet à
acheter à Genzô. Le portable à côté
de lui sonna, il décrocha avec un « Bonjour ma douce
» mielleux. Sakura comprit que les deux parents de Genzô
se trompaient mutuellement. Elle comprit aussi pourquoi la veille,
elle avait surpris madame rentrée dans une autre chambre
que monsieur, surtout depuis qu'elle l'avait vu avec un autre.
Ne tenant pas à discuter avec eux sur leurs relations
adultères, elle repartit vers « sa chambre »
en ayant un soudain malaise. Savoir par Genzô et voir aussi
ouvertement deux adultes se tromper, lui fit revivre un douloureux
moment de son enfance. Une fois dans la chambre, allongé
sur le lit, elle revit des images oubliées de son passé.
Ces images repassées en boucle ; ses parents en train de
coucher ensemble ou avec d'autres personnes. Elles les revoyaient
complètement nus et accouplés. Elle voyait le membre
de son père ou celui de l’amant de sa mère
pénétrer dans la chair des 2 femmes. Une fois, elle
avait même assisté aux ébats violents de ses
parents l’un et l’autre, impuissante. Elle ne voulait
pas assister à ça, mais elle n'avait pas le choix
soit, elle regardait sans détourner les yeux soit, elle
était violée. Sakura en sage petite fille choisie
la première option.
Mme Wakabayashi : Kinomoto-san ! Venez ici !
Sakura hésita à obéir, mais ne voulant
pas créer d'autres problèmes à Genzô,
elle redescendit. Madame Wakabayashi attendait en bas des marches,
son amant venant juste de la quitter.
Sakura : Que voulez-vous madame ?
Mme Wakabayashi mielleuse : Pouvez-vous aller me chercher un verre
d'eau. Je ne veux pas voir monsieur.
Sakura glaciale : Je ne suis pas votre servante.
Mme Wakabayashi dure : J'ai accepté de vous héberger
à sa demande.
Sakura : C'est aussi la maison de Genzô.
Puis Sakura partit vers la cuisine d'un pas rageur. Elle y retrouva
monsieur encore au téléphone avec son amante. Tout
en se dirigeant vers le frigo pour prendre la bouteille d’eau,
elle interrompit le père de Genzô pour savoir ou
était les verres.
Sakura d'une voix sèche : Excusez-moi, mais ou sont les
verres ?
M.Wakabayashi irrité : Deuxième placard, coté
gauche de l'évier. Oui, chérie tu disais ? Non c'est
juste la fiancée de mon fils. En parlant de lui, je pensais
lui acheter de nouveaux gants et une machine de massage.
Laissant le père avec sa dame, Sakura alla donna le verre
à la mère qui s'était rendue dans le salon.
Elle se figea en la voyant cette fois regarder des photos peu
appropriées pour des enfants. La jeune fille claqua le
verre sur la table basse et repartit en courant dans la chambre
en larmes. Elle souffrait tellement qu'elle téléphona
immédiatement à Genzô.
Genzô : Kinomoto ?
Sakura : Waka… Wakabayashi…. Tes parents… Ils
se… Ils ont…
Genzô irrité : Bon sang ! Kinomoto, calme-toi et
raconte-moi.
Sakura : Je sais que tu m'avais prévenue, mais je ne pensais
pas. Je ne peux te dire.
Genzô : Je suis désolé. Si tu ne veux pas
encore revenir, essaye de tenir le coup !
Sakura : D'accord j'essayerai
Genzô : Aie confiance, tu iras mieux, même si ça
prend du temps. Kinomoto, la plupart du temps, reste dans ma chambre
sinon tu peux sortir pour faire tes petites emplettes.
Sakura : Merci Wakabayashi. Je me demande comment je ferais sans
tes conseils.
Sakura termina sa conversation téléphonique. Quand
elle se coucha, elle rêva de ses parents et de ceux de Genzô
se trompant et couchant tous ensembles. Elle refit ce cauchemar
pendant 2 semaines ce qui la rendit malade. La jeune fille ne
quitta plus la chambre et se mit à délirer à
cause de la fièvre.
Pendant ce temps en Allemagne, Genzô était inquiet,
car il n'eut plus aucune nouvelle de Sakura. Il voulut téléphoner
à ses parents, mais il se ravisa à la dernière
minute. Il savait que Sakura avait besoin d'être seule pour
s'en remettre en dépit de son mauvais pressentiment.
Ce n'est qu'au bout de 3 semaines que Sakura se guérit.
Elle décida de suivre les conseils de Genzô, rester
dans la chambre pour ne plus jamais retomber sur ces parents adultères
et refaire des cauchemars. Elle n'oublia pas de sortir de temps
en temps pour ce changer les idées.
Après sa guérison, Sakura se promena dans la ville
de Fujisawa où elle rencontra de nouveau Tsubasa en compagnie
de Sanae et quelques autres personnes qu’elle ne connaissait
pas. Sakura remarqua que Sanae était très jalouse.
Agacée par son attitude, Sakura décida de mettre
les points sur les « i » à Sanae…
Sakura glaciale : Nakazawa-san ! Cesse de me regarder avec ces
yeux durs. Je n’irai pas te voler TON Tsubasa pour la simple
raison que je suis une amie de Wakabayashi ! En fait, je suis
sa fiancée !
Tous : FIANCEE ?!
Sakura irritée : Que voulez-vous ? Je n’aime pas
avoir des ennuis !
Depuis ce jour, Sanae se lia d’amitié avec Sakura.
Ensemble, elles allèrent faire les magasins. Sakura avait
décidé de changer complètement sa façon
de s’habiller, mais elle ne toucha même pas une seule
fois ses cheveux qui risquent d’arriver à mi-dos.
La fausse fiancée n’arrivait plus à émettre
le moindre sourire froid pour pouvoir cacher tous ses sentiments
contradictoires. Elle pensa à Genzô et se dit que
l’idée d’avoir une casquette lui arrangeait
les choses de plus vu ses tenues vestimentaires ça ne gênerait
pas. Sakura était toujours en pantalon, car elle détestait
les robes et les jupes. Sanae respecta le choix de sa nouvelle
amie et l’aida à prendre une bonne collection de
casquettes sportives, exactement comme Genzô.
Quelque fois, Sanae et Tsubasa parlèrent de Genzô
à Sakura ce qui la mettait mal à l'aise. Puis lorsque
Tsubasa parla du foot, Sakura discutait en toute franchise, mais
pas une seule fois, la Nankatsu n'avait vu son sourire. Elle assista
même au championnat des collèges et ou elle revit
Kojiro Hyuga et elle n'hésita pas à le critiquer
pour le voir progresser. Le tigre était furieux contre
elle, mais lorsqu'il eut une explication plausible de sa part,
il comprit pourquoi elle avait réagi ainsi. Sakura savait
que Kojiro avait encore perdu le championnat. Elle lui fit donc
comprendre que l'année suivante, il pourrait faire match
nul à condition de s'entraîner plus sérieusement
pour retrouver toute sa rage et sa combativité d'antan.
Sakura resta encore un bout de temps chez les Wakabayashi et
à force elle avait réussi à se faire respecter
et à ne plus assister à la manifestation de leurs
adultères. La jeune fille avait de la répartie et
remettait les parents de Genzô à leur place sans
vergogne même pendant une conversation houleuse. Sakura
comprenait peu à peu ce que Genzô tentait de cacher.
Elle leur apprit donc beaucoup de choses en gagnant leur estime.
La douleur d'avoir perdu Dan s'était espacée,
moins douloureuse, mais encore présente quand même.
Sakura décida qu'elle pouvait revenir en Allemagne au début
du mois de décembre. Son voyage au Japon avait duré
presque un an. La jeune fille prit un billet d'avion puis elle
appela Genzô pour le prévenir de son retour sans
mentionner l'heure exacte.
Ce dernier aurait voulu venir la chercher, mais il avait un match
de foot assez important ce jour-là. La jeune fille ne lui
en tenait pas rigueur, car elle le comprenait parfaitement. En
échange et pour marquer son retour, elle lui avait demandé
de remporter la victoire. Genzô lui donna sa parole d'honneur.
Pour plus de chance de victoire, elle demanda à Genzô
de ne pas alerter toute l'équipe en plus de préserver
un effet de surprise. Les seules qui pouvaient être au courant
était les Mayuko, car elle voulait s'installer de nouveau
chez eux en attendant de trouver un logement. Genzô accepta
et avertit les Mayuko après avoir raccroché le téléphone
une fois la communication terminée.
|