Chapitre 27 : Remise des
cadeaux...
Les deux jeunes furent brutalement sortis de ce moment de tendresse.
Ils entendirent une autre voix en anglais. Sakura était
d’abord surprise puis soudain elle était morte de
rire tandis que Genzô ne comprenait pas.
Genzô : Q’est ce qu’il y a de si drôle
?
Sakura : Yolande a dit de nous laisser un moment de plus tranquille
et d’attendre encore un peu ! Je ne pense pas que les Mayuko
ont compris.
Genzô : Et si on descendait ?
Sakura : Je vais me rincer le visage et j’arrive.
Sur ce, Sakura sortit du lit et alla à la salle de bain
pour se rincer le visage et se peigner avant de mettre sa casquette.
Elle sortit de la salle de bain et vit que Genzô l’attendait
sur les escaliers. Elle comprit alors qu’elle ne serait
pas seule ce soir. Les deux jeunes descendirent et allèrent
au salon.
Emilie : Kinomoto-san, je n’ai pas
tout compris…
Sakura : Elle ne sait pas encore très
bien parler allemand puisqu’elle débute tout juste.
Yolande vous a simplement dit de nous laisser un moment de plus
tranquille et que vous pouviez attendre encore un peu. Comme il
y avait un problème de compréhension, Wakabayashi
et moi sommes alors descendus.
Rémi : Tu veux manger de la bûche
?
Sakura : Non, merci. Je n’aime pas
les sucrés.
La remise des cadeaux se fit. Sakura baissa sa casquette pour
masquer sa tristesse car elle avait l’habitude de ne rien
avoir. Pourtant Yolande s’approcha de Sakura et lui tendit
soudain un petit paquet. Perplexe, Sakura la regarda en prenant
le paquet.
Sakura : Pourquoi ?
Yolande : C’est difficile à
t’expliquer, mais accepte-le.
Sakura : Ne me dis pas de bêtises,
Yolande. Ce n’est pas si compliqué que ça
de m’expliquer !
Yolande soupira : Depuis que je t’ai
confié mon lourd secret, je me sens soudainement légère.
C’était comme si on m’avait enlevé le
poids si lourd de mon cœur et de mon esprit même si
je ne pouvais jamais oublier tout ce que j’avais vécu…
C’est mon premier et vrai Noël… C’est aussi
ma façon de te demander pardon.
Sakura : Voilà ce qui est mieux !
La franchise marche beaucoup mieux que le mensonge, Yolande !
Sakura ouvrit son cadeau et trouva une paire de boucles d’oreille
en forme de cœur. Elle semblait quelque peu ennuyée
car elle n’en portait jamais et surtout elle ne pourrait
même pas les mettre puisque ses oreilles n’étaient
pas percées. Elle remercia quand même Yolande. Cette
dernière avait aussi un cadeau. Quand elle l’ouvrit,
elle découvrit plusieurs livres pour apprendre l’allemand.
Elle alla remercier Sakura. Un paquet trônait sous le sapin
et portait le nom de Sakura. La jeune fille l’ouvrit et
découvrit quelque chose qui lui fit bondir son cœur…
C’était un ballon de foot ! Le seul jouet qui l’intéressait
vraiment.
Sakura : Mais qui aurait deviné ce que je voulais vraiment
? Est ce Wakabayashi, Fred ou les Mayuko ? Je l’ignore…
En fait, Sakura ne voulait même pas savoir qui lui avait
offert le ballon car elle ne voulait pas connaître une désillusion.
Quant à Yolande, elle regardait alternativement Genzô
et Sakura. Elle était certes jalouse de Sakura parce qu’elle
avait le plus beau garçon auprès d’elle, mais
Yolande devait se rendre à l’évidence qu’elle
n’avait aucune chance de séduire Genzô qui
n’avait d’yeux que pour Sakura.
Yolande : Tu ne te rends même
pas compte de la chance que tu as, Sakura… Tu as le plus
beau des garçons à tes pieds. Tu as Wakabayashi
près de toi… A moins que tu en aimes un autre ? Est-ce
que c’est Schneider ? Tout dépendra de l’avenir…
Ne gâche pas ta chance, Sakura ou tu vas le regretter un
jour… A quoi ça sert de me mettre en travers de ton
chemin si je n’ai aucune chance ? Tu étais déjà
plus mature et tu l’es encore plus…
Le lendemain matin, il était 10 h quand Sakura sortit
de la maison pour aller au parc des Mayuko. Elle vit que son cadeau
pour Genzô était arrivé et installé
sur le stade. Faisant comme si rien n’était, elle
alla faire son footing quand Genzô arriva à son tour.
Il vit soudain la machine qu’il avait vu la dernière
fois et en resta perplexe.
Genzô : Mais c’est la machine que j’ai vue l’autre
jour ? Peut être est ce que c’est Kinomoto qui
me l’a offert malgré le prix… Je ne sais ce
que je ressens pour elle, mais j’éprouve un sentiment
puissant pour elle… Est- ce que c’est l’amour
? Est-ce que je l’aime ?
Sakura faisait celle qui ne voyait pas, mais elle espérait
que Genzô ne se rende pas compte que c’était
elle qui lui avait offert cette machine. Genzô eut beau
se creuser la tête, mais il ne voyait pas.
Genzô : Peut être que ce n’est pas elle
qui me l’a offert… Alors que moi…
Voix : Ouah ! Quelle machine ! C’est
un très beau cadeau ! Qui t’as offert ça ?
Yolande : Sakura… Pourquoi tu
ne dis pas que c’est toi ? Vu le prix, je ne pourrais jamais
offrir un tel cadeau !
Pourtant Yolande ne disait rien. Elle savait que c’était
Sakura puisqu’elle l’avait vu entrer dans le magasin
de sport quand elle faisait ses courses. Elle avait préféré
garder le silence pour ne pas la mettre dans l’embarras.
Yolande : Je ne sais pas.
Rémi : Quoi ?
Sakura en arrivant : Elle a dit qu’elle
ne sait pas.
Emilie : Et toi ?
Sakura préféra garder le silence que tout le monde
sauf Yolande trouva étrange. Sakura quitta le parc et rentra
dans la maison. Elle s’enferma dans sa chambre.
Sakura : Je ne peux pas leur dire que c’est moi car
je n’avais pas les moyens de l’acheter… J’ai
utilisé l’argent que m’avaient donné
les parents de Wakabayashi et je dois travailler pour finir de
payer ce cadeau… Ne m’en veux pas, Wakabayashi…
Yolande alla la voir pour discuter calmement. Elle entra dans
la chambre…
Yolande : Sakura, pourquoi tu n’avais
pas dit que c’était toi ?
Sakura : Comment sais-tu que c’était
moi ?
Yolande : Je faisais quelques courses quand
je t’ai vu entrer dans le magasin de sport et ce n’est
pas difficile de deviner !
Sakura : J’ai une bonne raison pour
ne rien dire, Yolande. Je n’ai pas l’argent nécessaire
et je suis obligée de travailler pour payer cette machine.
J’ai payé le 3⁄4 de la somme due avec l’argent
des parents de Wakabayashi, Cet argent était un cadeau
pour moi que j’ai refusé d’utiliser pour m’acheter
quoi ce soit. Je préfère attendre que j’ai
terminé de payer pour le dire à Wakabayashi…
Yolande : Je comprends, Sakura. Le problème
n’est pas là. Wakabayashi-san va croire que tu ne
l’aimes pas.
Sakura : Je ne sais ce que je ressens vraiment
pour lui mais j’ai une grande estime pour lui. Je tiens
beaucoup à lui.
Yolande : Plus que Schneider-san ?
Sakura : Plus que Karl-Heinz Schneider qui
n’est qu’un ami pour moi, un frère que je n’ai
jamais eu.
Yolande : N’attends pas trop.
Sakura savait qu’elle ne devait pas trop traîner si
elle voulait rester en très bons termes avec lui.
AVERTISSEMENT :
Non non ce n’est pas pour les scènes ludiques, les
scènes d’amour assez lemon si vous préférez.
C’est pour vous avertir que le titre du chapitre «
Confessions au Jour de l’An » est divisé en
plusieurs chapitres-parties sinon cela aurait été
extrêmement trop long pour faire en un seul chapitre ! J’avais
au début prévu faire ainsi un peu moins détaillé
mais je me suis souvenu d’un commentaire que j’avais
reçu pour « CCS » de la part de Saki-Mura.
Elle me reprochait de ne pas passer assez de temps pour une analyse
complète sur les sentiments des persos ce qui gâcherait
à moitié mon fic. Alors j’espère que
cela vous plaira quand même car c’est la première
fois que je fais un chapitre sur plusieurs parties. Bonne lecture
à tous !
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