Chapitre 28 : Confessions
au Jour de l'An 1° partie
Après Noël, Les Mayuko partirent pour 4 jours dans
la famille passer le Jour de l’An. Yolande, Sakura et Genzô
restaient à la maison. La relation entre Genzô et
Sakura ne s’améliorait pas ce qui agaça un
peu Yolande qui décida de s’absenter dès le
réveillon pour rendre visite à une amie qu’elle
s’était faite au collège. Restés seuls,
Sakura et Genzô passèrent l’après-midi
à jouer au foot.
Sakura tirait de toutes ses forces dans le ballon, c’était
le même tir qu’elle avait fait lorsqu’elle avait
tiré une fois sur Yolande, hors de la surface de réparation,
mais Genzô l’arrêtait sans problème ou
il faisait exprès de la laisser marquer. SGGK était
quasiment invincible en dehors de la surface de réparation.
Il parvenait à analyser le tir de Sakura…
Genzô : Son tir est puissant, sans aucun doute moins
que celui d’un garçon mais digne d’être
une footballeuse. Ce tir est un mélange du tir de Hyuga
et de Schneider. Où est ce qu’elle avait appris ça
?
Sakura : Mon tir est à la fois le néo-tiger
shoot et le fire shoot. Comme j’observe toujours avec attention
les tirs des joueurs, ce n’est pas difficile de reprendre
la même position…
Genzô : Kinomoto ! Et si on s’arrêtait ?
Sakura : Oui.
Les deux jeunes arrêtèrent tout et rangèrent
le terrain puis ils allèrent à la maison. Sakura
alla prendre une douche la première puis ce fut t le tour
de Genzô. La fleur de cerisier descendit à la cuisine
afin de préparer à manger quand soudain le téléphone
sonna. Elle alla répondre immédiatement…
Sakura : Mayuko.
Voix : Est-ce que Wakabayashi est là ?
Sakura : Ohzora-san ! Oui, Wakabayashi est là mais il est
à la douche.
Tsubasa : Ah bon. Dis-moi, Kinomoto tu aurais oublié que
je t’ai demandé de m’appeler par mon prénom
?
Sakura : Excuse-moi, Tsubasa. Je n’ai pas tellement l’habitude.
Tsubasa : Pourquoi es-tu partie sans rien nous dire ? Sanae était
triste.
Sakura : Je suis désolée, Tsubasa mais je n’avais
pas le courage de dire au revoir… C’est une fille
géniale et je n’aime pas la voir malheureuse.
Tsubasa : Je comprends.
Genzô descendit et vit Sakura au téléphone.
Il s’approcha et lui posa la question juste en la regardant
dans ses yeux.
Sakura : Ah Voilà Wakabayashi Tsubasa. Je dois te laisser
et embrasse Sanae pour moi.
Tsubasa : Heu… Oui d’accord…
La jeune fille passa le téléphone à Genzô
qui lui frôla sa main. Sakura faillit lâcher le combiné,
mais elle retint son souffle. Genzô prit le combiné
et se mit à converser avec Tsubasa. Sakura s’en alla
immédiatement à la cuisine afin de reprendre son
souffle et calmer ses battements du cœur. Elle se mit à
la préparation du dîner.
Un peu plus tard, Genzô venait de terminer sa conversation
avec Tsubasa. Il alla à la cuisine et s’approcha
de Sakura…
Genzô : Je peux t’aider ?
Sakura : Non merci. J’ai presque terminé.
Genzô : Tu veux que je mette la table ?
Sakura : Si tu veux.
Genzô alla mettre la table. Pendant ce temps au Japon,
Tsubasa était allé au stade où il retrouva
Sanae. Il se souvenait des paroles de Sakura…
Tsubasa : Sanae, j’ai eu des nouvelles de Kinomoto-san.
Sanae : Comment va-t-elle ?
Tsubasa : Elle va bien. Elle m’a dit qu’elle était
partie sans nous dire au revoir parce qu’elle n’aimait
pas te voir malheureuse.
Sanae : Elle est très gentille de penser comme ça.
Tsubasa : J’ai dit à Wakabayashi de l’embrasser
pour toi.
Sanae : Oh merci, Tsubasa !
Tsubasa s’approcha d’elle et l’embrassa sur
la joue puis il murmura que c’était de la part de
Sakura. Sanae rougit. En Allemagne, chez les Mayuko, Sakura finissait
de s’activer à la cuisinière quand Genzô
se trouva dans son dos. Doucement il se pencha sur la joue de
la jeune fille et déposa un baiser. Ahurie, Sakura ne bougea
plus et retint son souffle…
Genzô murmura : C’est de la part d’Anego.
Sakura : Ah oui, merci.
Sakura était dépitée, mais elle ne laissa
rien paraître. Pourtant Genzô ne s’était
pas éloigné d’elle et cela la mit mal à
l’aise. Aucun des deux n’osait bouger car la proximité
était très gênante. Cela dura un temps puis
soudain Sakura arrêta le gaz, se retourna et se retrouva
dans les bras de Genzô…
Sakura : Waka… Wakabayashi ?
Genzô : Depuis quand tu es amie avec Tsubasa et Anego ?
Sakura : Depuis que je les ai connus au Japon… Je connais
aussi 4 membres de la Toho.
Genzô un peu jaloux : Et tu t’es confiée à
Anego ?
Sakura s’arracha des bras de Genzô. Ses yeux brillaient
de colère et de tristesse. Elle leva la main pour le gifler
mais Genzô l’anticipa.
Sakura se récria : QU’EST CE QUI TE PREND
DE ME DIRE ÇA, WAKABAYASHI ?! JE NE LUI AI JAMAIS, J’AI
DIT JAMAIS, CONFIE LE MOINDRE SECRET QUE JE RENFERME ! J’AI
OSE UNE SEULE FOIS DE DIRE QUE J’ETAIS TA FIANCEE CAR ELLE
CROYAIT QUE JE LUI VOLAIS TSUBASA ! J’AVAIS SU DES LE PREMIER
INSTANT QUE SANAE AIMAIT TSUBASA ! MAINTENANT LACHE-MOI, WAKABAYASHI
!
Genzô la lâcha et s’éloigna d’elle.
Il sentait qu’il avait perdu l’amitié de Sakura.
Un peu plus tard, la tension devenait plus détendue, car
Sakura s’approcha de Genzô et prit sa tête dans
ses mains…
Sakura : Wakabayashi, pourquoi réagis-tu ainsi ? Es-tu
jaloux ?
Genzô : … Oui.
Sakura soupira : Wakabayashi, jamais je ne pourrais confier certains
secrets à Sanae. Elle a beau se montrer forte, mais elle
est très sensible. Elle ne sait pas contrôler ses
sentiments. Je ne lui avais jamais dit ni à Tsubasa que
j’avais perdu Dan. Il n’y a que toi, Karl-Heinz, Yolande,
Gino et les Mayuko qui savaient pour Dan.
Genzô : C’est tout ?
Sakura : Oui c’est tout. Je ne peux dire à tout le
monde tous mes secrets tout de même ?!
Genzô : Je suis désolé.
Sakura : Ne doute pas de moi, Wakabayashi. D’ailleurs j’aimerai
qu’on reprenne la conversation qu’on avait eue à
Noël…
Genzô : D’accord, mais avant on va manger !
Sakura : Oui.
Avant qu’elle n’ait vraiment envie de l’embrasser
ne serait qu’une seule fois, Sakura lâcha la tête
de Genzô et alla dans la cuisine pour apporter les plats.
Ils mangèrent quelque peu en silence. Genzô, en goûtant
les plats de Sakura, parut très surpris de les trouver
si bon.
Genzô : Comment as-tu appris à cuisiner ?
Sakura : J’ai appris depuis l’âge de 6 ans.
J’étais d’abord nulle comme tous les débutants
mais j’avais la volonté et le courage d’apprendre
beaucoup. En peu de temps, je m’étais révélée
être une très bonne cuisinière… J’ai
suscité de la jalousie chez ma mère…
Genzô : Elle t’avait interdit de cuisiner ?
Sakura : … Non… Que faire ? Il ne sait pas tout
ce que j’ai vécu…
Genzô : Kinomoto, Que s’était-il passé
?
Sakura : Tu vas te moquer de moi si je te le dis.
Genzô : Non. Raconte-moi. Je te promets que je ne me moquerai
pas de toi.
Sakura : … Ma mère avait décidé de
ne faire la cuisine que pour elle-même. Je faisais pour
mon père et moi… Peut être que ça ne
tient pas debout pour toi mais tu ne connais pas toute l’histoire…
C’est trop difficile d’en parler. Puis mon père
voyait que je m'améliorais de plus en plus, il cessa de
manger avec moi et il m’a dit… Il m’a dit des
mots pas très gentils…
Genzô : …
Sakura : Voilà ce qu’il m’a dit, je cite «
Maintenant je comprends mieux pourquoi Nathalie ne mangeait plus
avec nous ! Tu lui as volé la vedette ! A l’avenir,
je ne mangerai plus avec toi et tu devras te débrouiller
toute seule ! » Depuis mes parents ne mangeaient plus avec
moi. J’étais déçue et dépitée
à la fois.
Genzô : En effet ça ne tient pas debout. Tu me caches
quelque chose…
Sakura : …
Genzô : Je ne comprends pas, Kinomoto. Explique-moi.
Sakura : Pas ce soir, Wakabayashi… C’est trop dur
pour moi.
Genzô : Parce que tu n’es pas prête. Tu as peur
! Es-tu si lâche ?
Sakura : Je… Je fuis mon passé c’est tout.
Genzô furieux : QUAND VAS-TU CESSER DE FUIR TON
PASSE ? TU N’AVANCERAS JAMAIS SI TU CONTINUES ! IL FAUT
AFFRONTER LA REALITE EN FACE, KINOMOTO !
Sakura : Mais mets-toi à ma place ! Jamais je n’ai
parlé de moi ! Aucune de mes amies connaissait la vérité
!
Genzô : Quand tu es mystérieuse, tu l’es franchement
!
Sakura ne répondit pas mais elle savait que Genzô
avait raison. Elle débarrassa la table puis elle fit la
vaisselle. Genzô suivait chaque mouvement de la jeune fille
et il voyait que c’était une vraie femme au foyer.
Il rêvait d’une femme comme elle avec en plus un amour
sincère entre eux et non avoir une vie comme ses parents…
|