Chapitre 12 :
Anniversaire, coups de téléphones et cadeaux...
Plusieurs jours s'étaient écoulés, Genzô semblait heureux, enfin il pouvait jouer, certes il était toujours blessé mais il redécouvrait le plaisir de jouer au foot. Il se prenait au jeu d'être attaquant, et Schneider gardien, de temps en temps. Tout cela, il le savait ; c'était grâce à elle. Lorsqu'il était revenu d'Indonésie, il doutait sérieusement de ses chances pour la Coupe du Monde Junior mais il vit dans ses yeux et son sourire toute la confiance et la volonté qu'il avait perdu. Elle l'aidait et veillait sur lui à chaque instant, elle le faisait passer avant tout sans jamais rien demander en retour...
Ces temps ci, Nadia avait perdu son éternel sourire et son regard était plus sombre. Lorsque Genzô s'entraînait, elle ne le regardait plus, elle était plongés dans ses pensées, elle écoutait toujours de la musique, toutes ses chansons qui réchauffait en elle tans de souvenirs, qui la raccroché à son passé, le passé...
Personne ne remarqua cela, elle se faisait toujours discrète, c'était en quelque sorte un de ses principes. Devant les autres, elle souriait mais c'était un sourire faux et si Wakabayashi n'était pas plongé dans sa joie de jouer, il l'aurait remarqué pourquoi elle n'allait pas, peut-être... Pourtant, il le savait qu'elle n'allait pas bien mais à chaque fois qu'il voulait en parler à la jeune fille, elle l'en empêchait. Bien sûr, elle était très heureuse pour lui, elle aurait voulu qu'il ne sache pas que c'était elle qui avait demandé aux deux Allemands. Elle se souvenait du regard doux de Genzô lorsqu'il l'avait remercié, elle ne savait plus où se mettre et cette scène l'avait terriblement embarrassé.
Pourtant, elle aurait du être heureuse, enfin peut-être...
22 novembre. 10h
- Driing
Mme Ingelhart répondit
- Oh c'est toi, comment vas-tu ? Comment ? Nadia ? Je ne savais pas ! Oui je lui dirais ! Je te la passe !
Mme Ingelhart appela la jeune fille dont la tristesse avait augmenté en ce jour si différent des autres, en ce jour de joie...
- Nadia.
- Salut, c'est Alex : Joyeux Anniversaire !
- Alex, s'exclama la jeune fille dont le visage s'illumina.
Genzô entra à cet instant et vit le visage de la jeune fille.
Oh je vois qu'elle va mieux, elle est toujours aussi belle lorsqu'elle est heureuse, mais qui est cet Alex, est-ce lui ce quelqu'un d'autre qu'elle aime, c'est son coup de téléphone qu'elle attendait qui la rendait si triste. Oh Nadia, pourquoi n'ai-je pas réussi à te faire retrouver le sourire et pourquoi semblais tu si malheureuse...
- C'est gentil d'avoir penser à moi, continua Nadia.
Je préfère ne pas les entendre se dire des mots doux...
- J'allais pas t'oublier !!! T'as 18 ans, aujourd'hui !!! Alors racontes tu te plais ?
- Ça va plutôt bien, j'ai fais des progrès en allemand, Mme Steinbach serait fière. Oh tu sais combien j'ai eu au bac en allemand... 17 !!!
Nadia ne pouvait s'empêcher de parler de souvenirs puis elle raconta à son amie tous ce qui s'était passé depuis son arrivée à Hambourg
- Oh tu as rencontré Wakabayashi, il doit bien t'aimer car il est très froid d'habitude, il a du flashé !!!
- Ne dis pas de bêtises, comment veux tu qu'il flashe sur moi, il est trop beau, que moi... Mais donne moi plutôt des nouvelles des autres...
Les deux jeunes filles parlèrent pendant environ 30min, Nadia était heureuse une de ses amies ne l'avait pas oublié.
Durant sa visite quotidienne chez Mme Ingelhart, Genzô fut rassurer sur ce qu'il croyait.
- Cela fait du bien de voir Nadia pleine de joie ! s'exclama Mme Ingelhart. On ne peut pas être triste dans un jour comme aujourd'hui !
- Un jour comme aujourd'hui, interrogea Genzô.
- Oui Alexandra, tu la connais, ma nièce qui est une des ses amies, m'a apprit que Nadia fête ses 18 ans aujourd'hui, elle doit être triste de ne pas fêter ça avec les gens qu'elle aime.
Je comprends son vague à l'âme de ses derniers temps. Mais Alex, c'est Alexandra, mais oui. Ces européens, non seulement il se nomme par les prénoms mais en plus ils ont des surnoms, enfin je suis bien content que ce ne soit pas son copain.
- Eh bien, Wakabayashi, on pourrai lui offrir un cadeau. Tu dois bien savoir ce que les jeunes aiment vous avez le même âge !!! Nous allons lui organiser une surprise.
- Vous êtes sûre, Mme Ingelhart, peut-être a t'elle envie d'être seule !
- Non, ça lui remontera le moral, après tout elle t'a remonté le tien !
Genzô réfléchit toute la matinée mais ne savait pas quoi lui offrir. Mme Ingelhart lui avait déjà trouvé un cadeau mais il lui devait au moins bien ça, après tout.
11h
- Driing
- Ingelhart, répondit Genzô .
Au bout du fil, une jeune fille qui parlait tans bien que mal anglais lui demanda Nadia.
Genzô appela la reine de la journée. Ouf c'est une fille pensa t'il !
- Allo ?
- Joyeux Anniversaire !!
- Susana !!!Comment vas tu ? Si tu savais comme ça fait plaisir de t'entendre.
... la conversation continua, elles parlèrent de tout et de rien.
- Et tes amours ?
- Oh tu sais, elle hésita... je suis amoureuse et pour de vrai c'est grave mais racontes toi.
- ...
- Il est beau, grand, sniff !!! Par contre, la gentillesse c'est pas ça. Parfois, j'ai peur qu'il soit comme mon père... Mais il n'y a qu'une chose dans sa vie : le foot. Je te rassure il ne joue pas à Liverpool, hi hi.
Genzô entra doucement dans la pièce à ce moment là, pour chercher du scotch.
- Tu reviens quand à Paris ?
- A Paris, je retournerais tout de suite si je pouvais mais ce sera pour la rentrée prochaine, j'irai sûrement dans la même fac que toi !!!
Elles parlent de Paris mais que ce disent elles. Paris, cette ville si belle où j'ai tant de bons souvenirs, aujourd'hui je l'admire pour la plus belle fille qu'elle a mise au monde, demain je la haïrais pour avoir éloigner Nadia de moi, pourquoi donc ton coeur est il là bas...
Nadia était vraiment contente et elle vit Genzô dans ses pensées :
- Bonjour Wakabayashi, dit elle en l'embrassant tendrement sur la joue, tu as bien dormis ?
- Très bien, dit il sur un ton très froid.
A quoi bon, ces doux baisers si c'est pour que tu t'en ailles, me laissant orphelin de ses instants où le temps s'arrête mais repart trop vite, 1 an c'est court, voilà déjà 3 mois que tu es ici, 3 mois que mes yeux ne peuvent se détaché des tiens.
12h15
- Driing
- Ingelhart, répondit Jan
- Je peux parler à Nadia, demanda un garçon avec un anglais parfait.
- Nadia y'a un gars qui veut te parler, c'est ton copain ?
- Tsss
- Salut, dit elle.
- Joyeux Anniversaire !
- Nicolas, alors ça c'est une surprise.
- Ouais, j'ai mangé avec Marianne, samedi et elle m'a dit que le 22 tu avais 18 ans !
- Oh ça me fait plaisir !
Jan ne pu s'empêcher de venir embêter Genzô.
- Dis Wakabayashi, tu sors avec Nadia ?
- Je t'ai déjà dis NON, répondit il froidement.
- Je serais toi j'irai l'écouter au téléphone, elle parle avec un gars, j'suis sûr que c'est son copain.
- Ecoute, tu n'es pas moi, je ne comprends pas le français et elle fait ce qu'elle veut je m'en fous.
Il pouvait pas se taire, je suis assez malheureux comme ça, il faut qu'il augmente ma tristesse... pour la première fois de ma vie j'ai envie de pleurer. Il faut que je me contrôle. NADIA...
« Nadia » s'écria Mme Ingelhart, une certaine Cécilia au téléphone.
- Génial, elle aussi a pensé à moi !
- Joyeux Anniversaire !!
- Oh c'est trop gentil, merci.
- Alors dis moi tout !
...
Durant le repas Nadia était tout sourire, elle expliquait qui était chaque personne qui lui avait parlé, son émotion se faisait grandement sentir, par moment la jeune fille avait les larmes aux yeux. Jan lui ne voulait savoir qu'une seule chose, qui était ce garçon.
- Allez dis nous tout..., continua le jeune garçon
- Ha, ha, tu crois que c'est mon copain !!! Vaudrez mieux pas, je te montrerez une photo et tu verras, c'est un ami qui était en 2 nde avec moi, très marrant mais rien de plus, il était très ami avec...
Sa voix s'arrêta, elle repensait à cette personne qui lui manquait tant, à celle qui lui avait fait croire en l'amitié, celle qui la faisait vivre lorsqu'elle désirait se tuer, tous ces souvenirs c'était trop, elle savait que même lorsqu'elle serait à Paris, elle ne la reverrait pas alors que cette personne était une des plus importantes à ses yeux.
- Ingelhart-chan !, s'exclama Genzô, tu ne vois pas que ça lui fait du mal !
- Tout à fait, Jan, arrête de l'importuner, râla la mère du petit curieux.
13h10
- Driing
- Ingelhart, répondit Genzô.
- Est-ce que Nadia est là, demanda une voix malicieuse.
Genzô partit chercher la jeune fille qui était dans sa chambre, il frappa puis entra. Elle était sur son bureau à regarder des photos en écoutant de la musique, elle savait que ça lui faisait mal mais elle en avait besoin. Genzô lui dit que quelqu'un au téléphone voulait lui parler, elle descendit aussitôt. Laissant Genzô dans sa chambre, il observa les photos sur son bureau, il aurait voulu savoir qui se cachait derrière ses visages inconnus, puis il leva les yeux et vit... Il venait de trouver quoi lui offrir...
- Allô ?
- Joyeux Anniversaire, ma p'tite.
- Marianne, je te rappelle qu'on a le même âge, maintenant. Ça fait plaisir de t'entendre !!!
- Non, je suis toujours plus vieille que toi.
- Oui et les vieilles s'est dépassé par les évènements et la vie moderne !
- Ça a plus d'expérience et de culture !
- Oui mais je suis naturellement intelligente !
- Ah ah, toujours aussi peu drôle !
- Méchante !
- Merci, j'ai toujours le dernier mot
- Normal, je cherche pas à l'avoir !!!
- Ce que tu es de mauvaise foi !!!
Et la conversation continua pendant 15 min sur le ton de la bonne humeur.
Wakabayashi lui était parti en ville avec Mr Ingelhart.
- J'espère que ça lui fera plaisir, s'inquiéta Wakabayashi.
- Oh il n'y a pas de risque, je peux téléphoner à Alexandra, elle me confirmera ce que tu penses, le rassura Mr Ingelhart.
16h30
- Driing
- Ingelhart, répondit Nadia
- Joyeux Anniversaire !
- SANDRA !!! Je suis contente d'avoir de tes nouvelles, et ta journée ?
- J'aurais pu rêver mieux pour le jour de ton anniversaire !!
- Racontes !!
- Ilan m'a saouler ce matin...
- Attention, tu parles comme Susana !
- Ha, ha, et l'après-midi, Etienne, oh celui là quel c.., ah et la prof d'allemand nous a fait une crise car on regardait l'heure !
- Décidemment, elle n'a pas changé, mais tout de même, il y a des bons profs dans ce lycée !
- Ouais. Allez, t'as eu des cadeaux ?
- Non et Marianne ne m'a pas laissé le dernier mot, sniff, dit elle en rigolant.
- C'est pas grave, allez essaies encore.
Crise de fou rire...
Les Ingelhart s'affairaient pour organiser une petite soirée à la jeune fille, derrière son dos. Ils savaient que cette jeune fille se donnait sans compter pour Wakabayashi afin qu'il garde la forme et le moral, Mme Ingelhart lui en était très reconnaissante et elle tenait à lui faire plaisir tout comme Genzô, touché par la gentillesse de Nadia.
19h
Nadia attendait que le téléphone sonne avec impatience mais il ne sonnait pas.
Oh elle m'a oublié, mais non, elle est sûrement occupé, il est 18h à Londres... C'est ma meilleure amie, elle ne peut pas me faire ça, le jour de mes 18 ans, oh je recevrais peut-être une carte dans quelques jours...
Mme Ingelhart l'appela, prétextant une traduction. Une fois arrivée, Nadia vit le salon couvert de ballons, avec des banderoles « alles gut zum geburtstag » (= joyeux anniversaire en allemand). Elle était très émue, elle qui se demandait si elle avait sa place dans cette famille, elle qui s'apprêtait à déprimer le jour de ses 18ans. Comme si Mme Ingelhart avait lu dans ses pensées, elle s'exclama :
- On a voulu te faire une surprise, on s'est dit que tu resterais sûrement dans ton petit coin toute seule à penser à tes amies alors que tes 18 ans, ça se fête.
- Merci, balbutia-t-elle.
Les Ingelhart avaient invité Schneider dont le père est un ami de la famille, le capitaine allemand lui serra la main (ne faites jamais la bise aux allemands ou ils reculent de 3 mètres !!!) tout en lui souhaitant un bon anniversaire. Puis Mme Ingelhart, son mari, Jan qui lui tendit un cadeau et enfin Genzô lui aussi avec un paquet à la main, cette attention la fit rougir ce qui n'échappa pas à Jan.
- T'es contente ?
- Oui, vous êtes très gentil, merci, j'ai hâte d'ouvrir les cadeaux.
- Mais non, ça je sais mais t'es encore plus contente que Wakabayashi t'ait offert un cadeau !!!
- Non mais de quoi je me mêle, Ingelhart-chan, râla Genzô, je te rappelle qu'elle m'aide chaque jour même lorsqu'elle est fatiguée alors ne va pas chercher des idioties pour savoir pourquoi ça lui fait plaisir, elle l'a amplement mérité.
- Mais elle a rougit...
- Il n'y a pas de mais Jan, rouspéta sa mère, Nadia est une jeune fille timide.
Mais déjà, Nadia n'écoutait plus la conversation, elle était tournée vers d'autres horizons, elle se rappelait de cette voix timide, même au téléphone, de cette voix qu'elle n'avait pas entendu depuis plus d'un an, elle se rappelait des jours où son amie devait passer à l'oral, les joues rouges, la voix tremblante, on aurait dit que son souffle se coupait... Une larme coula sur son visage. Wakabayashi s'approcha pour l'essuyer mais elle se retourna, ferma les yeux revoyant le regard doux, chose si rare, du jeune garçon s'apprêtant à poser sa main sur son visage, elle reprit courage.
- Je suis tellement heureuse que j'en pleure, rit elle d'un rire froid et triste.
- Eh bien, c'est qu'on a réussi, s'exclama Mme Ingelhart !
Pendant le dîner, Nadia ne cessa pas de regarder l'heure, elle était pourtant bien entouré, à sa gauche Karl et à sa droite Genzô, qui auraient peut-être préféré se retrouver à côté. Nadia, lorsque la tristesse était trop grande, aurait voulu s'enfoncer sous terre mais à chaque fois, elle se laissait emporter par la joie du dîner et la gentillesse de toute les personnes attablées.
22h
Le dîner finit, il était temps d'ouvrir les cadeaux mais lorsqu'elle vit l'heure, Nadia perdit tout espoir, sa meilleure amie l'avait oubliée alors que tout le monde lui avait téléphoné, Alex, Susana, Cécilia, Marianne, Sandra et même Nicolas, elle n'avait pas reçu de carte, rien. Elle ne pu contenir ses larmes et prétexta une envie pressante, elle ne pouvait plus s'empêcher de pleurer, elle en voulait à la Terre entière, elle s'en voulait d'avoir cru en l'amitié, elle en voulait à Genzô de lui avoir fait à nouveau croire... elle était inconsolable, elle se disait que sa meilleure amie l'avait mise sur la touche, Nadia s'en voulait, elle se disait que s'était de sa faute, si elle avait eu plus de courage, si elle n'avait pas abandonné ses amies en déménageant, si elle les avait fait passer avant tout au lieu de les laisser l'aider sans rien en retour...
Elle pleura pendant 10 min, puis les yeux rougit elle décida de tout de même faire face aux « invités ». Mais, elle savait qu'ils remarqueraient, cependant elle partit ouvrir les cadeaux...
- Driing
Nadia n'y croyait plus, serait -ce...
- Driing
- Ingelhart, répondit Genzô
- J'ai du faire une erreur, dit une petite voix qui semblait déçue.
- Attendez, qui cherchez vous ? demanda le Japonais, habitué à l'étonnement des gens.
- Nadia, c'est son anniversaire.
- Je vous la passe, dit il d'une voix rassurante.
Il s'approcha de Nadia, assise sur le canapé, plongée dans ses pensées. Il lui posa doucement la main sur l'épaule et lui dit :
- Je crois que c'est pour toi !
Nadia accourue jusqu'au téléphone, ne pensant qu'à une seule chose, « pourvu que se soit toi, je t'en prie Gwendoline, pourvu que tu ne m'ais pas oublié »
Elle dit d'une voix hésitante :
- Allo ?
- Joyeux Anniversaire !!
Cette voix, était-ce bien elle, elle l'avait reconnue mais peut-être avait elle halluciné, elle n'osa pas lui demander.
- Oh je suis contente !
- J'espère que je dérange pas car à Londres, il est 21h20, c'est pas tard.
C'était bien sa meilleure amie, elle était si heureuse...
- Oh Gwen, je suis si contente de t'entendre, j'avais peur que tu m'ais oublié !
- Mais non, c'est juste que je bossais dans un resto, mais j'allais pas t'oublier t'es ma meilleure amie, celle qui m'a toujours aidé
- Là t'exagère, toujours aidé !! Toi aussi, t'es ma meilleure amie.
Au bout de 10 min, Nadia raccrocha, sa meilleure amie ne l'avait pas oublié, le sourire que Genzô chérit tant brillait à nouveau sur le visage de la jeune fille. Il s'exclama :
- C'était ce coup de fil qui te rendait si triste ?
- Oui mais je n'aurai pas du, Gwendoline et moi on est les meilleures amies du monde. Bon, je suis pressée d'ouvrir les cadeaux, tu m'as offert quoi ?
- Surprise, rit il.
Elle retourna dans le salon, Schneider fut le premier à lui tendre un paquet. Nadia fut étonné par le geste du garçon. Elle l'ouvrit et découvrit des gants de gardien de but.
- Comme ça tu pourras mieux rattraper les tirs, car j'ai bien compris que si tu n'y arrivais pas c'est à cause des gants de Wakabayashi, qui sont trop grands !!!
- Ses gants ont le dos large !
Fou rire pour tous ! Puis, ce fut au tour de Jan. Elle découvrit un volume de Sailor V, le n°1.
- Tu fouines souvent dans ma chambre, coquin ? dit elle en rigolant.
- Faut bien, pour trouver des idées de cadeaux !!!
Après cela, les Ingelhart hésitant tendit le leur.
- On espère que ça te plairas, dit Mme Ingelhart inquiète.
- Mais oui, rassura la jeune fille.
Le cadeau était un beau manteau sur lequel, elle avait flashé quelques jours auparavant. La jeune fille très émue s'exclama :
- Oh c'est magnifique !
Enfin, Genzô tendit son paquet. Elle l'ouvrit, elle était un peu impatiente. C'était un maillot de Liverpool, floqué Owen son club et joueur préféré.
- Oh merci Wakabayashi, fallait pas.
- Tu pourras encourager ton club, comme ça.
- Oui surtout quand il gagneront contre ton équipe et qu'Owen t'auras marqué...3 buts
- Il peut toujours rêver, dit il un peu vexé.
Puis elle l'embrassa tendrement pour le remercier, puis remercia les Ingelhart, Jan et Schneider.
En s'endormant, elle écouta « It doesn't matter » de l'album de « Buffy contre les vampires » et se rappela la phrase de Gwendoline « t'es ma meilleure amie » et pas peu contente que Wakabayashi ait pensé à elle. On est les meilleures amies du monde, pour la vie..
ParisSailorGenzo@aol.com
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